Samedi 18 novembre 2017
Bouteflika n’entend pas céder la présidence à son frère
C’est un Farouk Ksentini fier d’avoir parlé avec le chef de l’Etat qui s’épanche à Tsa arabi qui rapporte cette information.
Le président n’a plus besoin de s’adresser aux Algériens, il a ses porte-voix. On connaissait Amar Saadani, Ould Abbès, voilà qu’une troisième huile du pouvoir qui s’investit pour porter la « bonne parole présidentielle ». Comme pour rassurer les Algériens qui se poseraient des questions sur l’annulation du dernier conseil des ministres, Farouk Ksentini déclare qu’il a « discuté pendant une heure » avec le président, précisant qu’il l’a déjà vu trois fois au cours de l’année comme pour clouer le bec à ceux qui se disent Bouteflika isolé. Puis cette révélation qui n’en est pas une pour ceux qui connaissent le goût prononcé pour le pouvoir de l’actuel locataire de la présidence. « J’ai constaté qu’il a un grand désir de se représenter pour un cinquième mandat ».
Pour Farouk Ksentini «c’est son droit». D’ailleurs il invoque la loi fondamentale déjà révisée pour lui permettre de rester au pouvoir. « La Constitution ne l’empêche pas de se présenter pour un autre mandat ». Si l’on en croit Tsa arabi, l’option Said Bouteflika est exclue. C’est l’ultime concession du président aux Algériens. « Puisque c’est pas Saïd ce sera moi », semble avoir glissé le président. En clair, sauf grain de sable qui pourrait venir gripper la machine, en 2019 l’Algérie restera sous les Bouteflika.