Le procureur de la République près le Tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a requis lundi une peine de dix ans de prison ferme assortie d’une amende de deux millions de dinars à l’encontre des anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, poursuivis pour des chefs d’accusation liés à la corruption dans l’affaire du groupe « Amor Benamor ».
Les deux anciens ministres qui ont marqué l’ère Bouteflika sont encore au centre d’une affaire de corruption. Tout aussi important qu’était leur rôle, c’est à croire que tout ce qui était lié à la corruption tournait autour de ces seuls deux anciens premiers ministres.
Ainsi le procureur de la République a également requis, 10 ans de prison contre Ouyahia et Sellal. Dans la même affaire, une peine de six ans de prison ferme assortie d’une amende de deux millions de dinars a été requise à l’encontre de l’ancien ministre de l’Agriculture, Rachid Benaissa.
Il a en outre requis une peine de dix ans de prison ferme assortie d’une amende de huit (8) millions de dinars à l’encontre des propriétaires du groupe, Laïd et El-Hadi Benamor, et une peine de huit (8) ans de prison ferme à l’encontre de Sami Benamor.
Des peines allant de deux à six ans de prison ferme ont été requises contre les autres accusés dans cette affaire et une amende de 32 millions de dinars à l’encontre des sociétés incriminées.
Les accusés dans cette affaire sont poursuivis pour dilapidation de deniers publics, blanchiment d’argent, obtention d’indus avantages et exploitation illégale de terres agricoles. Avec APS