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mercredi 3 septembre 2025
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Abderrahmane Raouya, le fusible de Tebboune

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Abderrahmane Raouya

Abdelmadjid Tebboune a trouvé son fusible pour résorber la crise et l’inflation galopante. C’est le ministre des finances Abderrahmane Raouya. Il vient de le virer de son poste par décret présidentiel. Il a chargé le Secrétaire général du ministère des Finances, Brahim Djamel Kessali, d’assurer l’intérim, indique un communiqué de la Présidence de la République.

Haro sur le ministre des Finances donc ! Est-ce la réponse à une question structurelle ? Manifestement c’est la seule trouvée par le locataire d’El Mouradia.

« En vertu des dispositions de l’article 91, alinéa 7, de la Constitution, et après consultation du Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a signé, ce jour, un décret présidentiel mettant fin aux fonctions du ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, et chargé le Secrétaire général du ministère des Finances, Brahim Djamel Kessali, d’assurer l’intérim », lit-on dans le communiqué.

Le verdict est donc tombé sur Raouya. Viré ! Il essuie les plâtres d’une gestion à la petite semaine du gouvernement et des hautes affaires de l’Etat. Désormais un ministre est viré presque tous les trimestres. Tout le monde est incompétent sauf le premier des dirigeants. Le dernier en date est Aïssa Bekkai qui a été viré en mars du ministère des Transports.

Quelque chose a-t-il changé dans ce département comme dans les autres ? Rien. Le limogeage du ministre des Finances est un cautère sur une jambe de bois. La situation ira en s’empirant car les bonnes volontés et les compétences sont soient écartées ou poussées à fuir le pays. L’économie est à l’arrête depuis 2018. Les seuls secteurs qui fonctionnent est celui de la justice et le ministère de l’intérieur. Deux instruments actionnés pour mâter le peuple et ses velléités de liberté et de justice. Dans quelques mois d’autres ministres seront virés, mais l’écosystème politico-économique restera encalminé car les méthodes sont mauvaises et surannées. Et leurs concepteurs sont prisonniers d’un autre temps.

Sofiane Ayache 

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