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Aksel Bellabbaci, conseiller de Ferhat Mehenni, convoqué par la police française

Aksel Bellabbaci

Aksel Bellabbaci, cadre du MAK, réfugié en France.

En réponse à « un mandat d’arrêt international » lancé par la justice algérienne, le conseiller de Ferhat Mehenni, président du MAK, a été convoqué par la police française.

Après avoir reçu une convocation pour se présenter ce jeudi matin au commissariat du 17ème arrondissement, Aksel Bellabbaci a découvert qu’un « mandat d’arrêt international avait été émis contre lui par le régime algérien ».

Dans un communiqué rendu public ce 20 juin, le président du MAK, Ferhat Mehenni révèle que son conseiller «Aksel Bellabbaci a été convoqué ce 20/06/2024 par la police française en exécution, selon le motif de la convocation, d’un mandat d’arrêt international émis par l’Algérie».

Le président du MAK qui se montre serein estime que «le caractère fantaisiste des accusations algériennes portant sur les incendies de l’été 2021 sera enfin mis en évidence».

La même source ajoute que «le dossier est vide mais la justice française est tenue d’examiner la demande algérienne.»

Ferhat Mehenni accuse «les services algériens d’avoir incendié la Kabylie le 8 août 2021, pour incriminer le MAK» afin, ajoute-t-il de «justifier à posteriori son classement arbitraire, trois mois auparavant, en tant qu’organisation terroriste».

Le président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) ajoute que «la justice française, jalouse de sa propre indépendance, aura enfin à connaître des faits qui lui sont soumis».

Ferhat Mehenni conclut : «Nous attendons, confiants, la décision judiciaire la plus conforme à la vérité des faits et à l’innocence d’Aksel et de l’ensemble du MAK».

Aksel Bellabbaci a été condamné à mort par la justice dans l’affaire des incendies de Kabylie. Comme 49 jeunes de la region de Larbaa Nath Irathen. Son eventuelle extradition voudrait dire sa condamnation à mort.

Il faut rappeler ici que Ferhat Mehenni lui-même ainsi que de nombreux militants du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie sont condamnés à la peine capitale par des tribunaux algériens après de lourdes accusations : terrorisme, incendies en Kabylie, atteinte à l’unité nationale…

Yacine K.

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