22 décembre 2024
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Khenchela : la statue d’Aksel démontée

La statue du prince amazighe Aksel, celui-là même qui a combattu jusqu’à la mort les envahisseurs arabes, a été démantelée par les autorités locales. Une énième injure à l’histoire, estime le RCD.

L’Algérie n’en finit pas de subir les mutilations de son identité et de son histoire. Le démantèlement manu militari de la stèle du Roi amazigh Aksel (Koceila) érigée à Khenchela, le jour même de son inauguration, par les pouvoirs publics qui ont, auparavant, autorisé sa réalisation est un acte qui laisse le citoyen et tout observateur sans voix.

L’identité amazighe qui englobe langue, histoire et culture est un fait reconnu et inscrit dans la Constitution. La promotion et la défense de cette identité est du ressort de l’Etat même, même si le pouvoir politique de fait a choisi de sponsoriser en premier lieu une langue arabe dans sa version conservatiste et une version rigoriste et rétrograde de l’Islam pour perpétuer sa domination.

Cette agression contre notre identité millénaire est en droite ligne des obstacles érigés contre le développement de la langue amazighe, de son écriture et de la diffusion de la culture ancestrale sur tout le territoire du pays, de nos frontières de l’Est bordées par Tebessa et par la wilaya de Tlemcen à l’Ouest ,ainsi que de Tamenrasset au Sud à Alger au Nord.

Le RCD condamne cet acte indigne d’une autorité publique et exprime sa vive préoccupation face à ce déni et atteinte au patrimoine de la nation.

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Ces agissements témoignent de menées institutionnelles délibérées contre notre socle identitaire et donc contre l’unité de la nation.

Ces actes visent à dénaturer et falsifier notre histoire et ses symboles et participent d’un révisionnisme dans le but de promouvoir d’autres récits conformément à l’idéologie arabo-islamiste.

Le RCD ne peut se taire devant de telles dérives qui portent atteinte à notre histoire et à ses symboles et qui constituent un danger et un affront pour notre peuple.

Le Rassemblement qui dénonce, encore une fois, ces menées appelle les pouvoirs publics à revenir sur une telle décision et les citoyens à s’en tenir à l’extrême vigilance.

Alger, le 04 décembre 2024

Le RCD, bureau de Khenchela

18 Commentaires

  1. quel gâchis et quelle déception……Un état qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines.
    Marcus Carvey.

  2. L’Algérie authentique subi un colonialisme assumé par des conquérants venus de l’ouest,
    On espère que les chaouis et tous qui se reconnaissent dans notre histoire millénaire réagissent à cet affront.
    Un pays sans repères et sans histoire c’est un pays voué à la disparition.
    C’est affligeant de voir cr genre de comportement indigne .

  3. Le remplacement
    Tout le Monde sait que l’Histoire de l’Algérie enseignée dans les écoles algeriennes prend ses racines depuis l’invasion arabo-musulmane au 7e siècle et se renforce arabo-musulmane de 1954 à 1962, ce qui a fait dire au Président Macron que  » l’Algérie n’existe pas avant la France ». Tout le sérail arabo-musulman algérien crie au scandale et à l’insulte. Pour prouver les racines ancestrales de l’Algérie, c’est le défilé de certains dirigeants algériens à Rome pour visiter la prison Mamertine, cachot ou le grand roi amazigh est mort de faim, pour se recueillir sur la tombe de ce Grand roi amazigh qui a défie les romains.
    – Le Président Tebboune le 27 mai 2022
    – Ahmed Boutache ambassadeur d’Algerie en Italie le le 23 mars 2020
    – Ramamtane ministre des affaires étrangères d’Algerie un an plus tard
    – déclaration de Réhabi sur Jugurtha aussi.
    Tous ont déclaré être fier de ce libérateur Jugurtha et de Massinissa , les fondateurs de notre Histoire algérienne …. etc
    NB: comme l’enseignement de l’Histoire des autochtones imazighen et de l’antiquité de l’Algérie sont  »interdits » dans les écoles algeriennes arabo-musulmanes, aucun médias algériens n’a parlé, ni rendu compte de ces visites, voyages et recueillements des dirigeants algériens sur la tombe de Jugurtha à la prison Lamartine a Rome.
    Ce défilé discret et caché aux algériens est juste pour répondre au Président Macron.
    Donc pour les dirigeants algériens l’Histoire de l’Algérie débute au 7e siècle et se poursuit de 1954 à 1962.
    Quant à la statue d’Aksil, elle sera remplacé par celle d’Abdekkader..
    Le Président Macron n’a t-il pas déclaré :
     »’la nation Algérienne n’existe pas avant la colonisation française de 1830 »’. Tout en critiquant par une analyse le régime arabo- musulman:  »’le système politico- militaire de l’Algérie et l’accusant d’entretenir une rente memorielle »’. Ne vous étonnez donc pas, même si l’amazighite et Tamazight sont reconnues dans la constitution, le pouvoir est déterminé à effacer l’Histoire antique amazighe de l’Algérie. Mais jusqu’à quand ?
    Le régime est aux abois, isolé, en crise et désemparé sur tous les plans, il finira par partir, personne n’est immortel.
    Quant à l’amazighite et Tamazight, les imazighen n’ont jamais baissé les bras, en core moins plié l’échine. Les imazighen ont accompli une avancée pharaonique de reviviscence de leurs racines amazighes.

  4. C’est le Syndrome de Stockholm à l’échelle nationale et même au-delà. Quoi que les enjeux sont énormes pour ces petits Caïds de provinces dignes excroissances morbides des Chefs de la Régence. Il est quand même plus avantageux de glorifier OKBNA ibnou al ba3ir que de rendre hommage à Aksil le digne fils de Tamazgha qui a fait ses comptes à ce bédouin d’Arabie qui nous a ramené cette potion magique et enivrante responsable de l’effacement de l’Afrique du nord au profit du Maghreb arabe.

    • @Uqaci
      Cela prouve aussi, si besoin est, que le Grand Remplacement ne date pas de 2010 et n’est pas l’oeuvre de Renaud Camus. Il remonte à très, très longtemps, à … l’invasion arabo-musulmane dont « OKBA ibnou al ba3ir » qui fut (za3ma) l’un des grands généraux, battu à plate couture et décapité par ce même Aksel dont on déboulonne la statue aujourd’hui. Le Tartuffe de Molière a crié « couvrez ce sein que je ne saurais voir ». Les tartuffes de la nouvelle Algérie ont répliqué à l’unisson de Khenchela: déboulonnez cette statue d’Aksel que nous ne saurions tolérer car nous rappelant que trop la Véritable Histoire de ce pays que nous essayons par tous les moyens de travestir depuis des décennies et avec beaucoup plus de hargne depuis 1962. En espérant un jour Incha Allah pouvoir déboulonner la statue de Chachnaq de Tizi, nous ne tolérerons aucune atteinte aussi minime soit-elle, nulle part ailleurs en Notre nouvelle Algérie que nous voulons EXCLUSIVEMENT arabe et musulmane quoi qu’en dise la constitution que nous allons de toute façon changer.
      Désolé de vous décevoir Monsieur Renaud Camus, mais, comme vous pouvez le constater, votre théorie du grand remplacement n’a absolument rien d’original. Les Banu Hilal et leurs descendants vous ont devancé de plusieurs siècles. Pas en France, mais …!

    • @Larnaque,
      Oui, les tenants de l’arabo-islamisme sectaire, totalitaire et hors du temps veulent contre toute logique effacer toute trace de notre passé pour nous imposer le leur. Utilisant la religion pour se justifier ils effacent même les pierres témoins gênants de leur forfaiture. Mais ils oublient que l’esprit Amazigh est partout et qu’il hantera leurs nuits jusqu’à la fin des temps…

  5. Il s’agit ni plus ni moins d’un acte terroriste pour porter atteinte à notre Histoire et notre identité millénaire.

    Cette stèle symbolique doit être impérativement réhabilité et les auteurs de son déboulonnage démis de leur fonction et traduit en justice.

  6. Des bâtards kharabo islamistes qui s’attaquent à l’histoire, rien de nouveau sous le soleil.
    L’ Ânejiri est devenue une vraie prostituée vendue corps et âmes à ces frères kharabes misilmas.
    Donc tout va bien.

    • Le problème est que ceux qu’elle considère comme « frères » n’en veulent pas d’elle.
      Mais la junte ne peut pas se sentir « seule » car elle a peur du peuple.
      Donc ils preférent se vendre a n’importe quel prix et a n’import QUI (on a vu comment bensalah est allé pleurnicher chez Putin durant le HIRAK) que de reconnaitre la réalité historique.

  7. La kabylie devrait boycotter les mosquées et l’école arabe. En attendant le toilettage profond de cette constitution islamique.
    Le choix sociétal du régime de boumediene est toujours la Pierre angulaire de l’idéologie du régime dictatorial. Il trouve son déterminisme dans la visière koulouglis de benbadis qui assumera le peuple Amazigh d’Algérie comme variable dépendante de l’arabislamisme.
    S’ aligner ou mourir, C’est le principe moteur de cet arabislamisme élevé à identité nationale, jusqu’au paradoxe, de voire les Algériens s’ identifier d’abord comme musulmans puis comme algériens. La kabylie a payé le prix de la fracture profonde entre ces deux mondes en collision potentielle. En effet, la kabylie de 63 avait dénoncé la prise du pouvoir par la force en 62, ce qui à coûté 500 morts en kabylie. Le paradoxe est que les oulémas justifient boumediene et benbella mandants de ces actes criminels!
    La Oumma à donc dit sa vision dès 63! Ce qui touchera toute l’Algérie qui subira en 90 avec la guerre islamisme intégriste contre celle dire  » modérée  » arabe et islamique du FLN.
    Là où les deux camps s’affronteront, C’est le partage du pouvoir, mais sur les valeurs ils ne divergent en rien!

    La stratégie du régime est double: l’assimilation par le haut, en inscrivant l’ islam comme source juridique, on ampute la tradition démocratique kabyle. Avec cette arabisation d’office imposée comme langue d’État on cimenté les institutions qui en ava l et en perspective formateur le citoyen de demain, C’est à dire aujourd’hui!
    Il ne peut y avoir deux visions sociétales opposées s’ additionnant pour faire un seul État. Il est encore moins dans le cas présent. En effet, les élections truquées sont juste un élément contingent. La stratégie est celle de faire assumer l’idée d’une Algérie islamique qui valorise son passé Amazigh pour l’inscrire dans la perspective islamique. Donc c’est sur le plan de l’anthropologie qu ‘ est investie la politique actuelle. Amazigh dés la conception est limitée à la langue et pas aux pratiques culturelles et politiques, comme la démocratie, la liberté religieuse et la laïcité. À partir du moment que l’on cède sur les fondamentaux, les plus algériens se sentent le droit de dire le droit et l’interdit. L’arabe n’a jamais été notre langue, elle est obligatoire et officielle. Tamazight est facultative partout ailleurs! Non messieurs, ce n’est pas l’Algérie dont je rêvais!!!

  8. Il faudrait rentrer dans la petite cervelle des autorités locales pour comprendre.
    On est la à discutailler de l histoire , de tamezgha…. d’Apulée etc
    CES GENTS LA FONT LA PRIERE POUR SE FAIRE VOIR ET QUOIQU’ILS FASSENT C’EST POUR LA GALLERIE (LA POPÜLACE)
    Je vous raconte une histoire VERIDIQUE
    Lors de la restauration de la BASILIQUE SAINT AUGUSTIN D’ANNABA grace à un financement FRANCAIS (merci FAFA)
    Une assemblée houleuse a eu lieu à l’université des énergumènes et néanmoins étudiants ont décidé d’aller contre cette restauration sous prétexte que SAINT AUGUSTIN n’est pas musulman.
    A partir de la vous savez à qui vous avez affaire

  9. C’est un sacrilège qui ne dit pas son nom. Le pouvoir mafieux arabo-islamiste veut couper l’Algérie de ses racines amazighs. Après avoir honteusement falsifié notre Histoire, ces zombies qui squattent notre pays n’en finissent pas de nous dépersonnaliser en s’attaquant à notre Histoire millénaire pour plaire à leurs maîtres du moyen-orient.

  10. Vous voulez rétablir la vérité et instaurer une justice !
    Commencez par refuser cette secte mahométane, instruisez notre jeunesse, notre descendance, ceux qui ne savent pas… Apprenons-leur que le mahométanisme ne fait pas partie de notre culture, transmettons-leur nos vraies valeurs, nos préceptes ancestraux…
    Bannissons l’islam de nos contrées, éradiquons ce cancer métastasé, ce fléau qui gangrène notre peuple…

  11. Il y a quelques années, une équipe d’Italiens venue pour un reportage à Biskra, ayant vu de la statue de OKBA, demandèrent aux habitants qui était ce personnage trônant au milieu de la ville.
    Après avoir été éclairés sur ce Okba et sur Aksel son ennemi juré, l’un d’eux a eu cette réflexion: « Quel paradoxe ! Un pays qui honore ses ennemis, et ignore ses héros « 

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