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Hakim Belahcel (FFS) s’explique et s’en prend aux « forces obscures »

POLEMIQUE

Hakim Belahcel (FFS) s’explique et s’en prend aux « forces obscures »

Hakim Belahcel de l’Instance présidentielle et le premier secrétaire Youcef Aouchiche ont rencontré dimanche le chef  de l’Etat. Cette rencontre a suscité de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux. Hakim Belahcel se défend et justifie la démarche de la délégation du FFS.

Nous vous proposons ici la réaction de Belahcel :

« Habitué d’être là cible privilégiée des feux croisés des nervis de tout acabit, le FFS saura comme de coutume, faire face à cette nouvelle campagne de dénigrement et de diffamation.

Pourtant, quel est ce crime impardonnable et innommable que le FFS aurait commis pour mériter les affres de cette salve d’attaques et de reproches ?

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Est-ce le fait de répondre favorablement à une invitation après une déclaration d’appel au dialogue pour débattre de la crise multiforme nationale ?

Ou, est-ce parce qu’on doute de la probité politique et intellectuelle de la délégation qui a représenté la direction nationale ?

Ou plutôt, car la direction nationale actuelle du FFS aurait enfreint par cette rencontre la ligne politique originelle ?

En réalité, la rencontre d’aujourd’hui a énormément bousculé et dérangé les promoteurs et les défenseurs de l’immobilisme politique dans le pays.

C’est-à-dire ceux qui ont toujours œuvré pour entretenir le FFS dans les méandres, d’une interminable crise interne, pour l’empêcher de jouer un rôle déterminant et décisif dans le dénouement de cette grave crise politique nationale.

Aujourd’hui, nous faisons face aux mêmes forces obscures et féroces qui durant ,toute son existence, ont reproché aux dirigeants successifs du FFS, leur attachement au vrai dialogue inclusif, transparent et responsable.

Un dialogue global qui devrait concerner toutes les parties qui peuvent et doivent jouer un rôle déterminant pour construire un compris politique historique pour sauver l’État algérien de l’effondrement.

La rencontre d’aujourd’hui s’inscrit en adéquation et en stricte cohérence avec l’effort historique du FFS depuis des décennies, à créer les conditions favorables pour convaincre les tenants du pouvoir à s’inscrire dans un processus de sortie de crise à moindre coût et d’une manière urgente.

Dans la rencontre d’aujourd’hui qui a été pour rappel, transparente et publique, nous avions réitéré les exigences et les principes fondateurs d’un dialogue sérieux et apaisé préconisés dans toutes les initiatives de sortie de crise que nous avions transmises aux pouvoirs successifs depuis des années.

Ce qui dérange le plus chez le FFS, c’est son attachement historique à son autonomie d’action et de décision !

Personne et aucune force ne pourront astreindre le FFS à une conduite ou à un fonctionnement qui remettraient en cause, ses objectifs primordiaux à savoir , la construction d’un consensus politique national pour trouver des issues salutaires pour l’impasse suicidaire algérienne.

Le FFS n’a rien à démontrer et encore moins à se reprocher !

Car pour l’intérêt suprême de la nation et pour éviter le pire au peuple algérien, le FFS à chaque fois que l’opportunité se présente et chaque moment charnière de notre histoire, a souvent transmis aux tenants du pouvoir, verbalement ou par écrit, ses préoccupations et ses propositions politiques.

Ce fut le cas en 1990 et 1999 à travers des délégations menées par feu Hocine Ait Ahmed en personne ,qui avait rencontré successivement les chefs de l’État de l’époque , feu Chadli Benjedid et le général Zeroual. Puis, en 2002 , lors des évènements du printemps noir ou une délégation conduite par le camarade Ahmed Djedai avait rencontré les représentants du pouvoir pour exprimer les inquiétudes du FFS et les exigence de prendre des mesures urgentes de détente, notamment la libération des détenus et l’arrêt immédiat, des atteintes aux droits de l’homme et de la répression contre les manifestants.

Puis , en 2014 , par le biais d’une délégation menée par le premier secrétaire national de l’époque Ahmed Betatache , qui avait réaffirmé à l’occasion des consultations politiques prônées par le pouvoir, l’attachement du FFS à la construction d’un consensus politique national pour endiguer une crise politique tentaculaire qui mine la souveraineté nationale et hypothèque le destin des générations actuelles et futures du pays.

Nous continuerons malgré les entraves et les menées faites de parasitage et de brouillage, à plaider pour une sortie de crise concertée et pacifique, loin des scénarios ténébreux des aventuriers de tous poils et des apprentis sorciers.

Les jours avenirs vont encore une fois débusquer les pyromanes et les ennemis de notre parti et prouveront surtout, que le FFS n’a fait et ne fera aucune concession et aucune entorse à ses valeurs fondamentales.

Vive le FFS

Vive l’Algérie libre et démocratique. »

Auteur
L. M.

 




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