27 avril 2024
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An 5 du Hirak : Amnesty International appelle à la protection des droits humains en Algérie

Les autorités algériennes devraient veiller à ce que la législation nationale, en cours de révision après la Constitution de 2020, aboutisse à un système national de protection des libertés fondamentales conforme aux normes internationales, a déclaré Amnesty International, ce jeudi 22 février, à l’occasion du 5e anniversaire du Hirak.

L’organisation a constaté des signaux positifs en matière de droits humains ces dernières années, bien que certaines préoccupations persistent.

La Constitution de 2020 garantit les droits à la liberté d’association et de manifestation marquant, ainsi, une rupture en instituant le système déclaratif pour ces libertés ainsi que la création de l’observatoire national de la société civile.

En mars 2023, l’Algérie s’est engagée formellement en faveur d’un renforcement des droits humains en acceptant un nombre important de 216 recommandations à la suite de son examen périodique universel devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.

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La visite de rapporteurs spéciaux des Nations Unies dans des domaines cruciaux témoigne d’un réel changement, la dernière visite du rapporteur sur la liberté d’expression remonte à 2011. Les rapporteurs Clément Voule sur la liberté d’association et de manifestation et Mary Lawlor sur la situation des défenseurs des droits humains ont effectué une mission en Algérie respectivement en septembre et décembre 2023.

« À la suite de la révision de la Constitution en 2020 et des derniers engagements avec les instances du Haut-Commissariat aux droits humains, d’autres réformes sont attendues afin d’assurer une mise en œuvre effective et cohérente des droits à la liberté d’expression, d’association et de manifestation » a déclaré Hassina Oussedik, directrice d’Amnesty International Algérie.

Malgré ces progrès, il est crucial de reconnaître que des manquements graves aux droits et aux libertés subsistent, entravant la dynamique engendrée par ces avancées.

« La libération de tous les détenus d’opinion à l’occasion du 5e anniversaire du Hirak serait un geste fort », affirme Hassina Oussedik, directrice d’Amnesty International Algérie

« La libération de tous les détenus d’opinion à l’occasion du 5e anniversaire du Hirak serait un geste fort. Cette démarche est incontournable pour créer un environnement propice à l’exercice du droit à la liberté d’expression, d’association et de manifestation par toutes les algériennes et tous les algériens. » a déclaré Hassina Oussedik.

Après l’acquittement d’au moins 107 détenus d’opinion depuis janvier 2023, selon le CNLD, Amnesty International appelle les autorités algériennes à libérer toutes les personnes détenues pour l’exercice de leur liberté d’expression, d’opinion et d’association

L’organisation exhorte également les autorités algériennes à promulguer les nouvelles lois, notamment celles relatives aux associations et aux manifestations, en adéquation avec les amendements constitutionnels et les standards internationaux pour protéger les défenseurs des droits humains dans l’exercice légitime de leur mission.

Amnesty International encourage les autorités à considérer les associations et les défenseurs des droits humains comme des partenaires.

« Il est important que les autorités favorisent le dialogue et le partenariat avec la société civile dans toute sa diversité, y compris ses voix dissidentes, pour une participation significative de cette dernière dans la mise en œuvre des engagements internationaux pris par l’Algérie au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU en mars 2023. » a déclaré Hassina Oussedik.

A. I

3 Commentaires

  1. Tres tres bientot, il va vous falloir payer des droits d’auteur a la compagnie qui a gere’ ce texte. Avez-vous lu et compris les conditions d’utilisation? Biensur que non.

    Tout commence a la religion d’Etat, c.a.d. un boukhnouna quelque part qui decide votre conscience. La pense’e n’est que l’expression de cette conscience. Oooops, Cette expression, elle-meme est conditionne’e, a l’usage de la langue Arabe. Aussi, dans la meme langue, un certain Aissa affirme qu’il est fils de dieu, en langue Arabe SVP, des lors que le bon dieu a tout cre’e a son image, impliquant ainsi l’absence de difference entre toutes les creations de dieu. 500 ans plutard, chez-nous meme, un des notres formalisa ces declarations. Toute l’Afrique du nord se retrouva en guerre pour valider les theses d’un des leurs, qui sera aussitot reconnu Auteur et pere de l’Eglise Chretienne Occidentale. Cette philosophie, qui est NOTRE HERITAGE CULTUREL ET DONNE FORME A NOTRE SPIRITUEL COLLECTIF, c.a.d. IMAGINAIRE. Cet imaginaire, se retrouve 2 siecles plutard, pas seulement contredit, mais COMBATTU chez-nous meme. Les agresseurs ne sont autre que les Arabo-Musulmans d’Orient.
    Ceci est un fait d’histoire. Je ne fais que le rappeler et relativiser par rapport a celles et ceux qui en ont droit, pas seulement de pratique mais d’APPROPRIATION. Cette appropriation, je l’exerce quotidiennement partout dans le monde a l’exception des pays ou les Arabo-Musulmans detiennent le pouvoir politique. J’en convient qu’il en soit ainsi en Arabie, ou ils previlegient/protegent leur heritage. Mais qu’en est-il chez-moi, a Souk-Ahras meme?

    Pour le reste du monde qui ne nous a qu’empreinte’ cet heritage, c’est BIZARRE, pour nous-autres, ce ne peut etre qu’un CRIME. Ce l’est pour moi.

    C’est une agression pure – de ma conscience, de son authenticite’, de sa liberte’ d’existence et d’expression. C’est un oximore que de parler ou pretendre a la pratique de democratie, tandis que vous enfermez la conscience des Algeriens dans la prison de leurs pires ennemis auquels vous cherchez a les assimiler.

    Si vous prettendez un devoir de protection de la conscience des Algeriens, alors il faudrait combattre l’Arabo-Islamisme de la meme maniere que vous avez combattu l’hydre qu’il a produit.

    Si vous prettendez la defense de la liberte’ de conscience, alors il faudra arreter de sponsoriser l’Arabo-Islamisme au depourvu des langues et croyances Algeriennes.

    Si vous prettendez la justice et la democratie populaire, alors il faudrait rectifier les torts que votre regime a inflige’ a la societe’ Algerienne, en imposant un Arabo-Islamisme retrograde, au prix de leurs besoins de developements pour rattraper des siecles de retard inflige’ par les agressions successives depuis le 8eme siecle.

    La Constitution ou du moins la Doctrine Constitutionnelle de l’ALN sur ce point est La Liberte’ de Conscience.

    Un peu de pudeur, a la fin !!!

  2. Vous pouvez mettre les textes que vous voulez, vous aurez le même résultat ! Sans alternance au pouvoir réglée par de vraies élections, dans un vrai pluralisme non contraint hormis par ce que dicte la loi d’une justice indépendante -, vous aurez toujours les mêmes cocos au pouvoir… Et le niveau de ces cocos continuera de creuser au dessous de l’abîme.
    Le souci est que la démocratie n’est pas exportable comme on veut nous faire croire. Vous êtes oriental dans la caboche, prenez un sultan ! N’est ce qu’il vous. Y a pas mieux pour vous. Et l’Algérie, hormis les bouts de berberité, est orientale, orientalisée depuis les turcs.
    Il ne s’agit pas de remettre en cause la souffrance des gens, notamment matérielle; mais les hirakistes ne remettent pas en cause les fondements qui nous ont mené de 54 à Tebboune. Ils fréquentent les mosquées payées par Tebboune, ils écoutent les prêches des imams Tebbounis, ils envoient leurs enfants tous les jours écouter les prêches des instits tebbounis, ils prennent les bouts de pains que Tebboune daigne leur donner de temps en temps, ils sont heureux de se prosterner dans la même direction que Tebboune, ils s’offusquent comme Tebboune du sort des palestiniens jamais de leurs frères de sang kabyles, mozabites et autres touaregs et j’en passe, ils haïssent dans le même élan l’occident, ils ont les memes aversions, les mêmes penchants, les mêmes rêves, … Bref, au fond, comme dit la blague, ils sont tous prêts à être Tebboune à la place de Tebboune même si, parfois, ils le font avec les intentions les plus sincères. Et c’est justement là le vrai problème (dirait Mas Hend) : ils ne savent pas que ce qu’ils faut est une rupture profonde culturelle et (j ajouterais) économique : que faire se peut, ne pas lier son sort aux marchés publics et autres fonction publique et tout le reste.

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