25 avril 2024
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Il y a un gros lézard dans le film de la vie d’Ould Abbès, affirme Ferhat Ait Ali

Lu sur les réseaux sociaux

Il y a un gros lézard dans le film de la vie d’Ould Abbès, affirme Ferhat Ait Ali

Dans un message posté sur le réseau social, Ferhat Aït Ali démonte le récit du « condamné à mort », Djamel Ould Abbès.

« Manifestement, Ould Abbes a bien effectué des études de médecine, à l’université où il affirme avoir été et en est sorti diplômé en 1964, et c’est l’ambassade d’Allemagne qui l’affirme si en on croit cet article, dont je n’ai pas à douter de la véracité, du moment que l’ambassadeur d’Allemagne y figure, n’a pas émis de réserves, sur le contenu meme de l’article depuis deux ans ».

Un autre site allemand d’époque, relate la sortie de promotion d’Ould Abbes, qu’il déclare être inscrit dans cette université communiste en RDA, de 1957 à 1964. »…

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Puis de pointer : « Mais il y a juste un lézard et un gros dans le film de la vie Djamel Ould Abbes, et il est de taille.

Selon les documents produits par lui-même, à l’appui de sa qualité de condamné à mort, et en l’occurrence un rapport de synthèse datant du 18 décembre 1959.

Ce Monsieur a effectivement été condamné à mort par le tribunal des forces armées de Tlemcen, pour attentats à la grenade étalés entre janvier et juin 1957.

Mais il n’est pas cité en fuite, ou condamné par contumace, mais comme présent à l’audience, et de ce fait, emprisonné. Ceux en fuite ou condamnés par contumace sont cités en tant que tels, et tous les autres présents n’ayant pas été cités présents, ce qui est une évidence.

Or, n’ayant relaté aucune évasion de prison, dans son cheminement « héroïque ». Ce qui au demeurant n’était pas aisé dans les prisons coloniales en fin 1959.

Je ne comprends pas comment quelqu’un qui était présent à une audience de condamnation à mort le 18 décembre 1959, à Tlemcen, pouvait avoir entamé et continué des études, de médecine en Allemagne de 1957 à 1964 ?

Ou les Allemands ne parlent pas du bon Ould Abbes, ou les Français ont arrêté le mauvais Ould Abbes, mais les deux à la fois cela est quasiment impossible.

Il y en a manifestement un de trop, dans cette affaire, si ce n’est pas eux de trop, ce patronyme, étant assez fréquent à l’ouest du pays, une recherche approfondie, sur la filiation des deux personnages cités dans ces documents, et sur l’intéressé, lui-même, serait éventuellement la bienvenue, pour démêler cet écheveau, bizarre.

Ou la même personne, arrêtée et condamnée à mort, a pu aller en Allemagne de l’est, faire médecine en même temps.

Le condamné à mort de ce document a dans sa filiation, un certain Boumediène, censé être son père, c’est déjà une piste

Le personnage étant ce qu’il est, je ne serais pas étonné, qu’il ait sauté au passage sur un cas de moudjahid, portant le même nom, ou même sur le nom en entier, au passage.

Quoi qu’il en soit, trois des co accusés, sont condamnés à des peines de prison, et peut être encore en vie, un passage chez eux, ne serait pas de trop »

Ferhat Aït Ali s’interroge en s’appuyant sur un article de presse : « Il affirme que sa propre condamnation à mort, lui a été remise, par son compagnon de cellule, un certain Baali Bellahcène, on parle là de cellule FLN, et pas de prison.

Or ce Monsieur ne figure pas dans le même jugement que lui, ni dans la même affaire, ce qui est curieux pour un compagnon d’une cellule, qui n’a pas été cité dans le jugement de ladite cellule, qui manifestement est constituée de 5 personnes, le fuyard compris. »

 




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