Kamira Naït Sid, présidente du congrès mondial amazigh, a entamé ce lundi son premier jour de grève de la faim à la prison de Koléa.
La détenue d’opinion Kamira Naït Sid a décidé d’entrer en grève de la faim pour protester contre ses conditions de détentions et l’arbitraire qu’elle subit depuis un an, selon plusieurs avocats défenseurs des droits de l’homme.
Les chefs d’accusation retenus contre Kamira Nait Sid sont notamment « atteinte à l’unité nationale et à la sécurité de l’Etat » et « appartenance à une organisation terroriste » en vertu de l’article 87 bis du code pénal qui prévoit des peines allant de 10 ans d’emprisonnement à la perpétuité et à la peine de mort. Autant de charges imaginaires retenues contre une militante pacifique, connue pour ses positions publiques.
Faut-il rappeler que deux militants sont décédés suite à leur grève de la faim en détention : le Dr Kamel Eddine Fekhar, militant des droits de l’homme et de la cause mozabite ainsi que l’activiste Mohamed Tamalt. Aucun responsable n’a été sanctionné suite à ces décès malgré les annonces de commissions d’enquête.
Militante de la cause amazighe, Kamira Naït Sid a été enlevé par des éléments des services de sécurité le 24 août 2021 de chez elle à Draa Ben Khedda, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Elle ne réapparaîtra qu’une semaine plus tard. Elle sera présentée devant le juge du tribunal de Sidi M’hamed qui l’a placée sous mandat de dépôt.
Depuis, la militante Kamira, comme tous l’écrasante majorité des militants de la cause amazighe, comme Hamou Boumedine, Bouaziz Aït Chebib, Abdeslam Abdenour, etc, arrêtés à la même période, croupit en prison.
La vague d’arrestations qui a touché des figures de proue de la revendication amazighe, mais aussi des indépendantistes et autonomistes kabyles est survenue quelques jours seulement après les terribles incendies qui ont fait plus de 200 morts et 110 000 ha de couvert forestiers partis en fumée. La Kabylie meurtrie dans sa chair et son âme assistait aux arrestations de ses femmes et ses hommes.
Plus de 300 détenus d’opinion croupissent dans les prisons. Tous sont poursuivis pour de fallacieux chefs d’inculpation, inventés de toutes pièces par une justice aux ordres.
Sofiane Ayache
Mais non ce n’est point une détenue d’opinion. De toute les façcons, de détenus d’opinion il n’y en a point selon M. Tebboune himself. Mme Kamira Naït Sid est militante et, de surcroît, présidente d’une organisation terroriste (le Congrès Mondial Amazigh) en plus d’être sympathisante du MAK une autre organisation terroriste et qualifiée comme telle par une bande de voyous experts es-répression en quête désespérée de légitimité que le peuple leur refuse obstinément. Ceux que vous qualifiez de détenus d’opinion ne sont-ils pas ceux-là même qui ont détourné 1000 milliards de dollars du peuple algérien et que Tebboune avait promis de récupérer dès son élection à la magistrature suprême? Alors M. Tebboune, qu’en est-il de votre promesse? Le peuple attend toujours de voir. Pour le 6è mandat peut-être? Kul 3atla fiha khir dit l’adage. Wait and see!
Quand aux « promesses » qu’ils adorent faire car ils pensent que tout le monde va les oublier, on attend toujours: 1/ La ligne de TGV alger-tamanrasset; 2/ La ligne aérienne alger-caracas; 3/ les Canadairs pour éteindre les feux apparemment de forets; 4/ Les stations d’oxygene pour les hopitaux pour « tenir » et « mériter » toujours le rang du « meilleur systeme de santé d’afrique ». Pour ce qui est du vrai « bilan économique », en dehors de la construction de mosquées par milliers, l’ouverture par dizaines de boutiques de charlatans dans les villes devenues archaiques et villages – Zaibet et Bellahmare en sont témoins et pionniers et la formule digestive 24H/24H pour les zombies « makhzen, sioniste, hizb franca, général keddour en prison, général moussa qui le remplace et remaniements multiples » pour trouver sur quoi parler », je ne vois absolument rien de ce qu’ils font et pour le pays ou pour le peuple – leur dernier soucis. Voila donc comment on « GERE » une république apparemment démocratique et populaire s’il vous PLI.
….Elle sera présentée devant le juge du tribunal de Sidi M’hamed qui l’a placée sous mandat de dépôt…
Y a-t’il une justice dans ce pays pour qu’il y ait des tribunaux et des juges? ou bien, avant même, y a t-il encore un état qui représente le peuple ?
Une caserne à ciel ouvert qui est régie selon les codes des casernes avec en plus au sommet, des bandits et des mafieux sans code ni honneur, sans plus ni moins.
Ils installent un régime de terreur, désormais en plein jour, et accusent les terrorisés de terroristes. Voilà où en sont les choses après la conjuration Gaid Salaho-islamiste.
Les seuls vrais terroristes depuis 62, c’est eux avec leurs groupuscules de barbus en tout genre. Sans compter que, Maintenant, avec la crise énergétique et l’Europe qui se tourne vers eux, ils ont décroché la timbale de l’impunité des grandes puissances.
Mais, je suis convaincu que la seule alternative pour les dégager du pouvoir repose sur ce peuple et à deux conditions, sine qua none :
1- Un front de lutte uni pour une Algérie algérienne.
2- Un affranchissement sans équivoque du diktat de la religion.
Toutes ces petites personnes au pouvoir , responsables de la répression et de la souffrance de ces militants pacifistes ainsi que leurs familles finiront tôt au tard tous en prison si non dans les poubelles de l’histoire mais ces hommes et ces femmes comme cette brave femme deviendront des héros d’une future Algérie indépendante ,libérée de ce néo colonialisme indigène.