27 juillet 2024
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Harcèlement judiciaire, condamnations d’activistes…

Le juge d’application de peines a rejeté la demande de confusion de peines introduite par le détenu d’opinion, Mohad Gasmi. Harcèlement judiciaire, condamnations arbitraires, la justice continue de punir les voix libres.

L’acharnement judiciaire, l’instrumentalisation ordinaire de la justice, les violations des libertés les plus élémentaires sont le pain noir des activistes algériens. Les appels des organisations des droits de l’hommes ou de l’ONU pour remettre en place les instruments d’un Etat de droit sont restées vaines.

Le martyre de Mohad Gasmi

Il est la voix libre des habitants du sud. Le jeune qui harrangue les foules opposées à l’arbitraire et à l’exploitation éhontée du sous-sol saharien. C’est la deuxième fois que la justice refuse à Mohad Gasmi la confusion de peines, alors qu’il est éligible à ce droit, selon le Comité national pour la libération des détenus (Cnld).

Mohad Gasmi qui s’est illustré dans le sud au sein du mouvement de lutte contre l’exploitation du gaz de schiste est condamné dans deux dossiers distincts, l’un à 3 ans de prison ferme et l’autre, à 2 ans de prison ferme. Il est en détention presque depuis le 14 juin 2020.

Ce militant écologiste est victime d’un acharnement continue de l’appareil judiciaire  qui ne lui a pas, manifestement, pardonné son engagement, depuis 2014, contre l’exploitation du gaz de schiste.

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Accusations criminelles contre Yacine Charef

Le juge d’instruction près du tribunal d’El Harrach a ordonné aujourd’hui, le 06 juin 2024, de placer le Hirakiste, Yacine Cheref, en détention provisoire.

En garde à vue depuis le 27 mai 2024 dans les locaux de la DGSI, Yacine Cheref a été présenté ce jour même devant le procureur près du tribunal d’El Harrach puis devant le juge d’instruction du même tribunal.

Il est poursuivi pour des accusations criminelles, sur la base de l’article 87 bis du code pénal, et d’autres délictuelles. Toutes les accusations sont en lien avec ses publications Facebook.

Mabrouk Ahmed Yahia

Le juge d’instruction près le tribunal de Bir Mourad Raïs a auditionné aujourd’hui, 6 juin, pour la deuxième fois, le détenu d’opinion, Mabrouk Ahmed Yahia.

Ce dernier croupit à la prison de Koléa, wilaya de Tipaza, depuis le 29 avril 2024, la date de sa présentation devant le procureur près le tribunal de Bir Mourad Raïs, Alger, puis devant le juge d’instruction, qui a ordonné son placement sous mandat de dépôt.

Mabrouk Ahmed Yahia travaille comme serveur à Hydra. Il a été arrêté le 17 avril 2024 sur son lieu de travail. Et est poursuivi pour « appartenance à une organisation terroriste, en l’occurrence le MAK ».

A moins de trois moins de la présidentielle, plus de 200 détenus d’opinion croupissent dans les prisons. Le régime a imposé le silence des médias et des activistes en instrumentalisant la justice à tout va.

Yacine K.avec le Cnld

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