26 avril 2024
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AccueilA la uneDeux ans de prison fermes requis contre Naïma Salhi

Deux ans de prison fermes requis contre Naïma Salhi

Naima Salhi

L’ex-députée du microscopique Parti de l’équité et de la proclamation (PEP) risque deux ans de prison ferme. Cette  peine assortie d’une amende de 50 000 dinars a été requise, mercredi, par le procureur de la République près le tribunal de Chéraga.

Naïma Salhi est appelée à la barre pour répondre des accusations d’atteinte à l’unité nationale, d’incitation à la haine, de publications à caractère raciste pouvant porter atteinte à l’intérêt du pays, a indiqué dans la soirée de ce mercredi, Me Sofiane Ouali, avocat de la partie plaignante sur sa page Facebook.

L’ex-députée apparentée au courant « badissiste », proche du défunt général-major Gaïd Salah, était visée  par une plainte déposée  à son encontre par Me Sofiane Dekkal et Me Kader Houali, du barreau de Tizi-Ouzou et par le journaliste  Chaït Salim.

Selon Me Sofiane Ouali, l’accusée a tenté de nier les faits, en affirmant qu’en proférant le vocable de zouaves, elle visait,  en fait,  les militants du MAK. Elle a en outre tenté de nier avoir porté atteinte aux symboles de la révolution (des cadres de la révolution  d’origine kabyle à l’instar de Abane Ramdane, Krim Belkacem, Amirouche). Aussi, l’accusée a réfuté avoir fait des déclarations attentatoires à la langue amazighe ainsi qu’aux cadres de l’Etat d’origine kabyle. Elle a essayé de nier avoir fait des déclarations  incitant au séparatisme et à la haine entre les Algériens.

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Une position adoptée par les avocats de la défense qui ont demandé l’acquittement pure et simple de leur cliente.

Quant à l’avocat de la partie civile, en l’occurrence  Me Sofiane  Ouali, il a défendu la recevabilité  de la plainte, arguant que toutes les accusations imputées à la mise en cause sont fondées et étayées par des preuves.

A l’issue du procès  contradictoire, l’affaire  est mise en délibéré jusqu’au 26 octobre  2022.

S.N.I.

 

7 Commentaires

  1. Au gibet, au gibet, au gibet ! La vermine pareille ne procrée que le virus porteur de la haine, de la division, du fanatisme et du mensonge….comment peut-on vivre avec ces tares ?. 2 ans de prisons seulement ? – y en a qui sont morts pour rien en prison pour moins que ça – c’est vraiment cadeau ! d’autant et je le présume, de là où elle sera, elle aura tout le temps d’ouvrir et lire le chapitre consacré à la « Sourrate El Mahboussa ». Ne soyons pas dupes : son éventuelle repentance ne sera qu’une énième manoeuvre de diversion. C’est dans ses gènes. c’est dans leurs gènes.

    • Précision: C’est deux ans fermes « requis. » Elle pourrait très bien s’en sortir avec une petite amende ou même être carrément acquittée. Il faudra attendre pour voir.

      • Exact. C’est ce qui est zâama requis le procureur de la République près le tribunal de Chéraga. Verdict final maximum à attendre: 3 mois avec sursis et 100 DA d’amende à faire en 10 versements égaux. Et dire que ce même procureur et ses pairs ont requis des 10 ans de prison fermes à foison à l’encontre de citoyens lambda n’ayant commis aucun délit de quelque nature que ce soit. Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. Encore une fois, cette maxime de Jean de La Fontaine explique on ne peut mieux le fonctionnement de la justice (algérienne) du téléphone. Circulez, il n’y a rien à voir! Naima Salhi, descendante du prophète ne peut inciter à la haine et au séparatisme. Abadan!

  2. Jamais , elle fera de la prison , c’est une certitude , j’espère me tromper.
    Les loups ne se mangent jamais entre eux.
    C’est l’une des leurs , la même idéologie et le même caractère haineux et violent contre tout ceux qui leurs ressemblent pas.
    Il faut plutôt penser à ceux qui croupissent actuellement en prison , ceux qui ne sont pas des leurs juste pour une opinion politique différente sans haine et sans violence.
    Cette femme et ses semblables seront réellement jugés dans une future Algérie juste et démocratique.
    J’espère le plutôt possible.

  3. La « justice » algérienne traîne les pieds quand il s’agit de juger les haineux islamistes et autres islamo-baâthistes dont l’idéologie a fait de notre pays une prison à ciel ouvert où règnent la médiocrité et la bêtise.Par contre ceux qui défendent les idéaux de liberté et de justice sont impitoyablement jetés en prison ou poussés à l’exil.

  4. De la poudre aux yeux ! La « justice » algérienne, à travers cette réquisition, ne fait qu’entériner tous les propos racistes de cette coiffeuse nommée naima envers les Kabyles. Pour les blogueurs, journalistes, détenus d’opinion et politiques, les procureurs sont prompts à requérir des peines de prison de 10 ans et une amende de plusieurs centaines de milliers de dinars.
    Ces « deux années » requises contre la coiffeuse montrent, s’il en était encore besoin, le caractère raciste du régime algérien envers la Kabylie et confortent son projet « zéro Kabyle ».

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