5 décembre 2024
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Disparition de Boualem Sansal : Emmanuel Macron se dit « très préoccupé »

L’écrivain franco-algérien, Boualem Sansal, n’a pas donné de nouvelle depuis près d’une semaine, depuis son arrivée en Algérie.

Le président français Emmanuel Macron « est très préoccupé par la disparition de Boualem Sansal et suit l’affaire de très près », indique l’entourage du chef de l’État à Radio France jeudi 21 novembre, alors qu’on est sans nouvelle de l’écrivain franco-algérien. Boualem Sansal a été naturalisé français cette année.

« Les services de l’État sont mobilisés pour clarifier sa situation. Le président de la République exprime son attachement indéfectible à la liberté d’un grand écrivain et intellectuel », poursuit cette source. Son éditeur Gallimard est sans nouvelle de lui depuis près d’une semaine maintenant, soit depuis le samedi 16 novembre, jour de son arrivée en Algérie. Il avait décollé de Paris le même jour.

Boualem Sansal, 75 ans, romancier et essayiste est censuré en Algérie pour ses écrits, comme beaucoup d’auteurs. L’auteur de 1984 et du « Serment des barbares » est très critique du pouvoir et des islamistes.

Avec radio France

4 Commentaires

  1. Que Macron – et avec lui toute l’Europe et les USA – commencer par arrêter de soutenir les généraux maffieux d’Alger (et tous les autres petits dictateurs zafrikains!). Ensuite on en reparlera. Ces « préoccupations » sans actions, et sans une vraie volonté politique, ne servent à rien.

    • AZUL UCCEN
      Pour les USA c’est une autre paire de manche. je n’ai pas connaissance d’un Algéro-américain arrêté.
      pour MACRO..en particulier et la France en général c’est une couillonnade

  2. Un moyen de diversion, c’est à cela que s’est réduit Sansal, servir comme levier à Macron pour s’insinuer dans la « crise » algérienne, après y avoir participé à son amplification avec notamment le soutien qu’il avait porté au régime. Ainsi faire d’une pièrre deux coups: d’une part faire oublier à l’opinion publique, son avalisation de la colonie du Sahara occidental et rentrer comme tutelle de cette « opposition algérienne faite maison » dans la future potentielle Algérie démocratique. En somme, comme le dit si bien un proverbe Kabyle: yetcha dh’oumeksa yerwa dh’wouchen

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