Trois semaines après la mort de Mahsa Amini, la journée de samedi 8 octobre a été l’occasion de nouvelles manifestations de jeunes à Téhéran, mais aussi dans de nombreuses villes du pays, contre le pouvoir.
Sur les réseaux sociaux, on peut voir de nombreuses vidéos de manifestations sporadiques à Téhéran, mais aussi dans les villes de provinces.
Les manifestants lancent des slogans de « mort au dictateur » ou « on ne veut pas de République islamique ».
Kurdish civil struggle is continuing in Eastern Kurdistan #JinJiyanAzadi #Kurdistan #TwitterKurds #KurdistanProtests #EndIranRegime #EndTurkeyRegime #Iran 11 pic.twitter.com/RDqnJgTxIR
— Dine Kobane (@DineKobane21) October 8, 2022
À Téhéran, des jeunes ont manifesté dans plusieurs quartiers de la capitale, notamment devant les universités en enlevant leur foulard en signe de protestation.
Des manifestations similaires ont lieu dans de nombreuses villes de provinces même si le nombre des manifestants reste limité.
Les forces de l’ordre sont largement déployées dans la capitale, mais aussi en province. Dans le bazar de Téhéran, un poste de police a été incendié.
A girls' school in Iran brought a member of the IRGC-run Basij paramilitary to speak to students. The girls welcomed the speaker by taking off their headscarves & chanting "get lost, Basiji".
Teenage girls have been at the forefront of protests for days.pic.twitter.com/kvskgB8qas
— Kian Sharifi (@KianSharifi) October 5, 2022
Le président iranien, qui faisait un discours dans une université de Téhéran, a affirmé que le pouvoir agira avec force contre les fauteurs de trouble.
Selon les autorités, la moitié des personnes arrêtées ces trois dernières semaines ont été libérées, mais le pouvoir ne semble pas être en mesure de reprendre en main le contrôle de la rue.
RFI
Le poste de police du bazar de Téhéran incendié par les manifestants. #Iran #MahsaAmini pic.twitter.com/uIOLdePNrq
— Farid Vahid (@FaridVahiid) October 8, 2022