21 février 2025
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AccueilA la uneLa militante Abla Kemari condamnée à 2 ans de prison ferme 

La militante Abla Kemari condamnée à 2 ans de prison ferme 

La Cour  d’Ouargla a condamné l’activiste Abla Kemari à une peine de trois ans de prison, dont deux ans ferme, pour des faits liés à son activité sur les réseaux sociaux, ont annoncé, sur le réseau social, Facebook, des avocats et des opposants politiques, à l’instar de l’universitaire, Fodil Boumala.

Cette décision réduit légèrement la sentence initiale prononcée par le tribunal d’Ouargla, qui l’avait condamnée à trois ans de prison ferme et à une amende de 50 000 dinars algériens, conformément aux réquisitions du parquet.

Abla Kemari faisait face à plusieurs chefs d’accusation, notamment « l’insulte au président de la République et la création d’un compte électronique destiné à promouvoir des idées ou des informations susceptibles d’inciter à la discrimination et à la haine au sein de la société ». Toutefois, les charges criminelles liées à l’apologie du terrorisme ont été abandonnées.

Initialement placée sous contrôle judiciaire, Abla Kemari a été mise en détention provisoire par décision du juge d’instruction près le tribunal de Ouargla, le 25 septembre.

Militante active sur Facebook, elle s’était particulièrement engagée lors du mouvement populaire, exprimant sa solidarité avec les prisonniers d’opinion. Elle était également impliquée dans des actions bénévoles en faveur des réfugiés des pays du Sahel. Abla Kemari fait partie des nouvelles figures de la dissidence populaire née depuis 2019 dans le sud algérien.

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A rappeler que près de 240 détenus d’opinion croupissent dans les prisons algériennes. Un nombre difficile à déterminer d’Algériennes et d’Algériens, dont d’anciens détenus d’opinion, des opposants… sont sous le coup d’interdiction de quitter le territoire national.

Sofiane Ayache

1 COMMENTAIRE

  1. Elle dit ce qu’elle voit et prettend une terroriste? Noooo… ca, c’est leur metier. Puis vous autres, leur faites la promotion avec une espece de postes sur une espece de bureau pour les « violences faites aux femmes. »Comme si la prison n’etait pas de la violence.

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