Les prix du pétrole ont terminé en légère baisse vendredi, handicapés par une remontée du dollar, sans toutefois faire descendre les cours en dessous des 80 dollars le baril.
Le marché du pétrole reste très volatile et sensible aux conflits qui ont lieu entre l’Ukraine et la Russie comme ce qui se passe au Proche-Orient. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, a baissé de 0,40% à 85,43 dollars. Il y a quelques jours, il était moindre.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, a cédé 0,54% à 80,63 dollars.
Le dollar est remonté de 0,50% par rapport à l’euro et d’autant par rapport à la livre, ce qui pèse sur le prix du baril qui est facturé en dollars.
« Les décisions et les discours de la BoE (banque centrale britannique, NDLR) et de la BNS (banque centrale suisse) ont pesé sur leurs monnaies respectives », permettant ainsi au dollar de se renforcer, ce qui a lesté les prix du brut, a expliqué Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.
Les cours de l’or noir étant libellés en dollars, une appréciation de la devise américaine décourage les achats de pétrole en diminuant le pouvoir d’achat des acheteurs utilisant des devises étrangères.
Pourtant, les prix du pétrole reculaient légèrement mardi après leur hausse de la veille, les investisseurs se montrant prudents avant la décision de politique monétaire de la Fed, et les conséquences des frappes sur les raffineries russes étant difficiles à estimer. Les attaques de drones ukrainiens sur des installations pétrolières russes ont eu un impact sur le marché de l’or noir avant son rebond en fin de semaine.
L.M./APS