Le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida, wilaya d’Alger a levé le contrôle judiciaire imposé au journaliste Saïd Boudour, Kadour Chouicha (vice-président de la LADDH), Djamila Loukil (journaliste) et d’autres.
Après presque 30 mois de détention provisoire, Mustapha Guira, Yasser Rouibah et Tahar Boutache, retrouvent leur liberté à l’issue d’un procès durant lequel ils ont été acquittés. Sofiane Rabiai est détenu dans un autre dossier. Ainsi soit-il ! Des Algériens condamnés, embastillés puis relaxés comme si de rien n’était. comme si l’emprisonnement est un séjour de villégiature.
Le procès de plusieurs militants pacifiques s’est ouvert ce dimanche 03 décembre, devant le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida. Ce procès est marqué par une présence symbolique, à son ouverture, de la rapporteuse de l’ONU, Mary Lawlor, et de l’absence de Yahia Makhiouba, dont l’ombre plane dans le tribunal. Pourtant, le nom de Yahia Makhiouba figurait dans la liste des personnes et des « entités terroristes » et faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Il est d’ailleurs condamné à de lourdes peines dans plusieurs dossiers, alors qu’il a fait un signe de présence le 06 novembre 2023 pour repartir et retourner à Paris sans qu’il soit inquiété.
Il est question de tortures. Le journaliste Said Boudour et Yasser Rouibah ont raconté ce qu’ils ont subi comme actes abominables et abjects dans les locaux de la police et dans le centre de DGSI d’Oran.
Le procureur avait requis 20 ans de réclusion criminelle à l’encontre de tous les détenus, en l’occurrence Mustapha Guira, Yasser Rouibah, Sofiane Rabiai et Tahar Boutache.
Donc ils n’ont rien fait. Alors pourquoi ne pas remplacer leurs cellules de prison par ceux qui les ont condamnés a tord ?
Liberer tous les otages Kabyles!