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samedi 14 juin 2025
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Idir, cet immortel !

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REGARD

Idir, cet immortel !

Un géant vient de tomber, la mort dans sa cruauté a encore frappé, et faisant fi de notre inconsolable peine a fini par emporter Idir, et de priver ainsi de sa présence tout un pan de la société nord-africaine, et au-delà de tous ses fans fort nombreux à travers le monde.

Idir, fut ce fleuve paisible, et de ces hommes d’exception, il n’était pas un baroudeur, ni un de ces héros légendaires de ses contes ou qui auraient conquis des continents, ni de ces guerriers qui sans peur et sans reproches ont affronté toutes sortes de dangers pour sauver le monde.

Idir était ce chanteur qui avec sa guitare, sobrement, avec cette mine de garçon bien élevé, sage et pudique, et qui donne parfois l’impression de s’excuser d’être là.

Il nous livre sa chanson après l’avoir serti tels ses concitoyens et ancêtres le faisaient, avec les bijoux ; tranquillement, simplement, sans cette gestuelle que d’aucun utilise comme pour s’adresser à des sourds muets, ni agitation, l’air de nous dire gentiment et respectueusement :

« Vous n’êtes ici que pour entendre et écouter mes chansons, et je ne ferais que ça, et seulement comme je sais interpréter».

Idir a révolutionné la chanson kabyle en la modernisant sans renier l’ancienne, ni la corrompre, bien au contraire il avait ressuscité ces complaintes oubliées avec une musique moderne douce à entendre, majestueuse, conquérante.

Idir, ce géant promoteur de notre culture, qui dignement avec fierté, a su promouvoir la chanson kabyle, voire algérienne sans jamais se compromettre, ni renier ses origines par des mots ou des comportements parodiés tout au long de sa fabuleuse carrière.

Idir ! Sache que ton Djurdjura natal et au-delà toute Tamazgha, ainsi que nous tous, tes tristes et fidèles admirateurs, pour tout ce que tu avais été, nous ne t’oublierons jamais.

Désormais, tu siègeras parmi tous ces immortels, qui par leurs arts et savoirs avaient façonné le monde culturel.

Merci Idir d’avoir existé, et que la gloire et l’honneur seront à jamais tiens.

Paix à ton âme, et que ce dieu des sublimes artistes et des braves, prenne soin de toi et te loge en son vaste paradis.

Auteur
Mohamed Aouli

 




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