Si on prend en compte le discours politique, les deux (démocratie et république) sont associées, parfois presque synonymes. Le souci est que dans l’histoire de la philosophie politique les deux concepts sont différents même si les projets politiques en font un objectif commun, ce qui est un vœu qui se réalise rarement et, toujours, par la douleur.
Les notions de république et de démocratie n’ont pas seulement entre elles une naissance éloignée dans le temps mais n’ont pas non plus le même sens.
Abordons ce sujet d’une manière très simplifiée car sa complexification n’est pas l’objectif de cette chronique (comme toujours, par sa définition).
La république est née de l’époque romaine, elle est le support de la démocratie qui est la base conceptuelle des deux. Elle se définit par la participation partagée au pouvoir.
Plébéiens (le peuple), aristocrates, magistrats et consuls incarnaient ensemble le pouvoir. Elle s’oppose donc à un pouvoir héréditaire. Tout cela dans une théorie sublimée par les livres d’histoire.
L’origine latine est « res publica », ce qui se traduit assez correctement par le « bien public », certains diront la « chose commune », c’est en quelque sorte « le pouvoir est l’affaire de tous ».
La république romaine faisait suite à la période des rois étrusques (population de l’Italie préromaine), elle naît vers l’an 500 avant JC et ne survivra pas.
La république se définit donc par une conception des institutions qui font fonctionner des pouvoirs partagés. De très nombreuses formes d’organisation du pouvoir républicain sont apparues dans l’histoire, nous en sommes de nos jours à la conception de Montesquieu qui théorisa le principe des trois pouvoirs que sont le législatif, le judicaire et l’exécutif.
La république est donc seulement une structure institutionnelle du partage du pouvoir. L’idée de ce partage avait été théorisée à une période antérieure par la notion de démocratie dans la Grèce antique.
Son principe repose sur le fait que le pouvoir naît de la souveraineté du peuple, athénien à cette période, dans la décision politique. On n’y associait aucune forme institutionnelle.
Si le concept est révolutionnaire et repris dans toute l’histoire qui a suivi, commence avec lui la distinction entre le principe annoncé et la réalité de son exercice. La démocratie athénienne est, comme sera la république romaine, un mythe hollywoodien (ce que j’ai souvent soutenu dans mes chroniques) qui ne tient que par le scénario des textes rédigés par les grands philosophes de ce temps.
La démocratie des Athéniens excluait les esclaves, les femmes et bien d’autres catégories du peuple ordinaire, ce qui a été occulté par l’illumination et les fantasmes qui naissent dès qu’on parle de la démocratie athénienne.
Mais on ne peut renier la création du concept de démocratie par Athènes puis celui de la république par Rome. Des siècles n’ont pas réussi à les faire coexister convenablement et sereinement.
Comme pour la république, la démocratie s’est concrétisée par de nombreuses formes dont les deux les plus connues qui se retrouvent de nos jours, la démocratie directe et la démocratie représentative dite indirecte.
La première est la prise décisionnaire par l’ensemble du peuple. Ce fut le cas lors de la naissance à Athènes et peu dans la réalité contemporaine. L’exemple le plus connu est celui de la Suisse au niveau des cantons. On voit bien que cette pratique de la démocratie ne se conçoit que pour des sociétés restreintes en population.
La démocratie représentative est la transmission du pouvoir du peuple à des représentants élus. Elle est en général associée à une représentation directe par la possibilité du referendum par lequel le peuple tranche directement mais son application reste très rare.
Lorsque la république est également démocratique, le concept de participation du peuple est au point culminant. La démocratie peut aussi exister avec une monarchie, ce qui est le cas des monarchies dites « constitutionnelles ».
Le Royaume-Uni en est l’exemple le plus abouti puisqu’il a inventé le parlementarisme qui est l’une des formes institutionnelles de l’exercice de la démocratie. À l’opposé, la démocratie est exclue dans les formes autoritaires du pouvoir, fussent-elles affichées comme monarchies constitutionnelles.
Mais alors pourquoi un monarque dans une démocratie ? Tout simplement parce que certains peuples ont préféré garder un symbole d’incarnation et de continuité que représente le monarque. Le monarque est un ancrage de la stabilité d’un pays confronté continuellement aux combats et alternances politiques. On dit qu’il règne mais ne gouverne pas.
Ce qui est ignoré par beaucoup est que le projet politique de l’indépendance des Etats-Unis en 1776 était uniquement celui de l’instauration d’une république pour rompre définitivement avec le pouvoir monarchique de l’ancien colonisateur.
Il n’était à cette époque pas question, en tout cas d’une manière appuyée et convaincue, d’établir une démocratie généralisée car il était exclu que les afro-américains et les indiens d’Amérique participent au pouvoir. D’ailleurs parmi les pères fondateurs se comptaient des esclavagistes dans leur propriété terrienne.
Avec le temps, lorsque les Etats du nord ont gagné la guerre de Sécession sur le motif (exagéré) de libération des esclaves, la cour suprême a par la suite instauré le concept de « démocratie dans la séparation ». En quelque sorte, leur citoyenneté est reconnue mais s’inscrit dans le cadre social de leur propre communauté.
Si la lutte des droits civiques menée par le pasteur Luther King a supprimé cette seconde forme de ségrégation dans les textes, elle est encore une réalité sociale.
République et démocratie sont ainsi des concepts différents, elles ne sont confondues que par l’existence d’un projet politique et la réalité de son application.
En Algérie il n’y a ni république ni démocratie. Trois mille ans d’histoire de l’humanité n’ont pas encore véritablement marié les deux dans une quasi-totalité du monde.
Boumediene Sid Lakhdar
De républiques, il y’en avait en Grèce et Italie (avant l’impérialisme romain) autant qu’il y a de villages en Kabylie.
Concernant ces centaines de polis/civitas, on peut utiliser sans risque le terme de république. En effet, c’est par opposition aux rois-reges/basilei que les familles se sont soulevées et se sont organisées, désormais, en conseils/ isqamiwen/tijuma3. C’est la plus ancienne formes de démocratie représentative.
Au 5e siècle, en Grèce, la démocratie représentative a été instaurée à peu près dans la moitié des cités. Les deux régimes représentaient des intérêts différents au point de s’affronter durant 30 ans durant la guerre du Péloponnèse (-43? – -404). L’issue de cette guerre (défaite l’Athènes et de la ligue de Délos) a mis fin à l’impérialisme athénien.
On peut parler sans excès de républiques phéniciennes au Liban et punqiues sur les côtes nord est tunisiennes. Comme à Rome et en Grèce, ce sont les ressentants des grandes familles qui gèrent Carthage, Utique et les quelques autres cités dont on ne parle pas beaucoup. Nous avons là un peuple avec des pratiques religieuse et un univers religieux oriental mais cultivant un système politique tout ce qu’il y a d’occidental. Un autre aspect remarquable de cette civilisation phénicienne / punique.
Ce sont les républiques du nord de l’Italie qui, déjà au XIe siècle, ont initié la renaissance politique de l’antiquité en faisant le doit d’honneur au saint empire germanique et au pape, les potentats de l’époque. La renaissance culturelle survenue quelques siècles plus tard n’est que la conséquence de la renaissance et de l’émancipation politique de la cité.
En empruntant les fleuves, la banque et le commerce, le curseur s’est déplacé plus tard vers le nord, aux cités des Pays bas avant de franchir la manche vers l’Angleterre. Puis l’Amérique, la France, …
En tant que Kabyles et berbères, on peut s’enorgueillir d’avoir la démocratie la plus ancienne encore vie, sans discontinuité (ou en survie, … ou en phase terminale). Notre handicap est, surtout, d’avoir été encerclés par là despotisme orientale qui, du même coup nous a isolé de l’histoire. Preuve en est qu’on a encore le calendrier julien alors que les cousins du Nord sont passés au calendrier grégorien il y a maintenant 5 siècles.
Au 5e siècle, en Grèce, la démocratie DIRECTE a été instaurée …
Vous melangez tout !!! De quel 5eme Siecle parlez-vous? que voulez-vous dire par au 5eme siecle puis ajouter cette precision: (-43? – -404). Essayer de relire votre commentaire puis de le reposter theme apres them, avec des titre en majiscules genre: HISTOIRE, PRINCIPE, DEMOCRATIE, REPUBLIQUE, etc.
Les idees que vous voulezcherchez a passer se retrouvent dilue’es et eparpille’es.
KISS !
Le 5e siècle grec c’est avant JC évidemment; -405 c’est moins 405. c’est un peu comme parler de la Renaissance, au majuscule, pour sous-entendre le XIV – XVe siècles AD.
-43?, c’est que je n’ai pas l’année exacte. Sur smartphone, ce n’est pas facile de googler pour vérifier. Après quelques clics, c’est -431 (av. JC). Voila.
Vous avez pris cette info de google(j’espere PointCom et non FR) – soit. Synthetisez-la et contextualisez.
Concernant l’historique de Platon et sa Republique, LeVert a omis ou oublie’ de cuisiner le context. Voici ce que j’en ai ramasse’.
Le sujet de Gouvernance s’est impose’ dans le context de discussion philosophique de la Notion de Justice – c.a.d. que seul Un seul un systeme de regles qui s’appliquent a tous de maniere aveugle peut la(justice) guarantir. Pour cela, on arrive aux conditions requises de gestion de l’administration d’une telle justice unfaillible, etc. donc de sa gouvernance. On se retrouve ainsi dans l’oeuf et la poule ou pour eviter la faillite via corruption et nepotisme, il faudrait que ce soit les justiciables qui jugent les gouvernants/administrateur de cette meme justice. On conclut avec cette question de savoir comment une population peut-elle s’auto-gouverner ?
Cela se passait 400 ans A.J.
Cette question et tant’ d’autre portant sur la conscience, etc. occupaient les esprits en Grece, de l’epoque. Ainsi semblerait-il qu’aucun autre Peuple ne serait arrive’ a ce faire. C’est la que Platon partage l’histoire d’un Peuple lointain qui serait arrive’. L’histoire lui serait parvenu d’un oncle qui aurait appris l’existence de ce Peuple et civilisation d’un Pretre(officiel) Egyptien.
Le pretre Egyptien localisa ce Peuple et donna des recits/descriptions sur la civilisation.
1. Localisation: Peuple qui vivrait aux alentours du Gibraltar. Devant et se prolongeant dans l’Atlantique.
2. Territoire decrit comme une Presque-ile/chaine d’Iles.
3. Histoire – Leur capitale et grande partie de leur territoire ravage’s par le feu et engloutis sous l’eau. Parlent un language. Les Egyptiens anciens les appelaient les Gens de la mer. Ils etaient de 2 types raciaux des geants blancs et des petits peux noirs et mates qui donnait une race variete’. leurs langue et alphabet Barbares inconnus et incomprehensibles. Leur ancestre fondateur: Atlas.
——— Vous comprennez qu’il parlait des Atlanteens ——-
J’arrive enfin a son Livre pour lequel il(Platon) il est connu: La Republique, qu’i aura compose’ a son retour d’un voyage qu’il a effectue’ em Egypte et d’Egypte vers l’Atlantique – a la recherche de ce qui en restait de la civilisation. Il aura ainsi parcourut l’Atlas d’Est en Ouest, et serait rentre’ en Grece par l’Italie.
Il dira qu’il s’est inspire’ dans son ecriture de ce qu’il y a constate’ et plaindra de l’impossibilite’ de communication.
La Grèce du 5e siècle, il faut plutôt voir du côté de l’historien Thucydide. Vous pouvez télécharger sa ´Guerre du Peloponesis’ sur le Site internet Gutenberg Project, en Anglais ou en Français d’ailleurs.
Platon n’a pas inventé la république. Il est critique de la démocratie athenienne et pro oligarchie spartienne; en d’autres termes, il était pro élites riches généralement terriennes.
Je cite:
« … On peut parler sans excès de républiques phéniciennes au Liban et punqiues sur les côtes nord est tunisiennes. Comme à Rome et en Grèce, ce sont les ressentants des grandes familles qui gèrent Carthage, Utique et les quelques autres cités dont on ne parle pas beaucoup. Nous avons là un peuple avec des pratiques religieuse et un univers religieux oriental mais cultivant un système politique tout ce qu’il y a d’occidental. Un autre aspect remarquable de cette civilisation phénicienne / punique. »
Que peut-on faire d’Utile a l’Humanite’ de tout bout de papier ecrit par un francais(different de langue francaise). SE TORCHER LE CUL !!!! Sauf si vous etes KD – vaut mieux bouffer la bagutte avant. Comme ca , il y aura quelque chose a ramasser d’en-bas.
Desole’ de vous decevoir, mais la plus ancienne religion est celle de l’ancetre, et elle est Africaine. Elle existe toujours, meme sous d’autre forme. Meme les elephants la pratiquent. C’est la reaction qui exprime un sentiment profond. Ca aura commence’ avec la peur.
La prise d’ascendant des EUropeens sur les autres est relativement recente. Depuis que les Anglais ont detourne’e la poudre Chinoise pour en faire une arme. Il faut choisir un terme approprie’ en parlant des peuples de lahaut. Les Anglais et les Britaniques, ce n’est pas tout a fait la meme chose. L’histoire des Britaniques est de tres loin plus large que celle des Anglais. Elle s’ettend et redescend jusqu’en Afrique et dans l’Atlantique pour les Britaniques et finit a Londres pour les Anglais. Elle s’est aventure’ en Amerique temporairement puis en fut chasse’e
Azul LeVert;
Je vois que tu suis la tendance qui se generalise, a faire reference a l’Algerie comme « Republique Democratique » et non « Republique Democratique et Populaire » – Le populaire semble gener. Qui? le gouvernement central d’Alger biensur qui ne cesse depuis boukhraouba de substituer le terme « Gouvernement » avec celui d’ « Etat » quand il s’agit du gouvernement central et « Autorite' » quand il s’agit du regional.
Le but est biensur dans la suppression de la notion de « Gouvernement Regional. »
C’est la qu’arrive l’explication de l’effacement de « Populaire. »
En supprimant le qualificatif « Populaire » le terme « Gouvernement » se detache/libere de la contrainte « POULAIRE », c.a.d. doit etre choisi par « la population ou le peuple. » Le veritable casse-tete arrive quand il s’agit du gouvernement regional. On parle donc d’un Gouvernement Regional Populaire, c.a.d. Elu. Le mot Populaire gene, car il genere un Chef de Gouvernement Local qui jouit de l’ Autorite’ Popuaire qui lui est pas donne’e par la population, mais CONFIE’E – puisque le vote est concu comme UN ACT DELIBERE’, c.a.d. une Volonte’.
Maintenant qu’on a une relation de Confience, il est necessaire de disposer d’un Cahier de Charge qui accompagne cette Confience – Une Constitution qui definit les modalite’s d’exercise de ce pouvoir et l’autorite’ qui va avec. Un organe de regulation et controle de cette gouvernance regionale est une Assemble’. Par region jusque-la, on parle bien d’Etat et de Gouverneur.
Se pose alors la question de Partage de Pouvoir, entre le Gouvernement Central et les Gouverneurs Regionaux. La gouvernance se simplifie soudainnement, comme dans de veritables familles traditionnelles. Les responsabilite’s du Gouvernement Central se limitent a celles que le bon sens indique qu’elles sont trop lourdes pour les Etats Individuellement – Les affaires Etrangeres, le Commerce International, l’Arme’e, les Frontieres, et certains domaines necessitant induisant des Projets d’Infrastructure comme les Autoroutes, Distribution Electrique, peut-etre Systeme de Sante’, Un departement d’Education et la protection de certains Droits des Citoyens d’un Etat dans un autre.
Le Federalisme a ete’ concu des le 1er jour de l’Algerie, c.a.d. Une Democratie Representative, avec des representations proportionnelles a la densite’ populaire, et des protections des regions et groupes de populations ou Ethniques ou regionaux. Cette protection s’exerce par les choix de Taux de Voix requises pour passer des Lois – donnant ainsi le moyena aux REPRESENTANTS de petits Etats de Coaliser pour avancer ou bloquer un projet de Loi Federal.
Ainsi fonctionnent les Institutions Federales Americaines.
Une question que je me suis pose’e est: Y a-t-il un quelconque rapport avec le choix de la RADP?
Je n’ai biensur pas finit d’explorer cette question, mais parait-il que l’entre’e dans l’Agenda de l’ONU de ladmission de l’Algerie dans cette Organisation aurait necessite’ le Lobbying des Saoudiens aupres des Americains, pour ne pas s’y opposer. Devenue alors juste une question de temps, il me semble que plutot que d’opposer l’inevitable, les Americains ont opte’ pour une influence et orientation, c.a.d. de ne pas rejoindre le clan COMMUNISTE. Et comme on le sais tous les Boukharoubistes ont opte’ pour l’Arabo-Islamisme Nasserien.
Ces jeux de mots par le regime AlKhortien sont incroyable. A titre d’example ils sont devenus supporters du FFS plus que les Kabyles. A la Culture et Democratie, ils preferent le socialisme maraboutique. Parait-il que le nabab actuel n’a pas rejete’ le moindre dourou reclame’ par l’APW de Tizi-Ouzou, a quel prix? Celui de perdre le stade du 1er Novembre d’Abane Ramdane pour le remplacer par le Stade SocialoMaraboutiqe Dal-Hu, c’est plus Slamic, je suppose.
REMARQUE IMPORTANTE:
Le pays USA est Cre’e par des Etats Souverains et Independents et non l’inverse.
Tandis qu’il y a lieu de rassembler toutes les Regions feographiquement et Etniquement deja existantes dans un Systeme de Gouvernance Federal (c.a.d. une federation d’Etats), les Khortis d’Alger se voient un Etat de la Uma Deliria !!!
En Ânejiri il n’y a ni état, ni république, ni nation depuis 62.
Il n’y’a qu’une dictature militaire, rien d’autre et cela sera comme cela tout le temps, tant qu’el Ghachi est content de 3amhoum teboune et djedhoum chengriha. Ellah iyzid ekthar comme disent les kharabes.