Dans un communiqué diffusé ce lundi 23 janvier 2023, dans sa page officielle Facebook, le RCD réagit à la dissolution » quasi clandestine » de la LADDH, qui estime- t- il « signe un acte plus proche du despotisme que d’un pouvoir autoritaire. »
Le parti de Atmane Mazouz, est convaincu que les raisons avancées dans le document officiel, à savoir » travailler avec d’autres organisations des droits de l’homme dans le monde » et » le caractère universel et indivisible de ces droits » comme devise de la LADDH » pour justifier la mise à mort de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme « augurent d’une volonté de musellement de toute la vie politique, sociale et culturelle du pays ».
Ce choix tranché du pouvoir pour le déni de la liberté d’expression et l’encadrement répressif de la vie publique se vérifient dans l’orientation despotique imprimée au processus législatif en cours dans de nombreux domaines, selon le RCD qui écrit : « les nouveaux textes de lois déposés à l’APN concernant les activités syndicales, associatives et la criminalisation des financements des activités publiques autonomes sont la confirmation éclatante de la poursuite et de l’aggravation de cette politique du pire ».
Tout en dénonçant » cette orientation », le RCD « réaffirme qu’aucune politique qui exclut les organisations du peuple algérien pour leur substituer le recrutement de clientèles ne peut être viable et durable. » Et d’avertir : « Notre pays a déjà fait l’expérience et a payé à maintes reprises le prix de tels égarements ».
Samia N. Iqbal