AccueilPolitiqueArbitraire. Mohand Taferka condamné à deux ans de prison

Arbitraire. Mohand Taferka condamné à deux ans de prison

Le tribunal criminel de Dar El Beida a condamné ce mardi Mohand Taferka à deux ans de prison ferme et à 50 000 dinars d’amende.

Mohand Akli Barrache dit da Mohand Teferka a été condamné à deux ans de prison ferme pour « atteinte à l’unité nationale ». Le ministère public a requis 15 ans de prison. Rien ça contre ce vieux militant de 74 ans qui n’a ni volé, ni tué, ni trahi l’Algérie.

Ce vénérable militant associatif est donc une terrible menace pour l’unité nationale dans la « nouvelle Algérie » chère à Abdelmadjid Tebboune.

Da Mohand Taferka, président de l’Association Taferka de Montreuil (région parisienne), est détenu depuis mercredi 15 novembre 2023 à la prison de Koléa.

Après être entré en Algérie, il a été empêché le 27 avril 2023 de rejoindre la France. L’innommable machine de l’arbitraire a été actionnée par des mains noires pour le broyer. Entendu par le juge, il la été placé sous mandat de dépôt avant d’être envoyé à la prison de Koléa où croupissent déjà des dizaines de détenus d’opinion. Mohand Taferka est connu pour être un militant impénitent de la cause amazighe. Son association a accueilli tout ce que compte la culture amazighe de meilleur.

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La justice a choisi de rendre son inqualifiable verdict le jour anniversaire de l’assassinat de Matoub Lounès, autre grande figure de la cause amazighe.

Yacine K.

9 Commentaires

  1. Permettez moi de corriger ici” le Tribunale arbitraire de Dar El-Beida” comment condamner un homme de culture et de paix parceque il est défenseur de la cuture Kabyle et Amazigh en général?

  2. Le discrédit politique est total. Reste juste la stratégie pour en finir avec ce colonialisme intérieur. Le pacifisme, c’est le moyen le plus productif dans la mesure où il permet la réflexion continue, alors que la violence, paradoxalement, donne de l’oxygène au régime, qui vit des magouilles.
    L’erreur la plus grave, qui a aidé le régime, est certainement le culte de la personnalité qui dévie l’objectif collectif et le subordonne aux intérêts individuels, ce qui rend dysfonctionnels les partis verticalisés. La formule des ARACHES ou Arch – le mouvement citoyen – a rendu central la nature du procédé : l’individu et son apport sont importants, le collectif vit de la symbiose des deux. Dès que la chaine de valeur est rompue, vous sortez du cadre et vous pliez le collectif aux intérêts de la personne.

  3. Ce régime, honni et mafieux, ne s’embarrasse ni du collectif et encore moins de l’individu! Sinon, comment peut-on priver de liberté un homme aussi respectueux des libertés individuelles et collectives.
    Pour avoir vécu la dictature de ce régime depuis Boukharouba, j’ai bien l’impression que sa composante actuelle (issue de l’éclatement de celle de Bouteflika) est la pire de toutes!

  4. Malade et fatigué depuis de longs mois déjà, Dda Muhend projetait de prendre une retraite plus que nécessaire dans le sud de France avec son fils et sa petite famille. Il attendait juste que le local municipal de l’association ‘Taferka’ puisse être repris par un éventuel homme ou femme de culture, pour continuer l’épanouissement de la culture Amazigh.
    Homme affable et courtois, il ne dérogeait jamais aux règles de bienséance, en accueillant ses invités ou les gens de passage dans son association, à la senteur du thé qu’il préparait. Il ne posait aucune condition à la mise à disposition de son local, si ce n’est le sourire et la courtoisie des demandeurs.
    Dda Muhend est bien descendu vers le sud… mais il est allé un peu trop loin. Il a même traversé la méditerranée, pour se retrouvé, confiant, dans les filets des ‘prêcheurs’ d’Hommes probes et dignes. Il s’est vite retrouvé dans le cageot-koléa pour de longs mois, à l’ombre des griffes de ‘l’Algérie El Djadida’… lui, qui ne demandait rien d’autre, qu’à vivre à l’ombre de son figuier.
    Décidément, l’âge, la maladie, n’ont jamais de prise sur cette engeance qui squatte ce pays depuis ce qu’on appelait ‘indépendance’. Mais cette ‘indépendance’ va durer jusqu’à quand ? Plus ces indus occupants (et le indus est de trop) vieillissent, plus ils deviennent voraces et féroces ! Ils perdent chaque jour de leur fierté, de leur bon sens, de leur semblant d’humanité… croyant dur comme fer, qu’on enfermant des vieilles personnes intègres et dignes, ils pourront se perpétuer ad vitam æternam sur ce trône chancelant. Beaucoup de tyrans, beaucoup plus robustes que ces croulants, ont tenté cette piste. TOUS ont eu une chute fracassante. Alors les Tebboune-Chengriha, soutenus par la corde du pendu… faut bien que justice se fasse un jour.

  5. Ils sont bien malins estprovocateurs de bien choisir la date du 25 juin pour condanner da Mohand et de choisir le 29 juin pour l inauguration du nouveau stade kabyle le 29 juin par sir teboune.,.,…

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