La détenue d’opinion Kamira Naït Sid est libérable, le 1er septembre, affirme la Coordination nationale pour la libération des détenus (CNLD).
D’ici cette date donc (le 1er septembre 2024), Kamira Nait Sid aura purgé la totalité de sa peine, soit 3 ans de prison ferme.
Sauf contretemps, c’est-à-dire décision contraire de la justice ou d’une autre autorité, l’ex-présidente du CMA pourra jouir de nouveau de sa liberté et rejoindre son domicile.
Arrêtée le 24 août 2021 à Draa Ben Khedda (Tizi-Ouzou) puis transférée à Alger, Kamira Nait Sid sera placée 6 jours après sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal Sidi M’hamed d’Alger, elle a été incarcérée à la maison d’arrêt de Koléa, le 1er septembre 2021.
Poursuivie pour atteinte à l’intégrité territoriale du pays, en vertu de l’article 87 bis, Kamira Naït Sid qui devait répondre de pas moins de huit chefs d’inculpation a été condamnée, lors de son procès qui s’est tenu au tribunal Sidi M’hamed d’Alger, à 3 ans de prison ferme et à 100 000 dinars d’amende.
Tous les appels des organisations internationales de défense des droits de l’homme sont restés vains.
Par ailleurs, plusieurs détenus dans l’affaire dite de Larbaa Nath Irathen ont regagné leur foyers aujourd’hui, dimanche, et, ce, après avoir purgé la durée de détention de 3 ans une peine dont ils ont écopé lors de leur procès.
Concernant le militant Tahar Temim arrêté le 21 août à Ain El Hammam pour des faits liés à la campagne électorale pour la présidentielle, il a été transféré au commissariat central de Tizi-Ouzou où il été placé en garde à vue. Une mesure qui est toujours en cours, à l’heure où nous écrivons ces lignes.
L.M.