6 mai 2024
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Alger fermée et appels à la désobéissance civile

DISSIDENCE CITOYENNE

Alger fermée et appels à la désobéissance civile

Deux faits majeurs marquent ce 24e vendredi de la dissidence citoyenne; Alger a été encore une fois hermétiquement fermée aux Algériens des autres wilayas. Et pour la première fois des slogans appelant à la désobéissance civile sont lancés par les manifestants.

« Le peuple veut l’indépendance », « C’est vous ou nous, nous n’arrêterons pas ». Le slogan lancé par les manifestants ne souffrent aucune ambiguïté. Ce vendredi 2 août signe l’annonce d’une nouvelle tournure dans la lutte entre le mouvement de dissidence populaire et le pouvoir représenté désormais par Ahmed Gaïd Salah. 

Les interdictions de l’emblème amazigh et les arrestations massives de ses porteurs ne suffisent plus. La tension est à son acmé. Un raidissement autoritaire se fait sentir de plus en plus. Signe d’un manque d’imagination du pouvoir désormais à court de solutions et incapable de donner une autre réponse aux Algériens hors une gestion sécuritaire de la dissidence.

Les perspectives d’un dialogue serein ayant capoté après les dernières oukases du chef d’état-major contre les préalables de Karim Younès et son instance de dialogue, les manifestants se sentent obligés de passer à un niveau supérieur de la lutte.

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Outre Gaïd Salah et Bensalah copieusement critiqués, Karim Younès et son instance de dialogue sont aussi largement dénoncés par les manifestants.

Il est vrai que les millions d’Algériens pacifique dans les rues n’intimident plus les tenants du pouvoir depuis quelques semaines. ces derniers ont misé depuis la fin du printemps sur l’épuisement du mouvement à la faveur du ramadhan, puis sur la démobilisation due à la saison estivale.

Cependant, malgré la diminution du nombre de manifestants dans les rues, leur plan a tourné court. La mobilisation est intacte et la détermination des manifestants renforcée semaine après semaine par les louvoiements, menaces et filouteries que le pouvoir en place déploie contre le mouvement de dissidence.

Le fait saillant à retenir c’est qu’à force de menace, de mépris et de jusqu’au-boutisme, le mouvement risquerait de se radicaliser et de prendre une tournure qu’il serait difficile à contenir. 

Auteur
Yacine K.

 




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