12 décembre 2024
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L’ambassadeur de France à Alger se  recueille sur la tombe de Ben M’hidi

Malgré la brouille diplomatique qui s’est intensifiée, notamment après une importante visite d’État d’Emmanuel Macron au Maroc et son soutien au plan marocain pour le Sahara occidental, le travail de reconciliation des mémoires et de vérité historique, entamé, à  l’initiative du président français et celle d’Abdelmadjid Tebboune doit  se poursuivre.

 C’est le sens à donner au geste du président français qui a demandé à l’ambassadeur de France en Algérie de se recueillir sur la tombe du héros de révolution algérien, Larbi Bn M’hidi, tué par les parachutistes après son arrestation en mars 1957. 

 « L’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romanet, s’est rendu, aujourd’hui mardi, au carré des Martyrs du cimetière d’El Alia où il a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe de Larbi Ben M’hidi », informe un communiqué publié sur la page Facebook de l’ambassade de France à Alger. 

Ce geste de reconnaissance mémorielle a été accompli, « à la demande et au nom du président français Emmanuel Macron », précise le communiqué.

« Le Président de la République estime que le travail de vérité et de reconnaissance doit se poursuivre », estime-t-on à l’ambassade de France.  

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Dans un communiqué publié par l’Élysée, à l’occasion de la célébration en Algérie du 70e anniversaire du déclenchement de la révolution, Emmanuel Macron a reconnu que le dirigeant du Front de libération nationale (FLN), Larbi Ben M’hidi a été « assassiné par des militaires français ». 

Mort en 1957, Larbi Ben M’hidi a été « assassiné par des militaires français », a reconnu Emmanuel Macron qui présente le dirigeant du Front de libération nationale de l’Algérie comme un « héros national » pour son pays.

Larbi Ben M’hidi a été assassiné en 1957 par le général Paul Aussaresses, qui l’a avoué au début des années 2000, démentant la version officielle qui avait maquillé son décès en tentative de suicide.

Les propos du président français Emmanuel Macron ont été accueillis froidement en Algérie. « Le dossier de la mémoire n’accepte aucune concession ni négociation », a répliqué, par exemple, le Front de libération nationale, parti qui  se revendique d’un ancrage nationaliste. 

Les tensions diplomatiques ont déteint sur le travail de recherche documentaire des commissions mixtes d’historiens des deux pays qui ont interrompu leur cycles  de  rencontres.

Samia Naït Iqbal

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