Terrible nouvelle pour le journaliste et détenu d’opinion El Kadi Ihsane ! La Cour suprême a rejeté, jeudi 12 octobre, les deux pourvois en cassation introduits par le collectif de défense de Maghreb Emergent et Radio M, deux médias interdits par le pouvoir.
L’insoutenable arbitraire a encore sévi avec un mépris souverain. L’examen du recours introduit par le détenu d’opinion, le journaliste Kadi Ihsane, auprès de la cour suprême concerne sa condamnation à 7 ans de prison ferme avec deux ans de sursis.
Il devait être question également l’examen du pourvoi en cassation de la condamnation du même journaliste El Kadi Ihsane à 6 mois de prison ferme dans le procès l’opposant au ministère de la Communication. Mais la Cour suprême en a décidé autrement. Comme tout l’écosystème judiciaire, cette instance censée être au-dessus du pouvoir politico-militaire s’avère totalement sous son autorité.
Cette décision comme celle des juges qui ont décidé de condamner ce brillant journaliste à la prison montrent que l’Etat de droit a vécu dans notre pays.
Condamné en première instance, le 2 avril, à cinq ans de prison dont trois ferme, Ihsane El Kadi n’a pas été ramené à la cour d’Alger pour s’entendre signifier l’alourdissement de la sentence. Il a été condamné en appel, le 18 juin dernier, à 7 ans de prison dont deux avec sursis. Cette aggravation était une surprise pour ceux qui ne connaissent pas la colère vengeresse de ceux qui dirigent le pays.
Poursuivi pour un fallacieux « financement étranger de son entreprise », El Kadi Ihsane paye cher son courage de vouloir exercer son métier de journaliste et son refus de se coucher devant les hommes au pouvoir actuellement. Il a choisi d’être libre même au prix d’une lourde peine de prison. Il a choisi le combat solitaire pour la liberté à la compromission de la meute, réfugiée dans le silence et le renoncement.
Yacine K.
Que peut-on attendre de la justice du téléphone? Cette « justice » qui obéit aux ordres des puissants du moment et non à la LOI.
Voilà la preuve que le régime algérien utilise les mêmes méthodes que le régime sioniste et plus contre ses compatriotes . Même la parole est emprisonnée ;comme disait l’inspecteur Tahar » zem foumek » . C’est un financement provenant de sa fille vivant en Angleterre pour payer les salariés . Eux et leur progénitures ils remplissent les comptes à l’étranger . Je suivais son émission sur M6 qui alerter le régime sur ces dérive économique et sociale avec preuve à l’appui . Les invités tel que l’économiste Lalmas avec dèmonstration il éclairé le régime pour changer de braquet . C’est un vraie patriote ,il aimé son pays . Ihsane Kadi est un journaliste honnête ,il ne mérite pas cette sentence . Que dire d’autre nous sommes impuissant devant les puissants ;courage a lui et sa famille .Azul
Quand on a que la haine! Le président fainéant n’aime pas être dérangé pendant sa sieste éthylique. Sept ans pour avoir reçu un PETIT financement étranger (25 000£ environ) de sa propre fille elle-même actionnaire Maghreb Emergent et Radio M. Qui plus est, ce montant transféré de l’étranger vers l’Algérie, était destiné à payer les salaires de pères de familles algériennes et non à se procurer un bien personnel quelconque. Tout ceci au moment où des millions d’Euros sont transférés illégalement d’Algérie vers l’étranger au vu et au su de tous ceux qui ont condamné Kadi Ihsane pour des broutilles. Expliquez nous comment font toutes ces soi-disant télévisions privées pour payer leurs droits de transmission à des opérateurs étrangers. Expliquez nous comment font tous ces soi-disnt clubs de football professionnels pour payer les salaires de leurs entraîneurs étrangers qu’ils préfèrent aux locaux même quand ces derniers sont de loin meilleurs. Comme dit l’adage, quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage. C’est la devise du président fainéant et de sa cour de laquais.
Qui oserait affirmer, sans outrance, que la gouvernance Tebboune/Chengriha, en tant que telle, a tous les attributs d’un régime fasciste ?
Personne ?
Tout de même, on peut néanmoins attester que leur système aura tout aménagé et tout préparé, sans pour autant risquer de se faire taxer d’«ennemi de l’intérieur et de l’extérieur» ?
Les régimes épouvantables ne s’enracinent en aucun cas sur des terrains infertiles, me diriez-vous.
Comment ces écervelés, parfaitement incapable de définir ce qu’est une nation, sa vitalité, ce qui pourrait s’y illustrer, ensemencent à tout-va une inhumanité abjecte,… Comment font-ils – Il ne leur a fallu que quelques mois – pour fertiliser davantage le sol ? A n’en pas douter, la récolte sera fructueuse.
Rien d’étonnant quand on entend (ou pas), quand on sait (en feignant d’ignorer) que tout un essaim « d’éditocrates » et d’adorateurs opportunistes ou sincères œuvrent à produire un narratif pour la plèbe. Oui, parfois avec des réussites relatives, j’en conviens. Il est vrai que, n’en déplaisent aux flagorneurs de tout crin, le peuple a peu à peu cessé de tendre l’oreille. Mais ce n’est pas pour autant que les encens ne cessent de se répandre quitte à n’être audibles qu’aux seules oreilles de leurs auteurs et bien sûr à celles de leurs maîtres. Tout ce beau monde s’auto-congratule, s’imaginant peut-être au firmament de l’objectivité dictée par le sens des responsabilités, par la raison d’État ou que sais-je encore. Pour concevoir et appréhender les choses de la même manière, ils s’érigent conjointement leur univers.
Pendant ce temps, El Kadi Ihsane, léger, vogue au-dessus de la mêlée guidé par Titus Brandsma.