17 mai 2024
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Koceila Kezzar, un talent qui illumine

Koceila Kezzar
Koceila Kezzar, artiste jusqu’au bout des doigts.

Koceila Kezzar est chanteur, musicien, universitaire, il fait partie de cette génération montante qui tend à s’imposer par le talent, et le savoir musical sur une scène artistique habituée à être constamment occupée par les soixantenaires et septuagénaires, cette jeune génération dont fait partie le talentueux Koceila Kezzar arrive comme une bouffée d’oxygène de tous les espoirs.

Koceila Kezzar a étudié la technique vocale, la musique, le solfège, en commençant par le piano, puis la guitare. Son jeu de la guitare s’affine et ne cesse d’évoluer, de s’améliorer pour donner des sonorités d’une grande pureté, les notes semblent s’exécuter comme par magie tant la passion est grande.

Koceila Kezzar est d’une famille d’artistes, son père est le chanteur auteur compositeur Mohand Ouali Kezzar, un artiste discret qui a marqué la chanson kabyle par ses compositions de qualité, il est hélas parti trop tôt, que sa belle âme repose en paix.

Mohand Ouali Kezzar a transmis la passion des arts, l’amour de la musique à son fils. Ameziane Kezzar l’oncle de Koceila est aussi écrivain, poète, qui a écrit pour Idir paix à son âme et Cheikh Sidi Bémol. On peut dire que l’art rayonne dans cette famille. La chanson kabyle a de beaux jours devant elle.

Le Matin d’Algérie : Vous êtes chanteur, musicien, universitaire qui est Koceila Kezzar ?

Koceila Kezzar : Exact, j’interprète des chansons laissées par mon défunt père mais je compose aussi de temps à autre. Je me suis beaucoup perfectionné dans la pratique de la guitare et le chant.

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Le Matin d’Algérie : Votre père Mohand Ouali Kezzar vous a transmis cette passion pour la musique, pour devenir une vocation, pouvez-vous nous en parler ?

La transmission était sans doute naturelle. Je m’intéressais beaucoup à ce qu’il faisait. Je lui ai demandé de m’apprendre ses chansons et des choses un peu plus avancées par la suite. J’ai trouvé dans cet apprentissage non seulement le plaisir de partager des moments avec mon père, mais aussi la joie que pouvait me procurer une passion.

Le Matin d’Algérie : Vous faites partie d’une nouvelle génération de chanteurs kabyles qui fait plaisir à voir, c’est comme une éclaircie dans un temps couvert, qu’en pensez-vous ?

Je crois que le manque de création et d’originalité chez nous les jeunes a causé ce temps couvert. Le public veut toujours du nouveau, ce qui est logique. On se lasse très facilement de l’habitude, donc on attend toujours de la part de l’artiste quelque chose qui est propre à lui. Faire partie de ceux qui éclaircissent ce temps est un honneur pour moi.

Le Matin d’Algérie : Un mot sur votre père, Mohand Ouali Kezzar, auteur compositeur interprète virtuose, qui a laissé une œuvre musicale.

L’art, le savoir, la culture et la musique, cette dernière a été un très bon compagnon pour mon père depuis son jeune âge.  Il l’a beaucoup étudiée même. Il était toujours prêt pour apprendre quelque chose de nouveau. Il ne faisait jamais les choses au hasard et a toujours voulu exposer la beauté de l’art.  Il était travailleur et n’a jamais choisi la facilité (un perfectionniste peut être). Il m’a laissé beaucoup de cadeaux immatériels : l’éducation, la musique, l’art, la culture, la manière de penser correctement, ce qui est juste et ce qui est faux. Il a toujours été là pour moi et a fait le maximum pour faire de moi la meilleure version que je puisse être.  Il m’a appris ce qu’était la joie de vivre et la nécessité de la protéger. On était inséparables, on riait beaucoup ensemble, on chantait, on apprenait beaucoup de choses (des documentaires, des films …).  Chaque jour, j’écoute ses chansons avec un pur plaisir.

Je pense aussi à son sérieux. Tout était agréable avec lui, même les choses que je n’aimais pas faire auparavant étaient des moments de joie et d’éclats de rire avec lui. Tout le bien que mon père m’a apporté et tous les sacrifices qu’il a fait pour nous m’ont marqué à vie. Que le bon Dieu lui accorde toute sa miséricorde.

Le Matin d’Algérie : Avez-vous des projets en cours et à venir ?

J’ai un single en préparation, il sortira cette année, prochainement je l’espère. Pour la suite, je continue à créer, à composer.

Le Matin d’Algérie : Un dernier mot peut-être

J’espère être à la hauteur des attentes des gens, apporter de la joie, positivité et consolation à travers l’art. Merci beaucoup à vous de m’avoir donné cette occasion pour m’exprimer.

Entretien réalisé par Brahim Saci

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