Le tribunal criminel d’appel à Alger a prononcé, lundi, des peines allant de la peine capitale à l’acquittement dans l’affaire du meurtre de Djamel Bensmaïl en août 2021 à Larbaâ Nath Irathen dans la wilaya de Tizi Ouzou et qui concerne 94 accusés.
Ce lundi matin, c’est l’abattement parmi les avocats des individus accusés de participation à l’assassinat du jeune pacifiste Djamel Bensmaïl. 38 peines capitales, six personnes condamnées à 20 ans de prison. Une à 10 ans de prison ferme. 15 à 3 ans de prison ferme. Et 27 prévenus ont bénéficié d’acquittements.
La peine capitale a été prononcée à l’encontre de 38 individus accusés d' »actes terroristes » et subversifs attentatoires à la sécurité de l’Etat, à l’unité nationale et à la stabilité des institutions », du « délit de participer à un homicide volontaire avec préméditation, du délit de complot, du délit de la mise à feu volontaire des forêts ayant entrainé la mort de plusieurs personnes, du délit de torture et de discours de haine ». Les chefs d’inculpation sont aussi longs que certains verdicts particulièrement insoutenables.
Par ailleurs, 27 accusés ont été acquittés tandis que des peines allant de 3 à 20 ans de prison ferme ont été prononcées à l’encontre des autres accusés.
L’assassinat de ce jeune militant pacifiste venu de Miliana aider pendant les incendies qui ont ravagé la Kabylie en 2021 a jeté l’émoi dans cette région et au-delà. Personne n’a compris comment Djamel Bensmaïl a été arrêté puis retiré d’un véhicule de la police pour le laisser entre les mains d’individus fous furieux.
LM./APS