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Karim Tabbou placé en garde à vue

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Karim Tabbou

L’opposant politique algérien et une des figures du mouvement de dissidence populaire né au printemps 2019, Karim Tabbou, a été arrêté mardi à son domicile et placé en garde à vue;

Karim Tabbou « a été placé en garde à vue à Dely Ibrahim », un quartier d’Alger, a indiqué sur son compte Facebook son frère Djaffar, en soulignant que « la date de sa présentation devant le procureur général » ne lui avait pas été précisée, ni les faits qui lui seraient reprochés.

Mardi soir, Djaffar Tabbou avait indiqué sur les réseaux sociaux, en citant l’avocat Toufik Belala, que son frère « a(vait) été arrêté à Dely Brahim par des policiers en civil ». L’avocat, injoignable, n’a pas donné d’autres détails.

Chef d’un petit parti d’opposition non agréé par les autorités, l’Union démocratique et sociale (UDS), Karim Tabbou, 48 ans, est l’un des visages populaires du Hirak, le mouvement de dissidence populaire qui a manifesté pour un changement profond du système de gouvernance en Algérie, d’impressionnantes manifestations réunissant des millions de personnes se sont déroulées partout en Algérie de février 2019 jusqu’à début 2020.

Karim Tabbou est un habitué des arrestations et condamnations comme désormais des milliers d’Algériens qui aspirent au changement. Il avait été condamné en mars 2020 et a purgé une peine d’un an de prison pour « atteinte à la sûreté nationale », en raison d’une vidéo sur le compte Facebook de son parti où il critiquait l’ingérence de l’armée dans les affaires politiques.

Selon le Comité national pour la Libération des détenus (Cnld), des dizaines de personnes, en lien avec le Hirak ou la défense des libertés individuelles, sont encore emprisonnées en Algérie. Le chiffre de 300 prisonniers d’opinion est avancé par plusieurs organisations.

De nombreux activistes sont condamnés à de lourdes peines de prison. Deux journalistes, El Kadi Ihsane et Mustapha Bendjama sont aussi en prison.

L.M.

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