18 mai 2024
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DGSN : Ali Badaoui remplace Farid Bencheikh

Farid Bencheikh limogé

D’un pierre deux coups. Aussitôt l’annonce du limogeage de Farid Bencheikh de son poste de Directeur général de la sureté nationale annoncée, on apprend qu’Ali Badaoui prend sa place.

Le ministre de l’Intérieur, Brahim Merad, ne perdu pas son temps. Il a procédé aujourd’hui, lundi 8 janvier 2024 à Alger à l’installation officielle du nouveau directeur général de la sûreté nationale (DGSN), Ali Badaoui, qui remplace Farid Bencheikh à la tête de la DGSN.

A peine compréhensible est cette décision quand il se dit que Bencheikh etait un proche d’Abdelmadjid Tebboune. Bien évidemment on ne sait pas pourquoi Farid Bencheikh a été viré. L’affaire du jeune qui a réussi à partir en France en s’accrochant au train d’atterrissage d’un avion à partir d’Oran est avancée comme probable raison. A noter que 11 personnes dont 10 fonctionnaires de police ont été limogés dans la wilaya d’Oran à la suite de cette affaire. Cependant, il est difficile que cela soit seulement cette raison vu l’importance stratégique du poste de Directeur général de la sécurité intérieure. D’autres motifs plus importants pourraient avoir motivé ce limogeage.

Hasard des carrières, en juillet 2022 c’est le désormais ex-DGSN, Farid Bencheikh, qui avait installé le 24 juillet 2022 Ali Badaoui comme directeur de la Police des frontières. Et aujourd’hui il prend sa place.

Le nouveau directeur général de la sécurité nationale, Ali Badaoui, détient le grade le plus élevé dans la police, qui est celui d’inspecteur général depuis 2022.

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Ali Badaoui avait occupé le poste de directeur de la police des frontières, puis chef de sécurité de la wilaya de Béjaïa. Avant 2020, il avait occupé le même poste dans les wilayas d’Aïn Defla et Boumerdès. Ali Badaoui est un ancien du GIS et du Département renseignement et sécurité (DRS) du temps du général-major Toufik Mediene.

L. M.

10 Commentaires

  1. « L’affaire du jeune qui a réussi à partir en France en s’accrochant au train d’atterrissage d’un avion à partir d’Oran est avancée comme probable raison ». Si c’était bien le cas, logiquement, le premier à sauter serait le directeur de la police des frontières. Mais comme dans l’Algérie Nouvelle tout est fait à l’envers, non seulement on épargne le premier responsable de ce scandale proprement algérien mais on le promeut au poste de DGSN. Carnaval fi dechra en 4K. Que celui qui a compris la pertinence d’une telle décision explique aux millions d’Algériens qui se grattent la tête. Tout bien réfléchi, cette symphonie de chaises musicales en apparence ne serait en fait qu’une manoeuvre stratégique pour barrer la route aux ennemis (intérieurs et extérieurs) de l’Algérie, deuxième mandat oblige! Quant au jeune haraga d’oran qui a rallié Orly perché sur le train d’atterrissage de l’avion AH, ce n’est pas le premier et certainement pas le dernier et la nomination de M. Badaoui, un ancien de l’ancien DRS donc au moins un jeune sexagénaire, n’y changera absolument rien, déconnectés qu’ils sont tous de la « réelle » réalité dans laquelle pataugent les Algériens. Heureusement que le Grand Timonier algérien (Tebboune) a décidé (aussi simplement que ça en sa qualité de facto de président du CA d’Air Algérie) de réduire de 50% tous les frais de voyage des fans de l’EN en partance à Abidjan. Au moins 2 à 3 semaines de répit, voire plus si l’EN va jusqu’au bout. La paix sociale n’a pas de prix surtout quand il s’agit de deniers publics qu’on dilapide sans contrôle aucun comme s’il s’agissait d’une propriété privée. 1-2-3 viva …!

    • En effet, OUANE, TOOOZ, TREEE ! A quoi servent les « ministres » et les ministères si c’est toujours le grand timonier ou le grand manitou qui decide sur tout, meme pour ouvrir un kiosque ou les cheques a distribuer au premier venu pour les rendre « legitimes » – ans tenir compte qu’il existe un peuple ?
      Alors les distractions de mauvais gout, on en a marre. Ils n’ont plus de mensonges sensationels a nous proposer pour nous divertir a defaut de baton et de prison.

  2. Bonne lecture: Ce sont ces gens qui nous gouvernent et accusent des innocent de la main de l’etranger.
    Révélations. CIA, Mossad : les étranges connaissances et connexions de Farid Bencheikh, le patron de la Police algérienne de 2021 jusqu’à 2024
    Avant de devenir premier patron de la Police algérienne, à savoir la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) entre mars 2021 et janvier 2024, Farid Zineddine Bencheikh s’était depuis 2009 lié à Ariel Merari, éminent professeur israélien et l’un des cerveaux des services secrets israéliens. Farid Bencheikh et Ariel Merari travaillaient ensemble dans le Conseil Scientifique d’un très discret organisme de recherche scientifique basée à Paris en France.

    Un groupe très restreint dédié aux Menaces Criminelles Contemporaines et rattaché très discrètement à l’Institut de criminologie de Paris. A l’époque, Farid Bencheikh occupait des fonctions très sensibles au sein la Police algérienne puisqu’il était chef de Sûreté de wilaya à Béchar depuis 2007, l’une des régions les plus délicates car frontalières avec le Maroc et qui revêt un intérêt géostratégique important au regard des enjeux très sensibles des tensions algéro-marocaines. De son côté, Ariel Merari était le directeur scientifique de la recherche sur « les terroristes suicides palestiniens » au Conseil de sécurité nationale d’Israël de 2002 à 2009, un organisme qui regroupe toutes les agences des services secrets israéliens comme le Mossad ainsi que Shin Beth (renseignement intérieur) et de l’Aman (renseignement militaire). En plus, Ariel Merari est celui qui avait créé l’unité israélienne de négociation des otages et de gestion des crises et l’avait commandée pendant plus de 20 ans.

    Il faut savoir également que Ariel Merari est étroitement lié à l’ex-directeur du Mossad Shabtai Shavit. Il avait été effectivement le directeur du Mossad, les services de renseignement israéliens, de 1989 à 1996. Shabtai Shavit a occupé divers postes au sein du Mossad pendant plus de 32 ans, jusqu’à devenir chef de l’agence en 1989. Il avait servi dans « Sayeret Matkal » – la force d’élite israélienne. En 2009, sans prendre la moindre précaution d’usage et alors qu’il occupe des fonctions officielles au sein de la Police algérienne, Farid Zineddine Bencheikh avait nourri des liens et entretenu des échanges permanents à Paris en France avec Ariel Merari.

    Cette relation présentée comme « professionnelle » soulève tout de même de sérieuses interrogations ainsi que des doutes légitimes sur les intentions de Farid Bencheikh lors de ses participations à des activités supposément universitaires à l’étranger impliquant des personnalités liées directement aux services secrets israéliens. Selon nos investigations, Farid Bencheikh n’avait jamais été autorisé par l’Etat algérien en tant que haut responsable de la DGSN de mener de tels échanges et des activités ayant conduit à une proximité avec des personnalités de l’establishment israélien. Farid Bencheikh menait visiblement une double-vie qui l’avait conduit étrangement en 2015 à obtenir la résidence permanente sur le territoire français ainsi que l’acquisition d’un bar-restaurant dans la région parisienne.

    Algérie Part a pu confirmer au cours de ses investigations qu’au cours de sa carrière très discrète, l’ancien patron de la Police Algérienne, Farid Zineddine Bencheikh, avait entretenu effectivement une proximité, des relations et des connexions très douteuses avec d’anciens responsables, officiers ou collaborateurs directs des services secrets israéliens, américains, français ou chinois. Nous avons pu découvrir au cours de nos investigations qu’en 2009, Farid Zineddine Bencheikh participait aux activités scientifiques d’un groupe de recherches sur les Menaces Criminelles Contemporaines. Basé à Paris en France, ce groupe de recherches rassemblait essentiellement d’anciens responsables des services secrets américains, anglais ou chinois ainsi que des collaborateurs ou formateurs discrets des services secrets israéliens comme Ariel Merari, ancien membre du Conseil de Sécurité Nationale en Israël et ancien commandant pendant 20 ans de l’unité israélienne de négociation des otages et de gestion des crises. Par ailleurs, Farid Bencheikh partageait des responsabilités communes et nourrissait des liens permanents en 2009 avec d’anciens responsables de la CIA, la principale agence centrale de renseignement américain.

    Il s’agissait de Michael DAVIDSON, ancien haut fonctionnaire de la CIA ou Vincent CANNISTRARO, Ancien chef du Counter Terrorism Center qui relève de la CIA ou Dennis PLUCHINSKY, ancien membre du Bureau « Renseignement et Analyse des Menaces » du Département d’Etat américain. Des officiers ou responsables américains très influents avec lesquels Farid Bencheikh avait nourri des liens en 2009 alors qu’il occupait les fonctions sensibles au sein la Police algérienne puisqu’il était chef de Sûreté de wilaya à Béchar depuis 2007, l’une des régions les plus délicates car frontalières avec le Maroc et qui revêt un intérêt géostratégique important au regard des enjeux très sensibles des tensions algéro-marocaines. Et c’est dans ce contexte très délicat que l’homme qui avait dirigé la Police algérienne de mars 2021 jusqu’à janvier 2024 s’était lié à ces officiers du renseignement américain. Des doutes légitimes peuvent être soulevés sur la loyauté de Farid Bencheikh vis-à-vis de son pays.

      • Avec tout le respect qui vous est dû, ce ne sont pas ceux qui ont véritablement mis le feu à la Kabylie qu’ils ont trouvés mais plutôt ceux qu’ils veulent nous faire croire comme étant ceux qui ont mis le feu à la Kabylie. Quant aux véritables coupables ils les protègent car missionnés par leurs soins. Quant aux taupes, elles pullulent au sein du régime de bananes qui nous gouverne. Ne dit-on pas que Gaid Salah était, peut-être malgré lui, au service des Emirats Arabes Unis? Apparemment, ces derniers détenaient un dossier lourd et moche sur certaines de ses frasques de bas étage. Tebboune himself a des accointances plus que douteuses avec les Turcs depuis son passage lucratif au ministère de l’habitat de … Bouteflika qu’il traite aujourd’hui de issaba. Ya nekar el khair! Comme vous l’avez si bien dit « ils sont tous complices » et nous les dindons de la …!

        • Toutes mes excuses car j’aurai du mettre des guillemets a « ils les ont trouvés en 24 heures ». Remarquez que tous ceux qu’ils « trouvent » et « arretent » son filmés et montrés par hasard de dos pour cacher leurs faces (des prisonniers condamnés a mort ? des militaires ? Qui sait ? Meme le mensonge ne marche plus chez eux car ils croient que tout le monde est idiot.

        • C’est le voleur qui crie « au voleur ». Quand ils parlent de « hizb franca », il faudrait comprendre qu’ ils font des affaires juteuses avec franca. Tout ce qu’ils disent est l’opposé de ce qu’ils font. La preuve ? Que racontaient tous ces dignitaires et ministres qui sont aujourd’hui en prison ? De ouyahia a ould abbas. Tous des corrompus sans exception !

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