Trois organisations (une Alternative Démocratique en Algérie, Riposte Internationale et Révolution du Sourire) appellent à un rassemblement le 19 mars à 17h devant le consulat d’Algérie à Paris Nation.
Le 19 mars, date historique du cessez-le-feu marquant la fin de la colonisation française, est célébrée cette année dans un contexte particulièrement troublé. L’Algérie et la France, qui ont signé les accords d’Évian, sont aujourd’hui engagées dans une guerre diplomatique sans précédent.
Jamais l’histoire mal digérée entre les deux pays n’a été autant instrumentalisée, jamais autant d’algérophobie ne s’est exprimée d’un côté, et jamais, de l’autre, l’Algérie n’a autant dilapidé la grandeur de son capital symbolique révolutionnaire entre les mains de ceux qui se sont imposés comme ses représentants officiels.
Contrairement à ce qui est mis en lumière, les atteintes aux droits fondamentaux en Algérie ne se limitent pas à l’emprisonnement de Boualem Sansal. Des centaines de citoyen.nes sont injustement emprisonnés pour un simple post, un hashtag, un acte de solidarité. La répression ne date pas de quelques semaines : elle broie, depuis des années, des milliers de vies dans une indifférence complice.
Au fil des décennies, la relation algéro-française a périodiquement connu des tensions. La séquence actuelle en est l’une des plus aiguës. Derrière les postures officielles, des jeux occultes expliquent sa nature crisogène.
On évoque des révélations sur les privilèges octroyés aux décideurs algériens, mais dans les faits, peu de choses encore transparaissent. Biens mal acquis, passe-droits, statuts d’exception : la nomenklatura algérienne et ses familles ont plus bénéficié de ce qui relève d’une tactique d’un deal que de la rigueur attendue d’un État de droit.
Alors que de nombreux non ayants-droit proches du régime sont bénéficiaires d’un passeport diplomatique exempt de visa, la liberté de circulation aux frontières n’est plus garantie aux autres citoyens algériens, générant de l’appréhension à chaque voyage. Nombre de militants de l’opposition établis à l’étranger font l’objet de menaces et de chantage pour renoncer à leur activité politique pacifique en échange du respect de leur droit à la liberté de circulation.
En cette date symbolique, nous dénonçons les privilèges scandaleux dont jouit en France l’élite du régime algérien, avec la complaisance traditionnelle des autorités françaises. Nous réaffirmons notre espérance d’une relation claire et apaisée entre l’Algérie et la France : une relation d’État à État, fondée sur la transparence et l’intérêt commun, et non sur des compromissions et des faveurs indues.
Nous appelons à un rassemblement ce 19 mars 2025 devant le consulat d’Algérie à Paris Nation, à 17 h, pour :
- La libération de tous les détenus d’opinion
- Le respect de la garantie de la liberté de circulation aux frontières
- Une transition démocratique et l’instauration d’un État de droit respectueux des libertés
- La fin des privilèges honteux et abusifs de la caste au pouvoir et de la gestion par la corruption
- Une diplomatie légitime, au service du peuple et œuvrant pour ses intérêts
- Une relation entre l’Algérie et la France apaisée, tournée vers l’avenir sans renier le passé et œuvrant dans l’intérêt mutuel des deux pays
Signataires
Pour une Alternative Démocratique en Algérie – Riposte Internationale – Révolution du Sourire
L’espoir n’est pas un Plan. Il faut commencer a faire du bruit et a demander un statut particulier, aupres des Instances Internationales – qui disposent des Rapports qu’ils ont develope’s eux-meme. Un tel statut peut etre formule’ a Bruxells, qui contraindrait tous les pays de l’UE a arreter de financer cette bande de mafieux, qui sement le meutre chez-eux !
J’approuve. Mais je n’ai qu’un seul conseil à donner à la diaspora : coupez le cordon avec l’Algérie. Il n’y a rien à attendre de ce régime et il faut bien le dire : après 63 ans d’école coranique, de prêches islamistes, ils ont réussi à faire d’une grande partie de la société le principal facteur d’opposition à une transition démocratique. Il ne faut pas avoir peur de se le dire : ils ont fait de nous un peuple de gros cons. Il y a deux Algérie et la solution ne peut être que la partition