Le journaliste Farid Alilat, travaillant pour le magazine panafricain Jeune Afrique, a été interpellé et refoulé après 11 heures d’interpellation et de rétention qu’il a subie à l’aéroport international d’Alger.
Cette mesure draconienne contraste avec les normes internationales et met en lumière une dérive autoritaire préoccupante. Le cas de Farid Alilat témoigne de la fragilité des libertés individuelles en Algérie et de la nécessité urgente de protéger les droits des journalistes.
Riposte internationale condamne avec la plus grande vigueur le précédent que vient de créer le pouvoir algérien à l’encontre de Farid Alilat, journaliste algérien. Le refoulement de ce dernier à son arrivée à l’aéroport d’Alger relève d’une énième dérive particulièrement gravissime.
Riposte internationale souligne évidemment le caractère arbitraire et répressif de cette mesure qui n’a qu’une visée, à savoir la pérennisation du climat de terreur dans lequel le pouvoir a plongé tout le pays.
Riposte internationale condamne l’acharnement dont sont victimes les journalistes et exprime ici et maintenant son entière solidarité.
Après avoir sévèrement verrouillé le champ médiatique et «vassalisé» le fonctionnement des médias par le double chantage de la menace de fermeture administrative et de la distribution publicitaire, voilà que maintenant qu’il entame un nouveau cycle de répression au mépris de la Constitution pourtant claire en la matière : «Tout citoyen a le droit de choisir librement le lieu de sa résidence et de circuler librement sur le territoire national. Le droit d’entrée et de sortie du territoire national lui est garanti. Toute restriction à ces droits ne peut être ordonnée que pour une durée déterminée par une décision motivée de l’autorité judiciaire. »
Riposte internationale estime que cette expulsion d’un Algérien de son pays est une grave dérive. Elle est aussi un message clair à l’intention des Algériens résidant à l’étranger engagés dans une lutte pour un changement pacifique.
Riposte internationale apporte son soutien au journaliste Farid Alilat et à travers lui renouvelle son attachement à une presse libre et indépendante.
Riposte internationale exhorte la communauté internationale à sortir de son silence complice et rompre avec son indignation à géométrie variable.
Fait à Paris, le 16/04 /2024
Pour Riposte Internationale
Ali Ait Djoudi
Mais, ce n’est pas que le journalistes ! Quiconque est sous-soupsons. En fait c’est toute les populations qui le sont… le soupson est biensur, celui de ne plus etre d’accord avec la Confiscation de l’Etat et uen souverainete’ reconnus par le reste du monde aux Populations aux populations et non a un gouvernement ou clique quelconque enguage’s dans la dilapidation et l’alienation des Algeriens de ce qu’ils sont et de leur territoires et richesses. ALiene’s de leurs identite’s, croyances, histoire, langues et cultures, et maintenant de leurs terres… C’est le constats. Aucun autre Peuple n’aura jamais subit une telle alienation, pour ne pas dire ELIMINATION. C’est un viol pas seulement des droits les plus elementaires, mais un viol de leur Humanite’, tout court. Mais, a force de consentement, aussi force’ soit-il, ca finira par etre pris pour un consentement. En fait, les etrangers l’ayant deja pris pour, et de plus en plus, c’est des generations entieres qui le considerent comme la volonte’ de leurs predecesseurs, parents et arrieres parents, alors nous savons tous que ce n’est point le cas. Voila ou nous en sommes !