Le président de l’assemblée populaire communale (APC) d’Azazga, Mustapha Bouadi, en poste depuis 9 mois, suite aux dernières élections locales, vient d’être suspendu par le wali de Tizi Ouzou, Djilali Doumi qui a pris un arrêté de suspension de l’édile communale.
Cette décision est prise « conformément à la réglementation en vigueur, assure l’administration de wilaya » et fait suite à la situation de blocage que connaît cette collectivité locale de l’est de Tizi Ouzou. Un blocage qui a négativement impacté le fonctionnement de cette entité administrative et l’ensemble des projets de développement de la commune.
Le maire qui vient d’être suspendu et qui avait assuré deux mandats à la tête de l’APC d’Azazga (1997-2002 et 2012-2017) conteste la décision du premier magistrat de la wilaya de Tizi-Ouzou qu’il considère non conforme au code régissant le fonctionnement des communes et assure ne pas être destinataire d’une notification officielle de suspension lui enjoignant de quitter son bureau de maire.
D’où le risque du déclenchement d’un bras de fer qui l’opposerait au fonctionnaire qui vient d’être désigné a sa place.
En effet, Mohamed Saïd qui officiait comme secrétaire général au niveau de la même commune vient d’être officiellement nommé pour gérer les affaires courantes jusqu’à l’élection d’un nouveau maire parmi les 19 membres élus composant l’assemblée.
Sur ce nombre d’élus qui composent l’assemblée communale d’Azazga, les partis politiques, notamment le FFS et le FNA occupent des positions minoritaires avec respectivement, 4 et deux élus chacun. Le reste des membres de l’assemblée sont issus de listes indépendantes.
En raison des majorités étriquées qui les composent, plusieurs APC de la wilaya de Tizi-Ouzou sont en butte à ce genre de querelles et de tiraillements entre les élus. Une situation qui pourrait conduire l’administration de tutelle à prendre des mesures similaires à celles qui vient d’être prise au sujet de la commune d’Azazga.
Notons aussi que des élections partielles seront organisées à Ait Mahmoud (daïra d’Ath Douala), Aït Boumahdi (Ouacifs). Cinq partis et six groupes d’indépendants ont retirés des dossiers de candidature auprès de l’instance locale de surveillances des élections en vue de leur participation au scrutin partielles du 15 octobre prochain au niveau de ces communes où les électeurs avaient boudé les urnes lors des précédentes élections communales.
Samia Nait Iqbal
Qu’as fais ce maire ? vole une banque ? abuse de quelqu’une ? Apres tout il a ete elu par les habitants de cette ville et a moins d’un acte criminel , ce wali n’as aucun droit a le degommer de sa position. Mais on est dans le non droit dans ce bled !
Par le peuple et pour le peuple ? Khorti!