Si l’Égypte et le Maroc devraient voir leurs importations de blé augmenter en 2024, celles de l’Algérie devraient baisser, selon le rapport du Département américain de l’agriculture (USDA).
A ce propos, la télévision publique algérienne a mis de gros moyens pour couvrir la campagne de moisson et de battage dans le sud du pays. Ses prises de vues aériennes ont été largement diffusées, annonçant une récolte particulièrement abondante cette année. Même Abdelmadjid Tebboune a eu cette phrase sarcastique en direction du Maroc : « Certains, lorsqu’ils ont vu que le Sahara est devenu vert et produit du blé, nous ont accusé et ont évoqué l’intelligence artificielle ».
Publié le 10 mai, le rapport de l’USDA porte plus particulièrement sur les perspectives mondiales en matière de production, de consommation et de commercialisation du blé pour la campagne céréalière 2023-2024 et celle de 2024-2025.
Au Maroc, les importations devraient se situer à 7,5 millions de tonnes pour la campagne de commercialisation 2024-25, ce qui représente une hausse d’un million de tonnes par rapport à la campagne 2023-24 qui se situait à 6,5 millions de tonnes.
L’USDA explique que « les conditions de sécheresse nécessitent des importations plus importantes dans d’autres pays d’Afrique du Nord, notamment au Maroc ».
Le rapport indique que les importations algériennes de blé devraient baisser de 500.000 de tonnes, du fait d’une augmentation de la production locale, et s’établir à 8,5 millions lors de la campagne de commercialisation 2024-25 contre 9 millions de tonnes précédemment.
Selon la FAO, les importations tunisiennes de blé devraient se situer à 4,7 millions de tonnes.
L’USDA prévoit que la production de blé en Algérie sera supérieure à celle du Maroc. La production algérienne de blé devrait atteindre 3 millions de tonnes contre 2,7 millions de tonnes au Maroc. Le document de l’USDA l’explique cette embellie par une pluviométrie bien meilleure dans les zones de production du centre et de l’Est du pays.
Quant à la Tunisie, les prévisions des services locaux tablent sur 0,6 million de tonnes.
L’Algérie devrait donc devenir le premier producteur de céréales au Maghreb avec une hausse de 11 % par rapport à la campagne précédente où seulement 2,7 millions de tonnes avaient été récoltées, selon les chiffres du département américain de l’agriculture.
L’explication de cette hausse réside dans des conditions climatiques favorables dans les régions Centre et Est de l’Algérie, mais également au soutien des pouvoirs publics aux producteurs à travers les subventions en matière de semences et engrais.
Le Maroc ne devrait produire que 2,5 millions de tonnes de blé cette année contre 4,2 durant la campagne précédente, soit une baisse de 39 %.
En cause, selon l’USDA, « une grave pénurie de précipitations dans les vastes régions de culture du Centre et du Sud, qui a entraîné une baisse de la production » pour une culture principalement non irriguée.
Avec agences
Le prix du mouton a augmenté à cause de la secheresse et la production du blé à augmenté, bizarre non?
Ça n’a rien à voir
Ne mélangez pas tous
Tu l’as trouvé tout seul ou on te l’a soufflé
La production des céréales cette année au Maroc a été revue à la hausse suite au pluies du printemps. Se sera 34 m de qx au lieu de 25 initialement annoncée. Que ce soit au Maroc où en Algérie la production ne couvre qu’une partie de la consommation. Ce sont 2 pays pauvres qui se chamaillent pour quelques qx en plus ou en moins. Zouge bghals, avec mon respect pour les mulets
Ca va certainnement donner des idees a la mafia d’Alger, mais pas mal de ce ble’ ira a la production de Pates Italiennes – Ou du moins exporte’es telles. L’annee prochaine ca sera les oignons et la tomatiche.
Problemo: Ca va alourdir davantage et demander l’importation de cuire, car les ceintures vont toutes monter de longueur.
« L’Algérie enregistre une production record de blé ». Ce titre me paraît pour le moins exagéré pour ne pas dire trompeur. En effet, selon le rapport de l’USDA, « les importations algériennes de blé devraient baisser (remarquez l’utilisation du conditionnel!) de 500.000 de tonnes, du fait d’une augmentation de la production locale ». En d’autres termes, l’augmentation de la production de cette année est estimée à 500.000 tonnes 0u 5 millions de quintaux. C’est beaucoup, certes, mais très loin d’une production record. Considérant une superficie (hors Sud) d’au moins 2,5 millions d’hectares de blé (tendre et dur) cela ne représente qu’une amélioration des rendements d’à peine 2 quintaux/ha. Une augmentation/amélioration somme toute modeste. En tout état de cause, une augmentation/amélioration qui n’a vraiment rien de record. Au Sud, avec un rendement moyen d’au moins 60qx/ha (sous pivot), il faut un peu moins de 85,000 hectares pour produire 5 millions de quintaux. Combien d’hectares ont été réservés à la production de blé (sous pivot) au Sud au cours de cette année? Si l’annonce d’une récolte particulièrement abondante cette année est avérée, les importations en blé de l’Algérie devraient donc diminuer de près de 2 million de tonnes, voire plus. On vérifiera les statistiques d’importations de l’OAIC dans quelques mois. A moins que tout cela ne fasse partie de la campagne électorale non déclarée de M. Tebboune pour un deuxième mandat. Ce qui expliquerait la grandiloquence des termes utilisés à tout va pour décrire la production de blé en Algérie de cette année … d’élections présidentielles. Ne dit-on pas que la fin justifie les moyens?
Tu es un rageux,en quoi cela te regarde si ont produit plus ou moins, vous êtes toujours entrain de regarder se que fait l Algérie,le blé c est pour les algériens occupe toi de toi pays de miséreux.
Si on est passé devant le Maroc, c’est surtout parce que ce dernier connait une mauvaise année avec un recul de 40 pour cent pendant qu’on avance de juste 11 pour cent. Mais ça, ne comptez pas sur Tebboune pour le souligner.