C’est le nouvel épisode dans le contentieux opposant le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune à son ex-ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
Comme nous l’annoncions il y a quelques jours, des fonctionnaires réputés proches de Ramtane Lamamra qui, jusque-là, s’occupaient de dossiers stratégiques dans le secteur des affaires étrangères, viennent d’être remerciés par le chef de l’Etat. Les noms des victimes de cette opération de limogeages qui, d’ailleurs, étaient dans l’air, depuis un certain temps, viennent d’être confirmés officiellement. Il s’agit d’Ahmed Ben Yamina, en charge des questions de sécurité internationale, et Abdel Karim Harchaoui, en charge de la diplomatie économique, de Noureddine Aouam, en charge de la cause palestinienne, du Moyen-Orient et de la cause libyenne, ainsi que de Leila Zerrougui, en charge des grands partenariats, et de Taos Haddadi, en charge de la communauté nationale à l’étranger.
Le décret présidentiel mettant fin à leurs fonctions a été publié dans le dernier numéro du Journal officiel.
Tout pour un 2e mandat
Méfiant en diable et toujours prompt à assurer ses arrières, Tebboune entend par cette opération liquider tout l’héritage de celui que la rumeur publique créditait de l’ambition de briguer la magistrature suprême, à l’occasion des prochaines présidentielles. Il ne va pas quand même lui faciliter la tâche ! Surtout que s’il n’obtient pas un 2e mandat, il doit redouter l’exhumation de vieux dossiers de l’ère Bouteflika qui pourraient le compromettre.
Quand on voit que trois anciens premiers ministres et une tripotée de ministres et généraux derrière les barreaux, il y a de quoi flipper. C’est dire que la lutte pour la présidence pourrait être ravageuse s’il n’y a pas consensus parmi les véritables décideurs.
Ambition qui, naturellement, ne peut aller sans gêner les plans de Tebboune qui, de notoriété publique, veut succéder rempiler pour un deuxième mandat au Palais d’El Mouradia. Pas seulement pour porter atteinte à l’ancien ministre des Affaires étrangères, des rumeurs prêtant à Lamamra la volonté de « kabyliser » le ministre des Affaires étrangères ont été distillées à dessein par Amar Bellani et son entourage et répercutées sur les réseaux sociaux.
Ces manœuvres auxquelles, dit-on, ont souscrit des cercles au sein de la présidence de la République visaient à discréditer le diplomate natif de Bejaïa, afin de l’empêcher de réaliser ses desseins politiques. Et surtout de gagner la confiance des cercles peu convaincus par Tebboune au sein du pouvoir. Cette double opération de Tebboune et ses proches vise donc à faire le vide autour de lui pour se représenter.
Samia Naït Iqbal
« Quand on voit que trois anciens premiers ministres et une tripotée de ministres et généraux derrière les barreaux, il y a de quoi flipper. C’est dire que la lutte pour la présidence pourrait être ravageuse s’il n’y a pas consensus parmi les véritables décideurs. »
Il y a de quoi mettre 50% des algériens en prisons et 80% des algériens en enfer (au cas ou l’enfer existe)
Quand aux KDS bien fait
Tout ce qui compte est la preservation de leur domination, de leur pouvoir et de leurs interets. Le peuple n’existe meme pas a leur yeux. La preuve est quotidienne. Arrive la question fondamentale: En cas de conflit qui risquera sa vie, comme l’ont fait les chouhadas en 54 pour aider des dictateurs a se perpetuer encore ? Ou est la difference entre le colonialisme classique et ce que subit le peuple depuis 2019 ? Pour ce qui est des KDS, quelque soit le niveau de leur bassesse, ils seront toujours meprises meme s’ils sacrifient leurs familles pour prouver leur « nationalisme » a deux balles. Ils seront toujours consideres ces brebis galleuses kabishes. Un rkhise ne pourra vivre et exister qu’en rkhiss.