4 mai 2024
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Kara Belkacem, Merzouk Ait Younes et Salim Khacer condamnés à 2 ans

Merzouk Ait Younes

Le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida a condamné, lundi 10 juillet 2023, les détenus d’opinion Kara Belkacem, Merzouk Ait Younes et Salim Khacer, à 2 ans de prison ferme et à 100 000 dinars d’amende.

Le parquet avait requis contre les trois détenus 10 ans de réclusion criminelle et 100 000 dinars d’amende. Ahurissant ! L’arbitraire dans toute sa nudité.

Arrêtés à la fin du mois de février 2022 dans la foulée de la vague de répression frappant la Kabylie et n’épargnant ni enseignants ni artistes ni militants associatifs, les détenus d’opinion, Merzouk Ait Younes, Kara Belkacem et Salim Khacer, sont désormais des condamnés pour leurs opinions.

Kara Belkacem a été arrêté par des éléments de la gendarmerie nationale (groupement de Tizi Ouzou) dimanche 27 février 2022, avec perquisition à son domicile sis au lycée Manseri Amer (Ait Boumahdi – Ouacifs ) puis dirigé vers Tizi-Ouzou.

Kara Belkacem est un ancien gestionnaire en retraite, connu pour son travail associatif, il s’est donné ces derniers temps pour l’équipe de handball féminine des Ouacifs qu’il préside.

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Ils ont été placés en garde à vue au groupement de la gendarmerie nationale de Tizi Ouzou depuis leur arrestation jusqu’à ce Lundi matin puis transférés au tribunal des Ouacifs et présentés devant le procureur du tribunal des Ouacifs.

Merzouk Ait Younes, Kara Belkacem et Salim Khacer ont été placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal de Ouacifs, le 7 mars 2022.

Les trois détenus d’opinion ont été transférés de la prison de Tizi-Ouzou vers la prison de Koléa (Tipaza) dans la journée du lundi 30 mai 2022.

Merzouk Aït Younes, enseignant du primaire en retraite et chanteur, a été arrêté par la gendarmerie nationale avec perquisition à son domicile à Iboudraren, vendredi 25 février 2022.

Près de 300 détenus d’opinion croupissent dans les prisons algériennes. Les procès pour délit d’opinion sont le pain quotidien des juges. Le harcèlement judiciaire est devenu un moyen de pression sur les militants. L’activation d’accusations imaginaires et l’inféodation de la justice au pouvoir ne laissent aucun choix aux citoyens.

L.M. avec le Cnld

 

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