Le FFS vient de réagir via une déclaration signée par son secrétaire général, Youcef Aouchiche, à l’incarcération du maire de Fréha.
Le maire de Fréha, d’obédience FFS, a été placé sous mandat de dépôt par le procureur de la république près le tribunal de Tizi-Ouzou suite à l’usage de violence à l’égard d’un représentant de la force publique, en l’occurrence le chef de brigade de la gendarmerie de Fréha. Ce dernier était venu en compagnie d’un huissier de justice pour assister à l’exécution d’une décision de justice liée à un différend foncier impliquant le maire et un entrepreneur de la localité.
Le FFS qui n’évoque nullement les détails de cette affaire qui remonte au mercredi 14 septembre 2022, exprime sa « sa pleine solidarité » à (son élu) et déclare « se tenir » à ses côtés » et « exige sa libération ».
Tout en dénonçant « le recours abusif et répété à la détention provisoire qui est une exception légale et non une règle, surtout, est-il écrit dans la déclaration, lorsqu’il s’agit d’un représentant du peuple ou d’une question relative à la liberté d’expression et d’opinions », le Front des forces socialistes « met en garde contre tout exploitation de cette affaire pour faire pression et influencer les décisions du maire de Fréha concernant sa façon de gérer les affaires de sa circonscription, lui qui est connu pour sa détermination à défendre ses prérogatives et le foncier relevant de sa collectivité territoriale. »
Le FFS qui ferme les yeux sur les centaines de placement en détention provisoire de citoyens se réveille pour dénoncer cette même procédure parce qu’un de ses militants en a été la cible.
S.N.I