23 avril 2024
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Condamnations à la prison et terreur en Algérie

Détenus d'opinion

Les Algériens continuent de subir l’arbitraire du régime et ses sbires. Le système judiciaire punit par la prison quotidiennement. 300 détenus d’opinion croupissent en prison. 

Il y a quelques mois, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies a réclamé aux autorités algériennes de mettre immédiatement fin aux violences contre des manifestants pacifiques et d’arrêter les détentions arbitraires.

«Le pouvoir politique en Algérie a décidé de privilégier le scénario du tout répressif au détriment de l’écoute d’une société qui, à travers le Hirak, a régulièrement affirmé pacifiquement son refus de légitimer une gouvernance autoritaire et antipopulaire», dénonçait le collectif national d’universitaires (CNUAC).

L’utilisation de la justice, comme instrument de répression, est une violation des libertés fondamentales et ne peut en aucun cas être la solution aux maux et malaises de la société », poursuivait le CNUAC.

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Mais rien n’y fit. Même au prix d’un isolement international, le régime poursuit sa politique répressive.

Tous les jours, les fils et filles du Hirak/Tanekra subissent les foudres vengeresses du régime de Tebboune-Chanegriha.

La longue litanie des Algériens embastillés est quotidienne. A Ain Témouchent, Saïd Riahi a été condamné ce mercredi à 2 ans de prison ferme assorti d’une amende, rapporte le CNLD. Saïd Riahi a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal de Ain Temouchent, en comparution immédiate le 15 décembre 2021. Les chefs d’inculpation retenus contre lui ? Outrage à corps constitué, incitation à attroupement non armé, diffusion de publications pouvant porter atteinte à l’intérêt national, selon le CNLD.
Le procès du jeune Toufik Kadous est programmé pour 6 janvier 2022. Il est accusé de diffusion de nouvelles au public pouvant porter atteinte et menacer la sécurité.
A El Bayadh, le verdict de Mabrouk Chelghaf est attendu pour le 5 janvier 2022
Son procès a eu lieu le 22 décembre au tribunal d’El Bayadh. Il est accusé d’outrage à corps constitué. A Ghardaia, Aissa Slimane Bouasbana a été placé sous contrôle judiciaire après sa présentation devant le juge d’instruction du tribunal d’El Guerrara mardi 21 décembre.
La longue liste des Algériens confrontés à l’arbitraire n’est pas finie. Le procès de 21 personnes dont une mineure (Sirine Zerfa) est programmé pour le 29 décembre 2021 au tribunal d’Annaba, annonce le CNLD.
Ces personnes sont Telailia Chems Elyakine, Meziti Nacer, Ben Mesdek Mohamed Amine, Bouchaala Hmida, Senani Abdellah, Gouri Wahiba, Zelmati Sami, Kaidi Aimad, Guerroudji Aïcha, Medjabri Tarek, Kebaili Chouaib, Kamel Larbaoui, Zerfa Sirine (mineure âgée de 14 ans), Boukariata Abdelkrim, Daoudi Karima, Bousmina Brahim, Zerfa Salah, Gouri Lotfi, Chenafi Mohamed, Bentorki Abdelmounaim, Kermani Mohamed Lamine.
Ils sont accusés d’attroupement non armé pouvant porter trouble au calme public, violation des dispositions et décisions prises par les autorités administratives. Rien que ça !
L’Etat de droit cher au Hirak/Tanekra a vécu. Les libertés, normalement garanties par la constitution sont allègrement violées. 310 prisonniers d’opinion dormiront en cette fin d’année encore dans les geôles du pouvoir.

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