La commercialisation de la sardine au prix de 500 DA/Kg, a été lancée, jeudi, à travers les points fixes de vente directe producteur-consommateur, ouverts par le secteur de la pêche et des productions halieutiques dans plusieurs wilayas du pays, dans le cadre de la poursuite de la vente solidaire des produits halieutiques.
Le lancement officiel de l’opération au niveau de la poissonnerie d’Alger, en présence de responsables du secteur de la pêche et des produits halieutiques, a connu une grande affluence des citoyens.
Le directeur du contrôle des activités de la pêche, de l’aquaculture et de la régulation du marché au ministère, M. Hentour Abderrahmane, a précisé dans une déclaration à l’APS que le secteur visait à réguler le marché en assurant des produits à des prix abordables et adaptés au mois sacré.
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A cet effet, l’importation a été autorisée avec des premières quantités étudiées et limitées, qui permettent de réguler les prix et d’équilibrer le marché, dans plusieurs wilayas, dont 8 tonnes à Alger, 5 tonnes à Annaba et 6 tonnes à Constantine.
L’importation est autorisée à certaines périodes de l’année pour réguler les produits et équilibrer le marché, car la période actuelle est caractérisée par le manque de production locale, selon M. Hentour, qui a expliqué qu' »au cours de la période décembre-avril, la production de la sardine avait souffert des intempéries et des courants marins, ayant entraîné une réduction de la production nationale de 2000 tonnes par mois ».
Par contre, la période mai-novembre s’est caractérisée par une abondance avec « une production moyenne qui atteint les 6.000 tonnes/mois, permettant d’assurer la stabilité de la vente de la sardine aux alentours de 500 DA/kg sans le besoin d’importer ».
Selon M. Hentour, la hausse des prix de la sardine, de manière générale, est due à l’augmentation de sa consommation et de la densité de la population, mais aussi au changement du mode de consommation, en ce sens que le poisson arrive même aux wilayas de l’extrême Sud, grâce à l’amélioration des réseaux de froid et de transport frigorifique.
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De son côté, le directeur de la Pêche et des Productions halieutiques de la wilaya d’Alger, El Atef Kadour, a souligné que l’opération entre dans le cadre de la poursuite de la vente solidaire lancée par les pouvoirs publics durant le mois sacré de Ramadhan.
Le responsable a, en outre, évoqué la réalisation de deux projets d’aquaculture au niveau de la commune d’Ain Taya avec 16 cages qui entreront en production pour assurer l’approvisionnement du marché de la capitale avec davantage de produits d’aquaculture.
Le taux de production piscicole à Alger représente entre 5 et 6% de la production nationale, tandis que 40 à 50% de l’offre au niveau de la capitale provient d’autres wilayas, a-t-il dit, appelant à l’organisation du réseau de distribution et à l’ouverture de marchés de gros dédiés aux poissons.
APS
1200 kms de côte et on importe de la sardine ?
A quand l’importation de sable ?
Mais ce n’est pas grave, car l’Algérie fait partie des pays les plus heureux d’Afrique et bientôt du monde bi idhni ellah bien sûr !