19 avril 2024
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L’âge de ce régime appartient au passé

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Aujourd’hui, notre peuple a grandi avec l’âpreté, dans sa lutte séculaire et gagne plus d’énergie face au désespoir et à l’ampleur de la misère endurée par la masse populaire réclamant ses droits élémentaires, dans une misère qui atteint des sommets, avec un écœurement face aux inégalités sociales, aux emprisonnements de masse, à la corruption à outrance, à la mauvaise gouvernance, dans un climat de peur et de sauvagerie ; à réclamer l’abrogation de ces mesures de violence, de répression et d’exception.

Le rôle de la diaspora algérienne

La diaspora algérienne est toujours à la recherche de garanties pour l’amélioration sociales et pour le strict respect des libertés. Face à toutes ces exactions et atteintes profondes aux libertés de l’homme, elle a un rôle de front, de l’écoute, sans lutte partisane, pour réunir et épurer de leurs erreurs et de leur excès toutes les idées éparses dans la circulation idéologique.

Former un front sur les questions sociétales, le régime pénitentiaire, la faim, la corruption. Faire pression sur le régime, et lui apparaitre comme une menace sur la position de la diaspora sur l’ordre social et sur les libertés.

Ces criminels, ayant mis à feu et à sang la Kabylie, dont aucune véritable enquête n’a permis de déjouer les commanditaires, d’où la question du « où en est l’enquête sur les feux de forêts ayant ravagé toute la Kabylie, des incendies criminels » laissant toute une région gisant inerte, souffleté, qu’est le cadavre de notre gloire ! Où est la vérité – la justice – la raison des faits ? Tout est fatalité pour ces fanatiques du progrès – de la civilisation – de la liberté- de la paix sociale – Il ne faut pas de clémence inexorable pour les impitoyables. Rester intolérant pour les intolérants.

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Afin de porter haut et fort la voix du peuple, il faudra chercher la légitimité et l’efficacité de la parole et de son action, avec une recherche constante de l’influence et non du Pouvoir. La puissance d’influencer l’opinion dévouée à la recherche de la liberté, dénoncer le régime qui a vidé de sa substance le débat politique dans une défense sans concession des libertés publiques, la liberté d’expression dans ses diverses formes avec dénonciation de la pénalité et à travers elle, de la condition immonde faite au peuple.

II faut grandir avec le mouvement dans le combat politique et non pas répéter les mêmes erreurs « de jeunesse » et se hasarder aveuglement contre ce pouvoir plutôt avoir la capacité de se réinventer à la Kateb Yacine « Lah irahmou », par le théâtre, par l’écrit , par les artistes, par les acteurs de la société civile. S’orienter vers une géostratégie dans la construction d’un grand Maghreb, d’une grande Afrique du  nord pour une unité de sa civilisation, sur son avenir pour un même combat pour la justice et pour la liberté.

Dénoncer le culte du régime, lequel est le culte d’un mort, d’un mort qui ne doit renaitre à aucun prix. Parce que l’Age de ce régime appartient au passé, parce que les décideurs du régime, qui se croient en dieux, mais jamais des maitres, dans leur nostalgie du pouvoir sont des despotes et que la liberté est la grande sœur de la gloire. Quand ce régime se trouve en butte à des oppositions diverses, de plus en plus convergentes, il est contraint à desserrer le bâillon.

Ce régime peut réaliser cette aspiration avec une condition expresse qu’il donne toutes les garanties à la liberté, aux libertés publiques autant qu’aux libertés individuelles. Et se soumettre à l’esprit de ce siècle au lieu de vouloir le dominer. Ceci n’est pas envisageable par le régime actuel et il ne saurait y avoir désormais qu’un régime mort qui est actuellement dieu, mais pas encore maitre. Les responsables sont les juges – ils ont la gloire d’un immense sang répandu car ils se pensent invulnérables mais l’histoire les dénoncera.

Il faut contraindre l’opposition à trouver le moyen efficace dans le combat politique. La diaspora est une incontournable tête pensante, qui grandit mais qui aussi risque de s’éloigner de la réalité que vivent nos concitoyens, avec des interventions, des écrits par voie de presse de communication – brefs des porte-voix constituant une référence active à l’internationalisation du mouvement.

Ceci, pour constituer une opinion internationale et publique, appeler à une meilleure organisation de cette solidarité internationale, à une meilleure articulation des luttes et de leur accompagnement médiatique qui donnera la mesure du talent dans l’efficacité. Et, et surtout ratisser large car difficile de composer le bonheur de l’homme avec la souffrance de la femme, car une femme c’est aussi une conscience. Et comme dit le dicton, « Science sans conscience n’est que ruine d l’âme ».

Après les années noires, nous avons dit « les dieux s’en vont », nous constatons qu’ils s’agitent encore, mais seul Dieu de tous reste !

A ceux qui disent que le régime reste – Nous disons que la PATRIE reste. 

A ceux qui disent que les bourreaux restent, nous nous retrouverons entre hommes libres.

Il faudra regarder le crime d’Etat comme une maladie, et contre cette Maladie nous avons ses médecins qui remplaceront ces juges et les Hôpitaux remplaceront les bagnes.

Et pour finir, Il ne faut jamais omettre notre arme qu’est le pouvoir de l’écrit

Hamid Imensoren

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