Lors de son dernier meeting à Ouadhias, Atmane Mazouz, président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), a dressé un constat alarmant sur l’état du pays.
Le discours d’Atmane Mazouz, à la fois incisif et porteur d’inquiétudes, met en lumière deux dangers majeurs qui menacent l’Algérie : la montée d’un islamisme rigoriste gangrenant l’école et les institutions, et la réhabilitation insidieuse des acteurs du terrorisme sous couvert de réconciliation nationale. Implacable.
Un système éducatif sous emprise idéologique
Au cœur des préoccupations soulevées par Atmane Mazouz, l’école algérienne apparaît comme un levier clé d’un endoctrinement progressif. Les programmes scolaires, selon lui, sont infiltrés par un discours conservateur qui bride la pensée critique et réduit l’histoire de l’Algérie à une narration partisane.
Loin de valoriser la richesse millénaire du pays, notamment son héritage amazigh incarné par des figures telles que Massinissa, Jugurtha ou la Kahina, l’enseignement privilégie une lecture dogmatique centrée sur une vision figée de l’islam.
La marginalisation des sciences, de la philosophie et de l’ouverture sur le monde fragilise la capacité des jeunes générations à affronter les défis du XXIᵉ siècle. Dans un monde en perpétuelle mutation, où la connaissance et l’innovation sont des moteurs du progrès, Mazouz dénonce une école qui fabrique des citoyens soumis plutôt que des esprits éclairés. Cette dérive compromet gravement l’avenir du pays, en limitant les perspectives d’émancipation et de développement.
Une réconciliation nationale au prix de l’oubli
L’autre menace soulevée par le président du RCD concerne la réhabilitation progressive des acteurs du terrorisme qui ont ensanglanté l’Algérie durant la décennie noire. Selon lui, cette démarche, menée au nom de la réconciliation nationale, tourne à l’amnésie collective et à l’impunité.
Comment expliquer que des individus ayant assumé des actes de barbarie – attentats, massacres, viols – soient aujourd’hui réintégrés dans les sphères économiques, politiques et médiatiques du pays ? Quel message envoie-t-on aux familles des 200 000 victimes de cette guerre atroce ? Pour Mazouz, cette politique de recyclage des anciens terroristes est une insulte à la mémoire des martyrs et un dangereux précédent qui pourrait plonger l’Algérie dans une nouvelle spirale d’intolérance et de violence.
Un choix décisif pour l’avenir
À travers ce discours, Atmane Mazouz met en garde contre un avenir compromis si ces dérives ne sont pas combattues. L’Algérie ne peut bâtir un État moderne et prospère en sacrifiant son histoire, sa diversité et les principes fondamentaux de la liberté de pensée.
L’école doit redevenir un espace d’apprentissage et d’émancipation, où la pensée critique et la connaissance sont au cœur de la formation des citoyens. La mémoire nationale, quant à elle, ne peut être galvaudée au nom de calculs politiques. La justice et la vérité restent des préalables essentiels pour une réconciliation véritable.
Le constat du président du RCD est sans appel : l’Algérie est à un tournant. Soit elle cède à l’obscurantisme et à l’impunité, soit elle choisit la voie du progrès et de la justice. Le sursaut citoyen sera-t-il au rendez-vous ? L’avenir du pays en dépend.
Samia Naït Iqbal
Miyamoto Musashi – Le code du guerrier et la discipline absolue
Miyamoto Musashi, le plus grand samouraï de l’histoire, n’était pas seulement un guerrier redoutable, mais aussi un philosophe et un maître de la stratégie. À travers ses écrits et son art du combat, il a légué des enseignements intemporels sur la discipline, la maîtrise de soi et l’approche stratégique de la vie.
Pour celui qui se demande pourquoi le Japon est devenu une puissance mondiale, c’est grâce aux racines de leur civilisation millénaire, la force des Japonais vient tout simplement de leurs ancêtres à qui ils n’oublient jamais de rendre hommage et de suivre les enseignements légués par ces monuments humain.
Il est plus que temps et urgent pour les Berbère de rendre hommage à ses rois et reines souvent morts sur le champs de bataille avec leur peuple qui à l’époque par leur civilisation a fait de lui l’égale d’un Romain ou un Pharaon, plusieurs empereurs Romains étaient d’origine Berbère sans oublier le grand Pharaon Shishnaq, avec comme langue l’arabe et comme civilisation une religion encore à l’état médiéval qu’est l’islam, la route est toute tracée pour l’égarement et la clochardisation, la schizophrénie, l’évasion etc… .
le RCD est rejeté par tout en Algérie car Kabyle, il en est de même du FFS malgré ses efforts et sa compromission avec le pouvoir, c’est une réalité la Kabyle est de fait rejetée si elle ne renie pas sa civilisation, sa culture etc….ce qui n’est pas possible car être Kabyle est un état d’esprit libre, même les Kabyles n’y peuvent rien, on peut tout vous enlever sauf votre nature.
Ce culte des ancêtres est lié à l’obéissance à l’autorité en général. Il y a une différence entre la Kabylie et le Japon ancien ou contemporain, ou même toute l’Asie orientale: Les kabyles n’ont jamais reconnu l’autorité d’un chef en dehors de leur propre village, un homme né parmi eux, qu’ils connaissaient tous personnellement, et à qui ils pouvaient retirer son autorité s’ils le jugeaient nécessaire. La seule exception était le bref épisode du royaume de Koukou, mais la soumission était imposée par la force, comme sous la Fance plus tard.
Au Japon et d’autres contrées de l’Asie, au contraire, c’était un grand honneur de servir le maître. Désobéir au seigneur féodal ou encourir sa désapprobation était une grande honte, un acte immoral aux yeux de toute la société. Le samouraï, érigé par le cinéma japonais en héros admirable, était avant tout un homme servile, mettant sa vie au service de son maître. Le seigneur pouvait lui ordonner de se suicider de la pire des manières – sepuku, hara-kiri- et le samouraï obéissait pour « sauver son honneur ».
Pour un kabyle, c’est tout l’inverse du sens de l’honneur. Question d’idéologie. Le samouraï se met à plat-ventre devant son maître, comme un chien aux yeux d’un kabyle, et le kabyle est un impertinent indiscipliné aux yeux d’un japonais. Même aujourd’hui, un employé japonais réprimandé par son patron peut se suicider de honte, tandis qu’un algérien peut lui « rentrer dedans » et être fier de sa redjla, tirougza.
Je ne veux pas entrer dans les détails de ce qui cause une société de voir les choses d’une façon différente d’une autre, mais le résultat final est que l’empereur japonais au 19ème siècle a pu ordonner à son peuple d’imiter l’Occident en tous points afin d’arriver à son niveau de développement, tandis qu’essayer de faire quelque chose avec des gens – les kabyles et algériens en général – dont la devise est « ennif ou lekhçara » est comme essayer de paître un troupeau de chats.
Je me rappelle un reportage à la télévision algérienne du temps de la soi-disant « Révolution Agraire » de Boumediène, et je me demande d’ailleurs comment ils ne l’ont pas censuré: l’équipe de télévision s’est approchée d’un vieux kabyle à Tizi Rached, courbé, en train de piocher autour d’un figuier. Il ne les avait pas vus venir dérrière lui et il s’est relevé avec surprise. Ils lui ont posé une question en arabe, et il a répondu qu’il ne comprenait pas, alors le reporter lui a reposé la question en kabyle. Je ne me rappelle pas exactement la question, mais elle se rapportait à cette fameuse thaoura zira3iya. Le paysan s’est remis à piocher en leur lançant dédaigneusement : « la teţmesxiṛem dagi d eţmesxiṛ » (vous voulez plaisanter.) Ç’aurait été inimaginable au Japon ou en Chine.
Kichi@ je te pose 2 questions : » à quelle civilisation tu pense et veux appartenir? »
» Comme guide de développent pour ton pays, tu préfères une religion ou une civilisation ? »
C’est quoi la civilisation des Algériens si n’est l’islam, une religion à laquelle ils vouent tout avec des salam alikoum, inchallah, maktoub etc…au lieu de travailler et chercher des solutions à leurs innombrables problèmes à commencer par la frustration sexuelle pour faire de la femme le sujet fondamentale de leur société et terminer par le retard mental qu’ils ont par l’école pour créer ou inventer quoique ce soit si ce n’est du vis.
Je parle de civilisation et de ce qui l’ont portée à travers des siècles, peut importe si c’est un empereur, ce qui est le cas du Japon auquel les Japonais témoignent un très grand respect malgré qu’il soit hors du pouvoir de décision qui revient de fait au peuple et à ses élus démocratiques, car il est justement le gardien suprêmes des valeurs Japonaises.
Je te fais remarquer que toutes les nations développées sont celles qui sont imprégnées d’une civilisation même si ces des dictatures au pouvoir comme le cas de la Chine et même de la Russie sans parler de l’occident .
Sans rentrer dans des explications philosophiques, une civilisation pour moi est comme un trésor d’expériences de nos racines pour mieux les cultiver, ce qui est vrai sur le plan agricole eux qui avaient travaillé cette terre pendant des siècle pour la connaître mieux que quiconque, de même concernant les différentes défenses déployées lors des nombreuses invasions etc….une expérience est un travail parfois de toute une vie, c’est toujours mieux de commencer avec car les résultats seront certains.
Non Mr, les Kabyles à l’époque de la grandeur de la civilisation Berbère, ils n’existaient mm pas en tant que tels, même si ils font partie d’une même tribu qui à l’époque était une institutions partout sur terre, ce sont les tribus qui ont constituées toutes les nations. Moi je dirais que les Kabyles sont les derniers authentiques de la civilisation Berbère malgré des siècles de négation ils sont toujours là car comme je l’ai toujours suggéré les Kabyles ne se sont pas retrouvées dans les montagnes par hasard, « comme toujours et aujourd’hui, ils ne sont pas cons » ils avaient fuit les pleine de la Numidie pour se cacher dans les montagnes pour préservant leur liberté et identité comme l’ont fait des tribus Berbères au Maroc et en Libye dans des montagnes bcp moins escarpées et qui ont moins résistées à une forme de soumission d’une petite partie sans compter l’installation des tribus par des petites populations arabes .
Combien d’études et de recherches cette Algérie a effectué pour savoir ils ne serait ce que sur les monuments et vestiges érigés sur cette terre par nos anciens, ne serait ce que par respect, RIEN, bien au contraire tout est fait pour effacer ce patrimoine millénaire au lieu d’aller demander l’épée du traitre Abdka à la France .
C’est dramatique de voir l’Afrique du nord de manière générale sombrée da le cauchemar infini du sous développement car au lieu de faire pousser des bougeons des arbres laissés par nos ancêtres, on a choisit de cultiver la mauvaise herbe, autrement dit sans identité tu n’iras nulle part comme un arbre sans ses racines, il meurt pour laisser place à de la mauvaise herbe.
La meilleure façon pour le régime Algérien pour se débarrasser du Royaume Marocain à qui il voue une haine sans limite , c’est de réhabiliter la grandeur de la civilisation Berbère, avec un hommage national à Massinissa ( en demandant à Rome Italie de restituer sa tombe) , à Jugurtha, Kahina, Akcel etc… ce jour là de lui même le Roi du Maroc va repartir en Arabie, mm à la Mecque s’il veut, comme tous les autres imposteurs d’ailleurs.
«
BEA internationale agréée par la Banque Centrale Européenne Une banque algérienne pour la diaspora »
Qui a besoin de cette banque?
Les femmes des khoroto-diplomatiques.
Votre gouvernement actuel veut vous imposer de force que vous êtes « des arabes «, elle a fait de votre pays « une théocratie « comme en Iran pourtant lui-aussi non- arabe mais perse, la seule Histoire de l’Algérie se résume pour lui à la guerre d’Algérie avant presque rien, l’Algérie serait née ex- nihilo, faisant fi de votre passé de « païens « aussi glorieux soit-il, la France était païenne avant d’être appelée « la fille aînée de l’église « , idem pour les bédouins d’Arabie saoudite et l’es EAU, les romains/ italiens etc, c’est juste le cours de l’Histoire de l’Homme.
Ce gouvernement, plus que tous les précédents, c’est totalement « 1984 « d’Orwel, il vous surveille jusqu’à l’étranger, il vous impose de n’écouter que sa voix, c’est même lui qui vous impose quoi manger, quelle voiture conduire, où habiter, quoi lire, quelle musique écouter, ou vous informer… il vous a mis sous anesthésie générale par la peur et la contrainte.
Il vous ment lorsqu’il vous dit que les algériens de France sont haïs par le reste de la population française, nous sommes par contre majoritairement d’accord que nous avons des indésirables dont la citoyenneté algérienne est avérée et que nous aimerions voir quitter notre territoire, c’est légitime !
Sincèrement si notre pays était invivable, si raciste, croyez-vous que nombre de vos concitoyens ( notamment les jeunes diplômés ou pas ) rêveraient de venir en France d’une manière ou d’une autre ?
Ce gouvernement vous vole votre passé dans son intégralité mais aussi il sacrifie votre avenir, il vous a figé dans le temps de la guerre d’Algérie, il veut vous condamner à une damnation éternelle !
Triste ramadan que je vous souhaite joyeux et fraternel malgré tout !
La raison de cette situation est la rente des hydrocarbures: En France et dans les autres pays avec une économie basée sur le travail productif, l’état est financé par les impôts payés par les contribuables. En Algérie il n’y a pas de « contribuables ». Enfin, si, il y en a, mais ce ne sont pas leurs contributions qui financent l’état. Pour ça il y a les revenus du pétrole. Alors le Pouvoir d’Alger n’a pas besoin du peuple. Le peuple pour lui représente surtout des bouches à nourrir, guère plus.
La France a un système de production et un système de distribution, l’Algérie a seulement un système de distribution. Le système de production encourage la productivité, celui de la distribution veut qu’on prenne sa petite part et qu’on feme sa gueule.
Decidemment … Il n’y a pas que les Arabes authentiques et FAUX qui ont des hydraucarbures.
Mais Madame, c’est VOTRE, Dialek !! Gouvernement ou je ne sais quoi…fabrication !!!
Il est vrai qu’il est tellement difficile d’assurer le ‘minimum syndical’ en Algérie; ça l’est encore plus depuis le hirak.
Pour autant, il y a les fondamentaux; là, il n’y a pas à transiger d’un iota. Il est parfois même plus utile de faire une pause que devoir toucher au noyau.
Ainsi, nous muséfier nous mêmes, vivants, en parlant d’ ‘héritage amazigh incarné par des figures telles que Massinissa, Jugurtha ou la Kahina’, c’est reprendre le vocabulaire des soi disant progressistes du régime. Berbère, amazigh, c’est notre identité, c’est ce que nous sommes. Et nous sommes vivants; ce n’est pas un lointain souvenir des ancêtres. Parler de cette façon, c’est effrayant.
Et parler de ‘ l’enseignement privilégie une lecture dogmatique centrée sur une vision figée de l’islam.’ de la part du RCD, c’est loin d’être rassurant non plus. C’est comme s’il y a un enseignement de l’islam ou de toute autre religion a l’école qui sera acceptable.
Cette inversion des choses, c’est bizarre. Enfermer le vivant dans les musées et lâcher les dinosaures en ville, voilà où on en est.
Pourquoi ne fais t il pas sa conference a Oran ?
Car il faut une autorisation qu’il n’auras pas.