Dimanche 7 juillet 2019
La jeunesse, cette grande absente de la conférence du dialogue !!!
Le Forum pour le dialogue national, qui a eu lieu samedi à Alger, a réuni des partis politiques, quelques personnalités dites nationales, des élites universitaires plus de 100 associations.
Beaucoup de discours (18 interventions) et des tables rondes… mais à l’issue des premiers débats, les Algériens découvrent un parterre d’individus qui n’ont rien avoir avec le mouvement de dissidence populaire. On a le sentiment qu’on nous ressert les mêmes plats. Avec un Makri qui fricotait avec Saïd Bouteflika, un Benflis qui a eu à soutenir l’ancien président….
Outre l’absence de nombreux noms qui ont été donnés comme participants, comme Ali Yahia Abdenour, Djamila Bouhired, Mouloud Hamrouche, Taleb Ibrahimi, on a constaté le boycott des partis de la mouvement démocratique comme le FFS, le RCD, le PLD, le PST qui se sont réuni il y a quelques jours au siège du RCD.
Pas seulement, la salle a réuni des caciques de la politique dont la moyenne d’âge frôle les 70 ans. Mais où est la jeunesse ? sommes-nous tentés de nous interroger.
Le mouvement de dissidence porté par les étudiants, les chômeurs, le corps enseignants, les travailleurs, les sans grade a été le grand absent de ce raout censé donner un semblant de représentation populaire.
A retenir que la question des détenus d’opinion n’a pas vraiment constitué un préalable pour les participants. Ali Benflis les a complètement ignoré dans son discours. Et pourtant un moudjahid, Lakhdar Bouregaâ, vénérable opposant depuis l’indépendance croupit en prison avec 40 jeunes manifestants.
Il y a un autre constat compris par tout un chacun. La plateforme de conclusion (nous y reviendrons en détail) de cette journée est une pâle copie de l’agenda que défend Ahmed Gaïd Salah depuis plusieurs semaines, en vain.