Le titre est certes provocateur mais exprime l’idée principale de l’auteure qui veut montrer que les Berbères tiennent des Juifs, le terme « Sion » servant, à peine à masquer ce rapprochement.
Madame Hafsa Kara-Mustapha se propose de nous faire comprendre ce qu’est le berbérisme et ses origines. Sa thèse recycle les vieux clichés d’une paternité de la France coloniale sur la naissance de la revendication culturelle berbère. Il n’est pas besoin de revenir sur cet épisode très documenté du nationalisme algérien qui a vu les militants nationalistes berbéristes, originaires de Kabylie, vilipendés et accusés de trahison pour ne s’être pas pliés à la ligne officielle du MTLD de Messali Hadj. Ligne qui prônait une identité algérienne reposant exclusivement sur la doctrine arabo-islamiste.
Mme Kara-Mustapha sans paraître avoir compris ce qu’avait été le mythe kabyle (ou arabe) le présente comme une pièce à conviction pour appuyer ses dires. Elle fait preuve d’originalité si on peut qualifier d’originale l’affabulation qui consiste à considérer le mythe du kabyle « blond aux yeux bleus » comme la résonance d’un métissage entre les Kabyles et les Pères blancs. Autrement dit, l’auteure explique ces caractéristiques physiques comme la résultante d’un lien biologique unissant les premiers aux seconds par la suite d’abus sexuels dont se seraient rendus coupables ces religieux. Mais à la vérité, ce mythe a préexisté à ces missionnaires chrétiens.
Le mythe en question fait dériver les Berbères directement des populations européennes ayant migré en Afrique du Nord dans les temps les plus reculés. Il s’ensuit donc que l’auteure se trompe en considérant comme réel ce qui relève du mythe.
L’auteure doute du fait même que le tamazight soit la langue des autochtones. Outre l’exigence d’une explication, l’auteur nourrit des soupçons quant à l’historicité du nom « Amazigh », d’où vient-il s’interroge-t-elle.
Je pourrais lui répondre en disant qu’il vient des populations berbères. Le mot « Amazigh » est attesté traditionnellement dans l’ensemble des communautés berbérophones du Maroc (Chleuhs, Rifains et Berabers) ainsi que dans l’Oasis du sud oranais, en Algérie. L’usage ne date pas d’aujourd’hui. Les mots « Amazigh » pl. « Imazighen » sont des endonymes, c’est-à-dire des noms qu’utilise la population concernée pour se désigner elle-même. Les populations non berbérophones utilisent d’autres noms (exonymes) pour désigner les groupes n’usant pas de la même langue . Cet aspect des choses existe dans toutes les cultures du monde.
Ainsi, les Français appellent « Allemands » les habitants de l’Allemagne alors que ces derniers se désignent eux-mêmes par le terme de « Deutsche ». Les Arabes appellent les Autrichiens « al-Namsawiyun » alors que ces derniers se dénomment eux-mêmes österreichisch, etc.
Les différents groupes berbères utilisaient et continuent d’utiliser concurremment à leur nom local, celui qui leur est appliqué par les Arabophones. Le Chleuh se dénomme lui-même, soit « Amazigh », soit « Achelhi ». Le Rifain « Amazigh », ou «Arifi » etc. Il faut ajouter que, pour leur part, les Touaregs emploient, selon les régions, les mots « Amajegh », « Amachegh » ou « Amahegh ». Il s’agit, au fait, de déclinaisons phonétiques différentes du même mot « Amazigh » en usage dans les régions septentrionales. Aussi l’Amajegh », l’Amachegh ou l’Amahegh dénomme-t-il respectivement sa langue tamajegh, tamahegh et tamachegh, ce qui est l’équivalent de tamazight.
Concernant l’Algérie du Nord, le nom « Amazigh » devait tomber en désuétude certainement à l’arrivée des Français. Ces derniers avaient fait grand usage d’une dénomination d’origine arabe pour désigner les communautés berbérophones : « al-Qbay’il » qui donnera « Kabyles ». Néanmoins, les premiers écrits des anthropologues français du 19e siècle, signalent outre, le Maroc, l’usage du terme « Amazigh » dans les Aurès en Algérie, au Djebel Senned en Tunisie, et à Nefoussa en Libye.
S’il n’est pas signalé en Kabylie, le mot subsiste toutefois, sous forme de trace, puisqu’il est porté par une famille élargie chez les Aït Waghlis dans la région de Sidi-Aïch. Probablement, l’usage de ce mot a dû décliner en Kabylie du fait de la généralisation de l’emploi du mot « Leqbayel » et le recours de plus en plus rare au nom d’ « Igawawen » (Zwawa en arabe) par lequel les habitants de la région s’auto-désignaient.
Quant à l’étymologie du mot « Amazigh », elle est suffisamment connue. En tazenatit du Gourara, « Amazigh » signifie Berbère « blanc» pour marquer la différence avec les agriculteurs « noirs » de condition quasi servile. Ailleurs, au Maroc et chez les Touaregs, il a une signification similaire : « homme libre » « homme noble » par opposition à l’homme vassal.
De plus, l’usage des termes « amazigh », « tamazight » est attesté par les sources arabes. En plus d’Ibn Khaldoun qui évoque au 14e siècle un ancêtre des Berbères du nom de « Mazigh », Léon l’Africain au 16e siècle parle, je le cite de « cinq peuples [berbères] qui sont divisés en centaines de lignées et en milliers de demeures, utilisent une seule langue qu’ils appellent communément awal amazigh, ce qui veut dire langage noble. » L’autre source qui remonterait à la période allant entre le 10e et le 13e siècle est le Kitāb al-barbariyyala (Livre de la langue berbère) connu aussi sous le nom de la Mudawwana, un manuscrit arabo-berbère dans lequel il est clairement mentionné le mot tamazight tel qu’on le connaît aujourd’hui. Dans ce manuscrit découvert à Djerba, en Tunisie, le tamazight est opposé à tasarghint (langue sarrazine), terme par lequel les anciens Berbères désignaient la langue arabe.
Tout se passe comme si Mme Kara-Mustapha est dérangée par tout ce qui fonde la culture berbère. Elle va au-delà du rejet assumé de la reconnaissance officielle du tamazight par les États marocain et algérien.
Elle dépouille les Berbères de tout ce qu’ils possèdent. La robe kabyle serait une invention française, l’artisanat berbère ne serait pas berbère mais yéménite, Tariq Ibn Ziyad ne serait pas berbère mais arabe, Yennayer ne serait pas une fête amazighe, mais iranienne. Le Nouvel An berbère serait, selon elle une usurpation de « Norouz, sic », « le Nouvel An persan, sic ». Cette fête dit l’auteure a été introduite en Algérie « par des soldats kurdes engagés dans l’armée ottomane ». Ces informations sont fausses, l’auteure s’adonne tout simplement à un révisionnisme historique fantaisiste car pour ne prendre que Yennayer tout le monde sait que cette fête remonte à l’ère préislamique. On sait qu’elle était célébrée à Andalus. Le poète andalou Ibn-Quzman (mort en 1160) a laissé des pages émerveillées concernant les réjouissances données lors de cette fête à Cordoue, à l’époque des Almoravides.
Enfin, l’auteure reprend à son compte le mythe médiéval de l’origine yéménite des Berbères. Je suis sidéré par son obstination à valoriser la culture orientale que les Berbères auraient délaissée, et à considérer la berbérité comme une déviation par rapport au modèle fantasmé du paradis perdu.
L’impression que laisse cet ouvrage après lecture c’est qu’il tente de faire admettre sous forme d’une démonstration une expression sentimentale de l’auteure qui rejette l’identité et la culture berbères et qui s’échine à dénier aux Amazighs tout rôle historique.
Larbi Graïne, auteur du site mediaperso.org
Berbère de Sion. Ère du faux et mensonges d’États de Hafsa Kara-Mustapha, Éditions Ka’, Tunis, 2022.
Il faut, comme disait Chateaubriand, faire l’économie de son mépris, car il y a tant de nécessiteux, telle cette obscure émule de Naima Salhi. Outre la volée de bois vert, bien méritée, que vous lui administrez, votre texte est pour chacun une documentation précieuse.
A une question que j’ai posée à une ribambelle de gamins venus scruter notre bivouac près d’un village de l’intérieur de Tunisie (années 90): connaissez vous les amazighs? La réponse d’un des gamins (10-12 ans) fut édifiante : ce sont des sauvages qu’on a exterminés! CQFD
Quoi qu’en dise cette pseudo écrivaine Tamazgha existe et a existé depuis des milliers d’années bien avant l’arrivée des bédouins envahisseurs au 7° siècle de l’ère chrétienne avec leurs mensonges et leur falsification éhontée de l’Histoire réelle là où ils passent. Des écrivains de caniveaux comme elle on n’en veut pas et elle devrait être poursuivie pour faux et usage de faux.
Iben moua je pense qu’au contraire, à lire la peine que se donne Larbi Graïne dont le prénom est révélateur avec un assourdisssant fracas ,et mal porté pour apporté la contradiction à Lla Hafsa, il m’est plus facile de croire notre Sainte-écrivaine qui porte le prénom d’une des épouse de nôtre vénéré prophète, et qui ne saurait donc mentir.
Alors que Lla Hafsa démoli habilement toute la mythologie berbère auto-légitimatrice en donnant à croire sur parole, avec des vérités d’Evangile, j’aurais dit si cela m’était permis sans offenser son noble prénom. Larbi Graïne s’est perdu à la recherche de son bois-vert pour la discréditer et faire plus de fumée.
Et encore, Lla hafas dans son infinie bonté, a euphémismé le titre de son Saint-ouvrage , car elle ne dit pas qu’en vérité c’est Iblis lui-même qui a ramené les berbères de Djihnama pour empêcher Sidna Okba d’étendre les lumières de l’Islam dans nos obscures contrées. D’ailleurs il suffit de llire la mythologie kabyle pour voir combien de fois le Boundyou les a puni en leur envoyant le corbeau, en transformant tousles habitants de Yakiurène en singes, en tortue, et je vous en passe.
Quant aux soit-disant arguments apportés par Mas Larbi Graïne ils démontrent au contraire que son contradicteur ne sait pas à quoi s’en tenir, sinon il n’aurait pas cherché à nous déstabiliser en nous donnant le torticolis.
Donc, moua , je dirai que Lla hafsa, cheylellah bourhanouha, a raison, ipicitou !
Autre argument massue : si le nom qu’elle porte est bien le sien, et non celui de son conjoint, Lla Hafsa serait, en outre, descendante de janissaire!
Elle ferai mieux de lire Ibn Khaldoun dans son livre El-Moukadima ,se qu’il a écrit sur les arabes . »ouachiyin » sauvage . leur vie est rythme par le chapardage ; et je rajouterai le mensonge , la trahison et en plus entre eux . Ils s ‘ attribue les connaissances ;scientifique ,philosophique des autre nations comme ibn Sina, Al Fârâbî sont perse et d’autre …. Tarik ibn ziad est AMAZIGH ,il a conquis l’Andalousie avec 12 000 combattants du Rif .; il l’ont fait disparaitre ; pour nous faire croire que c’est une conquête arabe . A Séville j’ai vue une fresque , ou le dernier calife Bou Abdil , remettre les clés de la ville à Maria la catholique à genoux SVP.
La Kheira ne pourra convaincre personne ,avec ses affabulations . Toute histoire renaitra de ses cendres , tant qu’il-y-aura des hommes et des femmes de culture . Soit nous somme du Yémen ,comment se fait-il que nous parlons pas la même langue ? . la médiocrité a envie l’espace publique . Fallait-il donne de l’importance à l’imposture ? . AZUL a Lafvav .
Le roman de Mme Hefsa que relate cet article dénote une indigence de culture générale indigne d’un romancier.
Passer son temps pour écrire un livre, serait-ce le temps de compiler un chiffon consacré à l’insulte, c’est être bonne pour l’asile. N’empêche que matériellement c’est rémunérateur dans ce pays car, d’une manière ou d’une autre, c’est soit comme il ne manque pas, soit une tout simplement l’œuvre d’une employée dévouée et honnête faisant son travail d’insulte racistes. Rien de nouveau sous le soleil.
Avec un peu de curiosité, les écrits décrivant le recrutement de supplétifs à l’époque turque parlent de certains faciès de «zwawi» aux yeux bleus. Ce n’est pas qu’une et ce n’est pas non plus le trait dominant; il en existe de tout temps.
Mme Hefsa peut charger à volonté les pères blancs de ce qu’on veut, mais pas de la fornication, en tout cas pas en Kabylie. Inutile donc de transposer les pratiques de la religion de Mme Hefsa sur la conduite des pères blancs.
Pour autant, il manque un cordon sanitaire autour de ce qui se publie dans se pays et la Kabylie. Il y a nécessité à ce que nos enfants ne lisent pas dans la langue dans laquelle ce publient toutes la majorité de ces saletés.
Aha Ken Thura, mwa j’ai qlq nuances sur ton assertion : »Inutile donc de transposer les pratiques de la religion de Mme Hefsa sur la conduite des pères blanc » amis là (j’entends par là le parallèle sexuel entre les deux dogmes) n’est pas le sujet.
mais là n’est le sujet
Evidemment que c’est le cœur du sujet, quand on y regarde bien. N’est-ce pas, par exemple, avec le coteau et son fourreau qu’ils comptent aujourd’hui proliférer et conquérir le monde, ces gens là ? C’est le noyau de leur atome.
Si le colonialisme a ce pouvoir de créer ex-nihilo un peuple entier, de le nommer et de le mettre sous la coupe de l’arabisme et de l’islam, il a surtout beaucoup plus de compétence pour créer le pays où réside Hefsa bent Mahomet. Ça, ce n’est pas du blabla du tout.
Azul Bonjour .Le dogmatisme qui est le trait principal des araabistes est bien connu pour peu que quelqu’un les ait fréquentés .je dirais même plus ,ce sont des esprits formatés au poin tels que toute objectivité leur est étrangère dans le débat qu’ils sont capable de vous dire que la lune brille plus que le soleil .mais je lui répondrai par un dicton du prophète en personne qui a ru ses propos ÷ Oh peuple arabe ,je suis issu de vous ,mais ,vous vous ne faites ne faites pas partie de ma communauté ÷ et juste un mot de plus ,avant de déverser sa haine sur nous ,elle ferait mieux de lire madame Hella Ouardi les secrets sur la mort du prophète et les califes maudits et la elle comprendrait de qu’elle grainé elle est issue .
Bonjour,
Ce livre je l’ai acheté, lu puis jeté à la poubelle. Nul sur toute la ligne. Aucune référence historique, juste un vomis de haine, même pas au niveau des palabres qu’on tient autour d’un café ou d’une bière, la fin d’un week-end.
C’est pur racisme et rien de plus. Ce qui est compréhensible, quand on se penche sur les origines de l’auteure (loin de moi toute attaque personnel. Je n’aime pas ça du tout, mais la vérité est la vérité) : elle porte un nom ottoman (est-ce le sien ou celui de son époux, peu importe). Et pour les curieux, voici un lien vers Wikipédia (il y en a sûrement d’autre sources outre Wikipédia, traitant de l’origine du Nom Kara-Mustapha :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kara_Mustafa
Vous voulez un conseil ? Ne faite pas comme moi. N’achetez surtout pas ce livre. C’est l’exacte copie de « mein kampf » d’un célèbre anti-sémite, raciste, nazi, dont je terrai le nom (avec un clin d’œil malicieux).
Allez-y, faites donc abattre toutes les foudres du ciel sur cette Sainte-Dame qui ne fait qu’essayer de réveiller vos consciences réfractaires et négatrices. Je parie que la majorité de ceux qui critique Lla Hafsa sont des descendants de cette ingrate de Kahina qui a combattu Sidna Okba, grâce à qui nous nageons dans le bonheur d’être musulmans.
Ohqarbi que moua depuis que j’ai arrêté d’être Kabyle je me sens mieux. Sauf que comme c’est congénital, ma kabylitose me récidive de tanzanta intempestivement , quand je croise des kabyles ou quand je lis le Matin-Dized où ils pullulent.
J’ai comme l’impression que le Matin-Dized ne publie que la littérature complotiste et négationiste berbériste, autrement il aurait fait état du magnifique ouvrage de Lla Hafsa au lieu de le donner en pâture aux molosses pro-berbéristes.
Il suffit de lire cet article pour s’apercevoir que son contradicteur ne puise que dans la littérature et des ouvrages de ces satanés kouffars qui ne rapportent que les anciens manuscrits kabyles apocryphes qui ne relatent pas kayfa fa3ala rebbana b’les Kabyles récalcitrants qui ont osé douter. Demandez donc a Urfan et à Kichi qui eux connaissent la vérité. Alors que Lla Hafsa assène des vérités quasi divines.
Heureusement, lhemdoullah ya rebbi, que la majorité des kabyles ont fini par se rendre compte de leur dangereuse dérive ethniciste et se sont tous convertis en acceptant l’arabisation et l’islam et en abandonnant la hideuse robe kabyle païenne pour la Sainte 3baya et le hidjab. De nos jours seuls quelques paganistes continuent à parler cette langue archaïque et persistent dans le déni de leurs vraies origines arabo-musulmanes. Alors que de grands intellectuels kabyles ,comme Mohcine Bellabas, Tabbou, ne parlent désormais qu’en arabe photovoltaïque pur, ou sont revenus à l’Islam de leur ancêtres comme Sadi,et comme toute la Kabylie maintenant. Même un ancien indépendantiste s’est rendu compte de sa dérive et est venu faire son coming-out unité-nationaliste à la raison, avec un clin d’oeil concupiscent vers »Alger » .
« Ohqarbi que moua depuis que j’ai arrêté d’être Kabyle je me sens mieux. » Attansiou! @ hend! ça te reviendra au glop, et à un moma inopportun. La résilience a ceci de terrible, qu’elle n’efface pas les souvinairs!
On sait qui nous sommes et on sait aussi que vous ne saviez pas qui vous êtes. Alors pensez ce que vous voudrez, ca nous est égal car on n’a rien a attendre de quiconque. Si vous pensez que vous réussierez a faire de la diversion sur les vrais problèmes du citoyen piétiné, vous vous trompez d’adresse. Et si nous desendions de Amar Bouzouar et après ?
Vite un test ADN pour Madame Hafsa Kara-Mustapha. Puis, on en discutera.
Ces pseudo écrivains francophones tendance arabistes font un travail de de construction de l’identité berbère et de l’histoire de l’Afrique du Nord.
Ils investissent maintenant le terrain en français qu’ils détestent tant pour mieux nous affronter à défaut de pouvoir nous combattre autrement vu l’ampleur du réveil de l’identité berbère à travers l’Afrique du nord.
Ils ne peuvent accepter ce fait accompli alors qu’ils pensait que l’Afrique du Nord est exclusivement arabe.
C’est le dernier combat de cette catégorie qui mènent une lutte négationniste en inventant des théories qui relève du fantasme voir de l’ignorance totale.
Ces personnages sans identité ont un énorme problème existentiel et ils sont prêts à tout comme des bêtes blessées.
Ces spécimens souffrent d’une haine et intolérance pathologique envers l’identité authentique de ce peuple qui demande une seule chose vivre sa langue et sa culture dans son propre pays.
Je pense ce n’est pas trop demandé.
Cette femme autant qu’intellectuelle et algérienne j’espère devrait partager cette revendication au lieu d’inventer théories et des mensonges sans fondements juste pour des raisons idéologiques qui rassure juste ses semblables.
C’est triste de voir une intellectuelle femme dépourvue de valeurs humaines et sans valeurs ajoutées pour le débat.
De grâce arrête d’écrire car ce livre est affligeant.
Je lui propose par contre d’écrire un livre sur arabe de sion, et ça sera peut-être crédible.
Madame toz! toz je vous invite d’aller consulter sur YouTube ce que dis un journaliste Saoudien Du Nom de Fahd-al Shamari .Se Mr Shamari crache des vérité aux Algériens et Marocains arabisés qui nient leurs amazighité . Il faut qu’un étranger vient nous dire ce que nous sommes . se Mr à apporter un démenti sanglant a vos propos fallacieux . Vous vous réclamer arabe et voilà qu’un de vos compatriote dénonce votre perversité .Mm vous êtes la riser intellectuelle qui l’ignorance à la place de la lumière . Notre histoire est enraciné depuis des siècles sur cette terre , nous avons comme témoins OLIVIER ET LE FIGUIS . un proverbe arabe madame dit :Le voleur et le menteur, il faut le suivre jusqu’a sa porte et il vous révèlera son mensonge ; alors madame toz toz vous êtes démasqué . Azul à IMAZIGHENS .
Une turque qui se prend pour le porte parole des ethnies en algerie. Son nom n’a rien de chez nous.
Merci pour l’écrit. Dont j’avoue n’avoir pas lu une seule ligne. N’ayant jamais entendu parler de cette dame ni de son livre, mais rien que son nom (toute une œuvre à lui seul) tout ça a piqué ma curiosité. Mme Hafsa Kara-Mustapha, rien que ce nom semble les frontières sans visa, vous faire passer la douane tête haute et avec les honneurs même si il est écrit sur votre front arrêtez moi. Avec un nom pareil pas besoin de passeport, pas besoin même de pièce d’identité. Le nom se suffit a lui même. On ne saurait l’inventer, ni limiter. Il est plus qu’une carte d’identité nationale, c’est une carte identité génétique de toute la nation, et un chapelet patriotique .
Donc, la curiosité comme unique motivation, je suis aller voir mais de préférence à la source ; car, qui saurait louer une œuvre sinon sa maman en présence éventuellement de ses tantes, ses oncles , ses frères et des sœurs. Et le net faisant bien les choses, je suis tombé nez-à-nez avec une vidéo youtube, de 7 minutes 33sec., Où justement, depuis Londres, Mme hafsa présentait son œuvre patriotique à son public subjugué d’administration et débordants d’espoir pour l’avenir.
Cependant, contrairement aux nombreux commentateurs enthousiasmés par son oeuvre qui tous voient une révélation, une vérité rétablie dont tous appellent de leur vœux à un large partage pour profiter au maximum de leur compatriotes endormis ( d’après eux) , et leur faire profiter donc de la bonne nouvelle : la vérité est révélée et le mensonge sera bientôt enseveli.
Il faut reconnaître tout de même que Mme hafsa a bonne bouille, une belle langue bien déliée et des doigts de fée. Sa ratatouille est bien mijotée, bien présentée; tous les ingrédients y étaient: de beaux morceaux de contre vérités de toutes couleurs mais tous bien apprêtés pour ravir les yeux et promettre monts et merveilles aux papilles, le tout agrémenté de quelques vérités bien admises et dosées avec justesse pour convenir à tous les palais.. C’est alléchant à première vue mais les fins gourmets ne sauraient se tromper, du premier coup d’œil verront que tout cela est surfait, ça sent trop l’industrie. On dirait un réchauffé direct sorti des cuisines de akhdar Ben Koula , un grand industriel et promoteur de ratatouille, dont la fameuse zéro conservateur ou zéro kabyle ( je me rappelle plus),…Mais, une chose est sûre, si Lakhdar Ben Koula ( dont le nom, avouez, n’a également rien à envier à celui de Mme hafsa, en terme de territoire) , lui, il a même organisé une khayma de dégustation privée , à ciel ouvert néanmoins, pour grands amateurs de ratatouille, dans l’ouest algérien, il ya quelques années ( 4 ou 5 ans) . Mme Hafsa était elle des heureux invités? ce n’est pas impossible ; en tout cas , pour les prochaines dégustations, si dégustation ya, on l’invitera sûrement, pour déguster et faire déguster sa variante à elle.
Donc, tout ça, c’est bien beau mais n’est bon ni meme délicieux que pour ceux qui n’ont aucun sens de goût et qui ne cherchent qu’à sinon se remplir la panse au-moins quelque chose à se mettre sous la dent, ou où planter leurs crocs, même un cadavre de rat mort depuis plusieurs jours ferait l’affaire.
PS. Il faut aussi reconnaître que Mme hafsa est belle dame ; une blonde comme en fait pas sur notre rive sud et même très peu sur la rive nord de notre mer intérieure ; à chercher peut être du côté du Bosphore. Tout comme la majorité des derviches tourneur, du moins les plus en vue, de la même confrérie.
Tout ça pour dire tout le crédit, tous les bons du Trésor , dont ils disposent pour nous disserter du patriotisme sans craindre de mettre la clé sous la porte ou de faire banqueroute. Disserter du leur, leur patriotisme bien entendu. Un patriotisme si spécial qui n’a pour seule cause: défaire le nôtre qui s’est toujours mis au travers du chemin des envahisseurs, dont leurs ancêtres peu importe d’où ils viennent où les raisons de leur venue. D’où leurs rancœurs à toute épreuve qu’ils nous vouent sans répit, et qu’ils nous servent généreusement à la moindre occasion avec différents parfums dont celui du patriotisme et de la foi sont leurs tickets gagnants, tant les amateurs sont légion.
A Alger on dit « wahed hudi khir m alef blidi » (un Juif vaut mieux que mille Blidééens). Je crois que l’on adapter cet adage en « un Juif vaut mieux que mille abrutis comme cette apprentie fasciste ». Gloire et honneur au peuple juif !
Plus exactement, on disait : myat hudi khir men blidi, c’est à dire qu’il vaut mieux avoir à faire à cent udayen qu’à un seul blidéen. Ces préjugés existaient entre toutes les villes et tous les villages. On disait à Alger: Leqbayli fel l’djbel sba3 ou f-lewta dhba3 : le kabyle est un lion à la montagne et une hyène un (lâche) dans la plaine. Les kabyles eux-mêmes disaient: qbayli bou debza 3arbi bou khoubza, ou bien « yemmouth wa3rav lamer sine » (un arabe est mort, il aurait été préférable que ça soit deux) et le terrible « akhoudmi, ma wlach izimer fkas iziker » que je ne veux même pas traduire. Et ce n’étaient pas les insultes qui manquaient entre villages et 3rach kabyles non plus.
Nigh-ak a Dda Kichi maci haca d nek i yerwin, terwi teberwi fella-nagh akw !
Moi, j’envie siriouzma cette béatitude et cet accomplissement spirituel auxquels a atteint Dda Hend. Ceci l’éloigne certainement des offenses et autres propos vexatoires, comme les exemples que tu cites. Il s’accomplit sereinement dans sa foi incontestée, avec le souhait d’accomplir un pèlerinage à la Qobba mausolée de notre grand bienfaiteur Sidi Oqba. Il est vraiment chanceux que son village a eu un précepteur de haut rang et d’une enviable élévation qui, je dirai, confère à la sanctification en la personne de l’imam Ghafour. On peut constater sans aucun doute que les préceptes reçus ont porté fruit. On ne peut que constater, visiblement, ses interventions sont imprégnées d’une grande ferveur pieuse et d’une vénération apologétique à tous ces référents qui ont porté la parole du Boundiou. Je dirais que chacun de nous aurait pu avoir cette chance, si un tel destin lui avait fait croiser la voie des enseignements d’une scolastique aussi lumineuse que conciliante de l’imam bienheureux.
Dans mon petit village d’origine, une sorte d’excroissance accidentelle sur le sommet d’une colline, nous n’avions pas une telle référence, pour tout dire, hélas, nous n’en avions aucune. C’est bien plus tard que nous avions commencé à apprendre à l’école que des Oncles, qu’on ne connaissait pas, nous sont venus du lointain Orient, ruhen si Cham, disaient les vieux. Juste à la prononciation du nom de ce pays, on imaginait sans peine la distance phénoménale qu’ils ont dû parcourir, pour nous transmettre le bonheur d’être choisis d’entre les communautés, faut croire qu’ils devaient plus que nous apprécier, ils nous aimaient certainement beaucoup, en quittant familles et amis, pour consentir à un tel sacrifice. Qu’ils nous ont apporté avec joie et allégresse les bienfaits de la connaissance bienheureuse, s des sciences lumineuses et, surtout, nous ont fait connaître le message de Sidi Rebbi. C’était la réplique des Rois Mages qui, un jour guidés par une étoile, ont abouti dans une étable, à défaut d’un resort genre Club Med. Ainsi, ont survenu Nos Oncles du Cham portant un message divin semble t-il. Cet important message, répétaient-ils, pavait le chemin de la Félicité du Firdouws à tous ceux qui le suivaient dignement. D’ailleurs, parlant de connaissances apportées, plus tard, il y a un éminent fakir qui s’est révélé à la communauté, en une sorte de réincarnation de Rastignac, au nom bien nommé, signifié et signifiant Bouc-Rouh, d’abord Hadj Yographe de son maître spirituel, le Père Goriot de son époque, une sommité dans le pré carré amazigho-allergik . Bouc-Rouh, pour bien tresser son amphore en halfa et raphia, c’était son alpha et oméga de vannerie, avait convoqué Hemmamy un obscur écrivain, un ex-communiste châtré, pour étaler les bienfaits dispensés par les Oncles d’Orient aux rustres et frustes Berbères, plutôt bien plus attachés à leur condition de tailleurs de pierres et de chasseurs de gerboises.
Je crois bien que Lalla Kara-Machin n’a pas lu ce précieux opus que Rastignac a déjà diffusé at large, pour rappeler aux ignorants les bienfaits que nous ont apportés nos Oncles d’Orient. Autrement, elle aurait certainement ajouté une autre couche épaisse dans son foutoir de Sion-tifik.
A Dda Yerwine, merci pour le renseignement sur Hadj Yographe. J’avais souvent entendu parler de lui mais je n’ai jamais su qui il était exactement, et voilà qu’enfin, grâce à l’aimable concours de ton commentaire regorgeant de sagacité et de perspicacité, la brume de mon ignorance s’est quelque peu dissipée et les choses sont devenues un peu moins floues, je cerne un peu mieux le personnage.
Ta mention de Echam, ou Blad Echam, me rappelle une petite anecdote racontée par un vieil ami, et véridique, et si elle contient le moindre enseignement je serais le premier à en être surpris. Vrs 1970, un ami à moi voyageait comme une sorte de hippie kabyle au moyen-orient et dans toute l’Asie dans une fourgonnette avec sa femme française. Un jour il se trouvait au Liban, au sommet d’une montagne, où il y avait plusieurs bergers aux alentours. Ils étaient assis à discuter et jouir du beau paysage quand il crut entendre du kabyle autour de lui. Il se secoua la tête violemment pour -croyait-il- se réveiller, car il devait sûrement rêver quand-même. Il prêta l’oreille tout de même pour en être sûr, et de nouveau il entendit, et cette fois-ci il vit les jeunes bergers parler kabyle, pas de doute. Il se secoua la tête encore plus vigoureusement et demanda à sa femme dans quel pays ils étaient, ce à quoi elle répondit « Au Liban, bien sûr, moun chiri iynou ama3zouz ! » Il lui dit alors que ces bergers parlaient kabyle, sans aucun doute, bla rebbi qu’c’est du kabyle que j’te dis !! Elle crut d’abord qu’il était devenu fou, puis près avoir bien décidé qu’il n’avait pas perdu la boussole ou qu’il n’avait pas de hallucinations, il alla vers les bergers et leur demanda en kabyle s’il les avait bien entendus parler kabyle. Ces derniers sautèrent presque dix mètres en l’air de surprise, comme dans les dessins animés. Ils l’entourèrent tous ensemble et lui demandèrent fébrilement: « Es-tu kabyle, du pays des kabyles, en Algérie ???!!! » Il lui apprirent alors qu’ils étaient un village (ou plusieurs villages, je ne me rappelle plus) de kabyles réfugiés là après l’insurrection de 1871. Ils ne voulurent plus le lâcher. Ils le prirent à leur village où ils le présentèrent à leur patriarche, un vieil homme de 97 ans, qui lui apprit que lui-même était né à Tigzirt (sur mer) et que son père l’avait ramené avec lui d’Algérie quand il avait sept ans, dans les années 1880. Tous les autres étaient nés au Liban. Si je me rappelle bien, mon ami a dit que tous les hommes portaient un fusil sur l’épaule, car les rapports avec les villages voisins n’étaient pas trop amicaux. Ils ne voulaient pas le lâcher pendant plusieurs jours. C’était pour eux un événement extraordinaire, une grande fête. Il eut toutes les difficultés du monde à les convaincre de le laisser partir au bout de quelques jours, et quelques uns peuraient à son départ, y compris le vieux.
Je sais qu’il y a des kabyles en Syrie et en Palestine, mais c’est le seul cas au Liban dont j’ai entendu parler.
Azul a Dda Kichi
Oui, effectivement il y a des Kabyles qui vivent au bled Echam, ce sont pour la plupart des descendants des déportés de la grande révolte de 1871. Mais, attention… entendons-nous, ceux-ci n’ont rien à voir avec les Oncles d’Orient qui nous ont apporté la lumière des connaissances scientifiques, le bonheur et la bienfaisance de la parole de Sidi Rebbi Sob’hanou au 7e siècle.
Quand un vieux sage s’adressait à un jeune pour les évoquer il disait : Lexwal-ik… Lexwalik ima3zuzen N Ccam.
Est-ce que parmi les déportés de 1871 il y avait des réfugiés qui se sont expatriés par la suite là-bas pour refuser ou échapper (c’est selon) aux ‘’bienfaits civilisateurs’’ des armées coloniales ? Je ne saurai te dire, je ne suis pas suffisamment documenté sur ce sujet. Peut-être que certains ont réussi à se réfugier en Syrie, comme à Damas où résidait l’Émir qui avait fondé l’État moderne d’Algérie, puis l’avait légué généreusement après son départ à la postérité historique. D’ailleurs, on s’étonne d’apprendre de la part des voix coloniales que les Français sont venus nous faire partager et bénéficier de l’idée de civilisation et de progrès, alors qu’on avait déjà en place un État moderne. C’est bien étrange quand même, nous sommes partis de cet État moderne fondé au 19e siècle pour aboutir aujourd’hui dans les méandres d’un Émirat moyenâgeux au 21e siècle. On ne peut pas dire que la féconde régression n’a pas fait exploser son PIB. Finalement, Addi n’a rien inventé. Enfin bref.
Par contre, il y a des témoignages de descendants des gens qui furent déportés là-bas parmi ceux qui vivent encore en Galilée. Les autres ont été expulsés vers le Liban en 1948 à l’avènement de cet état théocratique, concrétisant dans le Sinaï le songe de quarante ans de nuits d’été d’une Terre promise, porté par la foi mosaïque qui répugna autrefois le veau d’or, mais qui, plus tard en contrepartie, a revampé ses principes particulièrement à Anvers et ailleurs où les dorures ne s’entravaient plus de péchés ou d’interdits.
Parmi ces descendants de déportés, il y en a qui ont conservé l’usage de la langue. Voir à cet égard des vidéos sur YouTube (Kabyles en Palestine). Après la guerre des six jours de juin 1967, il semblerait que plusieurs d’entre eux ont formulé le souhait de retourner en Algérie et voulaient que la Houkouma nationale démocratique et populaire les reconnaisse et leur accorde la nationalité et les pleins droits de citoyens Algériens. Or, ce ne fut pas le cas, d’aucune façon leur retour ne pouvait être envisagé, car l’enjeu était de taille, il ne fallait surtout pas contribuer à vider Phalastine au profit des prétendus ayants droit biblique ou schmilblick provenant de Russie et d’Europe Centrale. Une légitimité contestable, quand on sait qu’Abraham ben Terah ben Norah et sa tribu n’originaient ni du ghetto de Varsovie, ni des Khazars, mais bien du sud de la Babylonie et avec un vague souvenir de Gilgamesh.
Bref, si je ne me trompe pas, je crois qu’il y a quelqu’un parmi eux qui a réalisé un film sur le sujet et un autre a rédigé une thèse également sur cette présence. Il faudrait faire des recherches là-dessus.
À bien y penser, on pourrait supposer que la Kara-Machin a, peut-être, appris par hasard l’existence de ces déportés Kabyles, infortunés sujets d’un hasard impromptu les faisant retourner à leur terre de Canaan d’origine, comme les ont déterminés certains auteurs et que finalement l’Amazigh n’est qu’une espèce d’allégorie ésotérique plus fantasmée que réelle, qui n’a ni récit historique avec un incontestable ancrage continental, ni langue, ni patrimoine, ni un authentique parcours anthropologique Nord-Africain, puisqu’elle a scellé son verdict avec assurance et certitude. Une certitude qui incarne et porte un fardeau qui ne l’empêche nullement de s’exhiber sur la scène de l’absurde et du ridicule, tout en élevant un temple où se déclinent en rituels parmi ses symboles d’adoration portant la polémique et le conflit, le paradoxe et l’invraisemblable, l’ignorance et le déni, avec une assurance telle qui lui accorde et étale à ses pieds la souveraineté sur un monde inventé de toutes pièces. Cette assurance est l’apanage de celle qui déclame des sophismes plus que des faits, qui a fait en sorte de générer et donner vie à son delirium aigu anti Amazigh et inventer son mythe de Berbère de SI-ON n’en rit pas, on y croirait.
Il y a près de 45 ans, j’ai fait la connaissance de quelques syriens aux USA, des gens extraordinairement aimables. Quand je leur ai dit que j’étais kabyle et que je n’avais jamais entendu un mot d’arabe avant l’âge de sept ans, ils m’ont dit qu’il y avait toute une chiée de kabyles en Syrie, et que l’un d’eux avait été un grand héros pendant la guerre de 1967 contre Israël. A l’époque j’avais souri d’un sourire indulgent, pensant que ce symapthique bonhomme voulait simplement me faire plaisir et qu’il devait s’agir de quelque autre groupe ethnique originaire de qui sait d’où. Ce n’est que plus tard que j’ai appris qu’il avait bel et bien raison.
Pour ce qui est de Abdelkader, les musulmans comme lui ne me répugnent pas trop du tout. En 1851 (si je ne m’abuse) il a mené une action digne d’un grand héros en Syrie en protégeant des chrétiens (arméniens, je crois) contre un massacre de la part des musulmans locaux à l’instigation du gouverneur turc. J’ai lu un article de 1851 dans le New York Times qui en parlait. Deux villes au moins ont même été nommées après lui aux USA, « Elkader » en Iowa et au Kansas, plus des rues. Ce n’est pas à lui-même que j’en veux, lui il a vécu sa vie comme il lui a semblé bon, et c’est tout. Ce qui m’enquiquine, c’est c que le Pouvoir d’Alger veut faire de lui. Ils veulent en faire un mythe, comme les musulmans en ont fait un avec le presque entiérement fictif Mohamed.
Pour les départs (fuite, refuge…) en blad echam au 19ème siècle, il suffit de savoir que même Chix Muhend Ulhusin l’avait envisagé. Il a changé d’avis à cause de tous ceux qui l’ont prié de ne pas partir. C’est rapporté par Mouloud Mammeri dans Yenna Cix Muhend.
Pour ce qui de notre origine à tous, c’est un point sans aucune importance, car tout dépend de combien on remonte en arrière. Qui décidera si c’est 500 ans ou 5000 ans ou 15000 ans? Il y a 3000 ans, il n’existait ni d’arabes ni de juifs, ni de romains, encore moins de kabyles, de français ou d’italiens. Donc, quand on dit que quelqu’un est d’origine arabe, ça veut dire que depuis 1500 ou 2000 ans maximum ses ancêtres étaient en Arabie, mais si on remonte plus loin en arrière, qu’étaient-ils? En tout cas pas des arabes. De même, si on remonte à 25000 ou 30000 ans, les ancêtres des européens étaient des noirs venus d’Afrique ou alors du moyen-orient où le climat n’avait pas encore transformé leurs traits en « blancs ». D’ailleurs, la linguistique nous donne une certaine idée, puisque presque 90% des langues d’Europe sont des langues indo-européennes, cousines du persan, des langues indiennes, etc., qui ont suivi un parcours dans le sens de l’Asie vers l’Europe et non l’inverse, et c’est démontré par l’histoire et l’archéologie. Et nous zotes, les kabyles. qu’étions nous il y a 7000 ou 8000 ans? Wizran? En tout cas, pas des imazighen. Donc la seule chose sûre est que nous sommes de la grande famille humaine.
En tout les cas si elle dit vrai, c’est un grand privilege d’avoir cotoye cette grande civilisation qui connait tous les secrets du monde, de la religion, de la science et de la finance, des sa naissance et jusqu’a notre temps present. Heureusement qu’elle nous a pas lie aux beni hilal qui empechent l’herbe de pousser juste en le regardant. Le toucher c’est equivalent a une irradiation nucleaire. Alors ca ne me donne que du plaisir.
Nous partageons avec les romains la religion, enfin le type de religion, ce n’est pas rien … et les tuiles de nos maisons; avec les grecs, la gestion de la cité, en d’autres termes, tout.
La question n’est pas là; Hefsa et les employés de la propagande comme elle n’y changeront rien : nous en sommes fier. Le problème c’est qu’ils tiennent nos enfants en otages et leur racontent tous les jours des saletés sur les romains avec qui même Hefsa Ut Mahomet partage au moins 15% d’ADN, contrairement aux fantômes qu’elle vénèrent sûrement.
Voilà un syndrome typique de reniement de soi. Une intellectuelle de service, qui souffre visiblement d’une schizophrénie profonde, commanditée par des officines de l’idéologie Islamo-arabo-baathiste, pour infuser son venin de vipère sur sa propre identité et l’histoire de son pays. Sinon comment être aussi aveuglée et aliénée pour balayer l’histoire millénaire de la Tunisie elle-même. Carthage, les guerres Puniques, les alliances entre Rome et la Numidie du Rois Massinissa contre Carthage, Ibn Khaldoun est Berbère tunisien avant qu’il soit arabisé par l’Idéologie totalitaire de l’Islam, Syphax, rois berbère de la Numide Orientale, dont la ville tunisienne actuelle (Sfax) porte le nom. Oui les juifs sont berbères depuis des millénaires. L’histoire se répète Mme Kara Hafsa, et cela vous l’ignorez. Vous ignorez et j’en suis certains qui est Dyhya, la reine berbère des Aurès qui a tenu tête aux envahisseurs Arabes au 7ème siècle. Oui les recherches archéologiques démontrent jours après jours que c’est l’inverse, ce sont les Amazigh d’Afrique du nord qui ont migré au moyen Orient actuel, il y a de cela plus de 3000 milles ans. Les juifs sont des descendants du peuple Amazigh et non l’inverse. Les mêmes sources et découvertes archéologiques attestent la présence des Amazighs et leurs influences dans la configuration, l’existence même de l’Egypte des Pharaons. Le roi Amazigh Chachnak qui a détrôné le pharaon Ramsès II, serait-il elle, pour vous une distorsion de l’histoire ?
Pour vous et pour les pouvoirs incultes et dictatoriaux, nos revendications culturelles et linguistiques sont synonymes de traitrises et d’atteintes à ce qu’ils appellent, les constantes nationales à savoir l’Islam et la langue Arabe.
Les « Kabyles » sont traités de parias et le mouvement politique autonomiste MAK de terroriste. Les Amazighs « Chaouias » de la région des Aurès, descendants de la reine Juive berbère Dyhia, sont sous surveillance permanente.
Les décideurs à la solde de l’Idéologie arabo-Islamique moyenâgeuse ont décidé que l’histoire officielle de l’Algérie commence avec l’arrivée l’envahisseur arabe Okba Bin Nafàa en Numidie. Tout ce qui s’est passé auparavant n’a pas droit de citée, car il est antéislamique. Et pour ajouter l’outrage et l’ignominie, on construit un Mausolée, imposant, lieu de pèlerinage par excellence à l’envahisseur Okba Bin Nafàa, et on a fait de notre ancêtre guerrier Akxcel (Koceila) ⴰⴿⵙⵍqui l’a abattu, un apatride. Il est banni de l’histoire et de la mémoire collective des algériens. Aucune trace matérielle ne rappelle sa mémoire, glorifier son courage et son patriotisme. Le premier est un étranger, hissé au rang des saints, vénéré pour l’éternité, pendant que le fils du peuple, l’autochtone le chef guerrier qui est mort pour la patrie, n’est pour eux qu’un vulgaire mécréant, le vénérer ou lui ériger, ne serait-ce qu’une stèle en sa mémoire serait vu comme un sacrilège !!
Tout le monde sait qu’on vous a commandé l’écriture de ce torchon de livre et vous l’avez écrit sans aucune objectivité, pour faire plaisir à vos maitres bédouins enturbannés, vous n’êtes qu’une esclave il ne vous reste qu’un pas pour devenir une Harim de leur Haram. Vous ne pourrez pas atteindre le niveau d’intelligence intellectuelle de Votre compatriote Hela Ouardi, ni son honnêteté scientifique. Le peuple Amazigh et le peuple Juif, partagent depuis des millénaires un destin et une histoire marqués par des combats et des luttes existentielles. Le peuple Juif à subit les pires traitements de son histoire. La fondation de l’état d’Israël, par le peuple juif et la réappropriation de ses terres ancestrales, traduit sa détermination à se réapproprier aussi son histoire et sa langue, fondements essentiels de son identité millénaire.
Le peuple Amazigh, lui aussi n’a pas cessé de se reconstruire des conquêtes qui l’ont successivement détruit et pillé ses terres. Il a réussi à faire face aux envahisseurs : Vandales, Byzantins, Romains, Arabes, Turcs et Français, il est toujours debout. Il a certes pu libérer ses terres par des luttes armées acharnées contre les occupants, or, aujourd’hui il doit mener une bataille pour se libérer du joug de l’idéologie totalitaire de l’Islam, pour recouvrer son identité à travers sa langue et son histoire.
Cher ami, lorsqu’on évoque des faits historiques, qu’on rapporte des faits comme vous le faites, certainement bien intentionné, avec une bonne volonté, il faut quand même être prudent avec ses affirmations.
Premièrement, ce que vous affirmez concernant Chachnaq qui a supposément vaincu Ramses II est tout à fait inexact, pour la simple raison qu’ils n’ont pas vécu à la même époque. Ramses II est un pharaon de la 19e dynastie égyptienne, qui a régné de 1279 à 1213 avant J.C. Quant à Chachnaq (Sheshonq 1er) il a inauguré la 22e dynastie en 950 avant J.C. et a régné jusqu’à 924 av. JC. Depuis la disparition de Ramses II à l’avènement de Chachnaq, plus de deux siècles et demi se sont écoulés.
Deuxièmement, il faudrait arrêter avec cette histoire de Kahina reine juive. Cette reine authentiquement amazighe, dont la stature historique a été reprise sous l’impulsion d’une récupération à caractère et fondements idéologiques. Dans toute l’Histoire du peuple Hébreux, il n’y a jamais eu de femme qui a accédé à un rang de commandement, de reine ou autre, si on excepte Golda Meir au 20e siècle.
Cette histoire de tribus berbères converties en masse au judaïsme est plus fantaisiste que réelle. On a vu comment des écrivains ont évoqué ou repris à leur compte ce mythe pour le consacrer en fait historique, aussi bien Ashkénaze tel Marek Halter (Mémoires d’Abraham) Sépharades, André Chouraqui (La saga des juifs en Afrique du Nord), Gisèle Halimi (La Kahina) ou Albert Memmi (Le scorpion) et Français, Roger Ikor (La Kahina), l’historienne Lucette Valensi (Juifs et musulmans en Algérie) et aussi Magali Boisnard, qui a vécu et est morte à Biskra (Le roman de la Kahena). Ibn Khaldoun, quant à lui, a puisé ce soi-disant fait historique dans quelques bribes racontées par des auteurs arabes avant lui, mais aucunement appuyées par des preuves historiques incontestables. Sept siècles le séparaient des événements se rapportant à Kahina.
La réfutation la plus exprimée de quelqu’un qui a étudié profondément la question juive en Afrique du Nord revient à un éminent linguiste, Alexander BEIDER, qui a complété et publié de nombreuses études se rapportant au domaine de l’onomastique, de la linguistique etc. du monde judaïque. Il a publié, entre autres, l’étude suivante :
« Les origines (pseudo-)berbères des Juifs du Maghreb » , étude bien documentée dans laquelle il réfute avec des arguments très explicites le mythe de la Kahina juive. Je vous invite, bien amicalement, à lire cette étude, accessible sur le web.
Le pire dans cette histoire , ce sont les mêmes qui condamnent l’islamophobie et le racisme anti arabe en Occident qui insultes les berbères dans leur propre pays en utilisant des théories sans fondements historiques pour justifier leurs berbérophobie pathologique.
La question cruciale qu’il faut se poser concerne la/l’/les/ personne(s)/agent(s) derriere le financement de la publication de ce projet.
Cela precede le fait que quand un travail est denude de faits historiques qui sont correlles avec ce qui des reperes historiques ( qui est certainement pas ce dont ce/cette auteure s’inquiete), ca devient une blague (peu marrante mais une blague neansmoins). Elle devrait s’instruire en histoire avant les arabes et les Turques et les francais….
Un mein kampf de bas étage d’une nazillon arabiste pour préparer les esprits en vue d’une guerre pour l’extermination des peuples berbères essentiellement kabyles.
Cette dame joue avec le feu.
Des illuminés sont parfois tentés par ce genre de procédés et on sait tous que l’histoire ne cesse de se répéter.
Elle doit être jugée et condamner pour négationnismes et atteinte à l’identité du peuple et son histoire.
Ah ya Dda rwin , thesakhsardiyi zyara. Moua qui ne viens sur ce site que pour me soigner la berbéritose tu viens de la sendefer grave.
Je croyais picorer de la graine de sachience qui suinte de l’écran de ma poufiasse de tablette quand je visite le Matin-Dized et toua teskharved luchghal.
Donc selon toua , il faut forcément vivre à la même époque et au même endroit pour se rencontrer.
Si on te croit, tu vas nous dire aussi , que ce n’est pas vrai que Dieu a envoyé Tagarfa déverser sur les kabyle un sac de poux, que les singes de Yakouren , ne sont pas des anciens villageois kabyles qui ont chié dans le plat après s’en être gavé. Que la tortue n’est pas une vielle dame qui a volé un moulin domestique.
Tu est en train de nous niquer notre mythologie ya mhaynek. Ow , les autres ils ont leur Moïse qui a fendu les flots, Issa qui a résusité Lazare, Ma… non pas Ma….. !
Alors dis-moua trach avec quoi on va se faire notre mythologie à nous autres brobro ?
Nous à Guezgata , depuis qu’ils ont voulu mettre un Excalibur à la staue de l’Emir 3abdelqa à Oran, on a décidé de mettre un sabre laser à la Statue de Jeddi Nosore. Ih , on sait qu’il n’y avait pas de sabre laser à son ipouk.
Rahoum itmeyikou ga3 , We3lech hna manetmentykouch ?
Ah ya Hend…Ihi Semhey-iyi pour t’avoir pirtirbi la zyara ! Ce n’était pas l’intansiou qui sous-tendait les commentaires émis à la suite de ceux de Hannibal. Cependant, je n’ai jamais dit que les deux ne se sont pas rencontrés. J’ai dit qu’ils n’ont pas vécu à la même ipouk. C’est différent, car en termes mythologiques, rien n’empêche ce genre de métempsychose ou palingénésie de se produire telle une réincarnation.
Si Chachnaq n’a pas affronté Ramses II au corps à corps, il est relaté par un scribe de Bubastis (probablement un lointain ancêtre du Bastos de Tizi) que l’âme de ce dernier a émigré vers le corps de l’autre qui, au lieu de l’accepter et de l’adopter comme sienne, ben non il l’a combattue et vaincue ! C’est le seul référent historique où Chachnaq a vaincu Ramses II. C’est kamim de la super mythologie, nagh ala ?
Tiens, je te donne un bon ixample : C’est un épisode lointain dans le temps qui avait inspiré Hollywood pour son grand succès ‘’Sex and the City’’ : Il est dit quand Zeus avait eu comme une idée de faire une petite passe dans le dos de Héra, son épouse, il a fait appel à Héphaïstos, le forgeron, pour lui donner un coup de marteau sur la tête pour arrêter son gros mal de tête. D’un solide coup le forgeron fendit le crâne de Zeus d’où a surgi … Athéna ! Or, les Grecs ne s’encombraient jamais de contradictions, il est dit aussi quand Héra avait appris que son Zeus de mari a ‘’enfanté’’ seul Athéna, furieuse, elle lui a remis la monnaie de sa pièce parthénogénétique en mettant seule au monde … Héphaïstos !
Et chez nous, dans notre beau Brobroland, dans le temps le forgeron s’appelait s teqvaylit ahitos, or les Phéniciens nous ont enrichis du nom de heddad qu’on a berbérisé en aheddad. Pour ton info, il existe encore aujourd’hui un village du nom d’Ihitossen, plusieurs de leurs habitants sont des… forgerons. Or, c’est sûr qu’un forgeron c’est moins glamour qu’un Chachnaq pharaon, je te le concède volontiers.
Tu vois bien, les Grecs ne s’emmerdaient pas avec les contradictions, d’autant qu’ils ont adopté Athéna, déesse née chez nous au bord du Lac Triton, devenu un chott depuis. Et pas qu’Athéna qu’ils ont repris à leur compte, mais je vais arrêter ici.
Quant à l’idée d’un sabre laser ‘’new cosmic generation’’ pour Jeddik Nosore, digne d’un Obi-Wan Kenoby, si le pingre économe Ujanjal consentait au financement avec l’assentiment de Ouardia la Mairesse, ce serait un excellent investissement qui amènerait un flux touristique planétaire à Guezgata. Mais surtout pas une pâle imitation d’Excalibur d’Arthur ou Durandal de Rolland, s’il vous plaît.
Par delà l’historicité douteuse de notre Chavchaq, notons bien que les kabyles sont toujours contre toutes les invasions…sauf quand c’est nous qui attaquons. Les kabyles n’ont pas le monopole dans ce domaine, bien sûr.