Arrêté jeudi, le rappeur Bilal Hemila, connu sous le nom de Bilal Double Kanon, a été transféré de Tébessa à Alger aujourd’hui 30 janvier 2022.
Le célèbre rappeur Double Kanon embastillé doit attendre sa présentation devant le procureur (pôle spécial du tribunal Sidi M’hamed d’Alger), rapporte le Comité national pour la libération des détenus. Bilal DK a été arrêté jeudi 27 janvier 2022 à Chréa puis transféré à Tébessa.
Mohamed Taher Zekiri a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal de Biskra ce dimanche. Mohamed Tahar Zekiri a été placé, lui aussi, en garde à vue le 27 janvier après sa convocation par la police judiciaire (cybercriminalité de la sûreté de wilaya de Biskra), rapporte le CNLD. Nous ignorons pour l’heure les accusations qui pèsent sur Zekiri.
A Mostaganem, Elghali Ould Abed (mineur) a été présenté devant le juge des mineurs du tribunal de Mostaganem ce dimanche. Il a été relâché en attendant sa prochain convocation pour audition.
Arrêté le 27 janvier, le militant des droits de l’homme, Bouziza Boumediene, a été condamné à 3 ans de prison ferme par le tribunal de Tlemcen. Il est accusé d’outrage à un corps constitué, d’outrage à la personne du président de la République et des publications troublantes à l’ordre public.
Mohamed El Amine Kellou est lui également placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal de Mostaganem aujourd’hui. Il a été arrêté vendredi 28 janvier par des éléments de la police en civil.
L’arbitraire, la répression, la censure, le harcèlement judiciaire sont le quotidien des Algériens. La liste des noms des dignes filles et fils du Hirak/Tanekra, arrêtés et condamnés s’allonge tous les jours. Plus de 330 détenus politique croupissent déjà dans les geôles du régime.
Artistes, journalistes, universitaires, étudiants, entrepreneurs, opposants politiques sont arrêtés et condamnés sous de fallacieuses accusations.
L. M.
C’est la loi d’exception qui a court dans ce pauvre pays ou tout citoyen peut être privé de liberté pour ses opinions et accusé de terrorisme ou de tous autres motifs selon le lexique de ce régime hors du temps.Au nom de quoi un linguiste comme Abdenour Abdesselam et tant d’autres militants de la cause amazighe se retrouvent en prison?Pourtant nous sommes en temps de paix et ces gens ne sont ni des terroristes ni des comploteurs.C’est à croire que les « mkhakh » du régime veulent pousser leurs opposants à la révolte armée pour justifier une répression sanglante dont ils rêvent pour en finir avec tout son de cloche différent de celui de leur idéologie macabre qui a fait tant de mal à notre Algérie.Cette Algérie des femmes et des hommes libres insoumis et la tête haute qui disent à tous les tyranaux « aneraz ouala nek’nou »(on se casse mais on ne plie pas).
Il peuvent chanter rapper tout ce qu’ils veulent.Ils sont libre, mais de grâce qu’il laisse notre Chère et honorable Président lever vers le haut notre grande Algérie .