19 janvier 2025
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Fethi Ghares condamné à un an de prison ferme

Le tribunal de Bab El Oued (cour d’Alger) a condamné ce dimanche Fethi Ghares, coordonnateur national du parti MDS (suspendu par décision de justice) à une peine de un an de prison ferme et 200 000 dinars d’amende, annonce Me Fetta Sadat.

En outre, Fethi Ghares est condamné sur le plan civil à faire valoir à l’agent judiciaire du trésor (AJT) la somme de 100 000 DA à titre de réparation et un dinar symbolique à faire valoir au président de la république à titre de réparation, ajoute Me Sadat. Le tribunal de Baïnem avait requis 3 ans de prison le 5 janvier.

La justice algérienne vient donc de condamner pour la énième fois un homme politique dont le seul tort est de s’exprimer.

Mme Cheballah Messaouda, militante, membre du bureau national du parti MDS et épouse de Fethi Ghares, est condamnée à une peine de 6 mois de prison avec sursis et 100 000 dinars d’amende ferme.

Au civil, Mme Cheballah est condamnée à faire valoir à l’agent judiciaire du trésor (AJT) la somme de 100 000 DA à titre de réparation, précise la même source.

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Le tribunal a, en outre, ordonné la confiscation de deux téléphones portables des époux. Fethi Ghares a déjà eu à affronter l’arbitraire de la justice aux ordres par le passé. Il a déjà été condamné à la prison ferme.

Depuis le printemps 2020, les autorités algériennes ont verrouillé hermétiquement tous les espaces d’expression. Les arrestations de militants pacifiques se sont multipliées. Ce même jour, Merzoug Touati, blogueur et activiste pacifique est condamné à 2 ans de prison ferme et à 500 000 dinars d’amende.

L’Algérie est désormais un cimetière des libertés. Près de 240 détenus d’opinion croupissent dans les prisons au mépris de ce qui peut être un Etat de droit. Un fossé incommensurable sépare ceux qui sont aux affaires et le pays profond.

La rédaction

3 Commentaires

  1. Mon pays est détruit par les flammes,
    Allumées par des personnes infâmes
    Elles ont détruit la faune et la flore
    Elles ont même causé des morts,

    Ils brandissent toujours la main de l’étranger
    Dès qu’ils se sentent affaiblis ou en danger,
    Ils ont inventé l’ennemi de l’intérieur
    De la Kabylie ils ont toujours peur,

    Le ciel de mon pays est rempli de nuages
    Qui arrivent d’Orient sans savoir, ni bagage
    Ils nous cachent le soleil qui brille au dessus de nos têtes
    Les arrivants sont restés, ils nous gâchent toutes nos fêtes.

    On le voit, l’histoire de ce pays se répète
    Les uns sont morts parce qu’ils sont honnêtes
    Tués par vengeance des esprits maléfiques
    Qui de tout temps ne vivent que de vols et de trafics,

    Il ne reste dans le pays que des personnes qui pratiquent la fuite en avant
    Ils ne sèment que la haine, le désordre et joue au peuple l’instrument à vent,
    Ils sèment le désordre partout même dans les écoles et les têtes des enfants
    Un jour en arabise, l’autre jour en francise, et l’anglais maintenant.

  2. Quelques grandes réalisations de la nouvelle Algérie depuis 2020:
    1) Arrestations tous azimuts de militants, journalistes, intellectuels, facebookers, citoyens lambda, etc., coupables du moindre écart par rapport à la ligne de conduite imposée par qui de droit.
    2) Distribution à foison d’ISTN pour le même délit que ci-dessus pour tous ceux en sursis d’incarcération.
    3) Accusations à l’emporte pièce de terrorisme et d’appartenance à organisation terroriste à l’encontre de tout citoyen(ne) suspecté, quand bien même en l’absence de toute preuve tangible mais juste en invoquant la trouvaille du siècle en matière pénale: le 87 Bis, de porter atteinte à la sécurité vulnérable du pays et au moral extrêmement fragile des troupes, avec encore plus de fermeté s’agissant de citoyens(nes) d’une certaine région du pays.
    4) Bien que garanti par la Constitution, l’accès libre à son pays à tout Algérien(ne) est foulé aux pieds sans états d’âme par décisions scélérates très souvent non assumées et sur la base de motifs des plus spécieux.
    5) Recours excessif à l’utilisation de Dahdouhs en guise de preuves à charge contre toute organisation/groupe anti brosse à reluire.
    6) Renflouement du trésor vidé par les membres de la issaba d’hier et d’aujourd’hui par l’imposition d’amendes a coups de centaines de milliers de dinars aux centaines de citoyens(nes) injustement condamnés.
    7) last but not least, en juste un mandat faire de l’Algérie « le cimetière des libertés ». Ou mazal lkheir lal goudam!

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