22 novembre 2024
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Le Jnim revendique des attaques contre l’armée malienne dans l’Azawad

Butin de guerre du Jnim
Le groupe terroriste Jnim expose son butin de guerre.

Le  groupe djihadiste, le Jnim, revendique des attaques contre l’armée à Niafunké et Goundam, dans la région de Tombouctou (Azawad). Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim), lié à al-Qaïda au Sahel, a livré, ce samedi 25 novembre, dans un communiqué, des précisions sur les deux opérations menées, vendredi 24 novembre, contre deux camps militaires des Forces armées maliennes (Fama) qui ont fait plusieurs dizaines de morts.

L’armée malienne, soutenue dans la région par les mercenaires du groupe Wagner, assure pour sa part avoir fini par repousser les assaillants.

Le Jnim revendique « une attaque à grande échelle. » Le camp militaire malien de Niafunké a d’abord été frappé par un véhicule kamikaze. Les jihadistes affirment avoir ensuite « pris le contrôle du camp ».

Le Jnim avance un bilan de plusieurs dizaines de soldats maliens tués et deux faits prisonniers.

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Cinq voitures, des armes lourdes et des équipements militaires auraient également été pillés. Le Jnim a également diffusé des images exhibant ce butin.

Simultanément, le groupe jihadiste revendique avoir tiré des obus de mortier 120 mm contre le camp militaire de Goundam, dans la même région de Tombouctou.

Des sources locales évoquent un bilan approximatif d’une cinquantaine de soldats maliens tués à Niafunké. Aucune information sur les conséquences des tirs à Goundam n’a été fournie. Sollicitée par RFI, l’armée malienne n’a pas souhaité apporter de précisions ni de bilan.

Dans un communiqué lapidaire de deux phrases, diffusé vendredi 24 novembre, en fin d’après-midi, l’état-major malien reconnaît avoir subi des « tirs d’obus » à Niafunké et à Goundam.

Après avoir « tenté d’occuper en vain ces emprises », affirme encore l’armée malienne, les assaillants auraient été « repoussés » et « mis en déroute. »

La coalition du JNIM se composait initialement de quatre groupes islamistes militants affiliés à Al-Qaïda : Ansar Dine, le FLM, Al-Mourabitoune et à Al-Qaïda au Maghreb islamique au Sahara (AQMI-Sahara), analyse africacenter. Puis ajoute, Le JNIM est actuellement uniquement représenté par des responsables de deux des groupes initiaux, Iyad Ag Ghali d’Ansar Dine et Amadou Koufa, du FLM, et dans une moindre mesure par Abou Jalil al Fulani, à la tête de la Katiba Serma, une émanation du FLM.

Cette attaque djihadiste survient quelques jours seulement après la prise de contrôle de Kidal par les Famas soutenus par les mercenaires du groupe Wagner.

Avec Rfi

1 COMMENTAIRE

  1. il n’y a ni JMIN ni RMiM! il y a des états qui créent et qui manipulent des groupes « terroristes » pour servir leurs intérêts. Les analystes savaient’d’avance, que la France relancera et encouragera le « terrorisme » dans cette région pour dire au monde: vous voyez, depuis qu’on est chassé de ces pays, c’est la pagaille. La France aurait mieux fait de soutenir la création de l’état de l’Azawad pour finir avec ce problème. mais les problëmes arrangent les intérêts économiques d’Ariva et autres exploitants de ressources naturelles.

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