Au Burkina Faso, depuis une semaine, plusieurs soldats et civils ont été tués lors d’attaques de jihadistes présumés. Au moins quatre attaques ont visé des détachements militaires, depuis dimanche dernier, faisant des « dizaines de morts », selon des sources AFP.
Samedi, deux détachements militaires, dans le nord et le nord-ouest du pays ont été pris pour cibles tandis que le 24 décembre, deux autres détachements militaires du nord du pays ont également été attaqués, faisant à chaque fois plusieurs victimes. Selon plusieurs sources, les terroristes de Jama’at Nusrat al Islam wal Muslimeen (JNIM)ont pris le contrôle de deux camps militaires.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim) opére sur plusieurs zones du Sahel. Notamment au nord du Burkina Faso et au Mali où d’ailleurs il a mené de nombreuses attaques meurtrières contre les FAMA dans l’Azawad.
A Ouagadougou, la situation semble tendue. Des proches du capitaine Ibrahim Traoré, qui dirige le pays depuis le coup d’Etat du 30 septembre 2022, se sont rassemblés hier samedi au centre ville pour « parer la préparation d’un putsch », arguent-ils.
L.M.