Nils Andersson est un éditeur Suisse, né à Lausanne et expulsé du territoire suisse par les autorités helvétiques en 1966 suite à la publication de divers écrits, principalement favorables aux combattants algériens puis vietnamiens
Son engagement en faveur de l’indépendance de l’Algérie était total, n’hésitant pas à prendre des risques pour aider les réseaux du FLN en Europe. Il a publié des livres censurés ou interdits qui dénoncent le régime colonial et ses pratiques.
Nils Andersson est un éditeur suisse, né à Lausanne et expulsé du territoire suisse par les autorités helvétiques en 1966 suite à la publication de divers écrits, principalement favorables aux combattants algériens puis vietnamiens.
En 1958, Jérôme Lindon publie le célèbre livre La Question d’Henri Alleg. L’ouvrage, qui décrit la machine tortionnaire des paras français et ce qu’avait subi Henri Alleg aux mains des Bigards boys, est interdit par le gouvernement français.
Courageux éditeur anticolonialiste, Jérôme Lindon demande à Nils Andersson s’il est possible de rééditer en Suisse le livre censuré. Et, quatorze jours après sa saisie, La Question reparaît à La Cité-Éditeur avec une présentation puissante de Jean-Paul Sartre, « Une victoire ». Nils Andersson ne s’arrête pas là. Il réédite également La Gangrène, après sa saisie aux Éditions de Minuit ainsi que d’autres documents, notamment Les Disparus (1), un dossier établi par le collectif des avocats, avec une postface de Pierre Vidal-Naquet, et La Pacification, publié sous le nom de Hafid Keramane. Ce dernier ouvrage est utilisé en 1960 comme colis piégé contre trois anticolonialistes belges.
La projection gratuite sera en présence de Nils Andersson.
Samedi 11 mai à 15h au Maltais Rouge, 40 rue de Malte . Paris 11è. Metro Oberkampf.