Fodil Boumala, activiste et une des figures du hirak à Alger, a été arrêté par les forces de l’ordre mercredi soir, près de son domicile. Il était détenu à la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) du boulevard Amirouche, à Alger, selon plusieurs sources.

Ancien journaliste et une des figures très médiatiques et populaire du mouvement de dissidence populaire, il a été placé en détention provisoire par le juge d’instruction près le tribunal de Dar El Beida.

Les charges retenues contre l’activiste sont lourdes. « d’atteinte à l’unité nationale » et « publication de posts avec pour but de porter atteinte à l’intérêt national”.

Le procédé de son arrestation est le même que celui utilisé contre Karim Tabou. Boumala a été enlevé en début de soirée près de son domicile par des hommes des services de sécurité en civil avant d’apparaître devant la justice.

Boumala a été présenté devant le procureur près le tribunal de Dar El Beida pour être ensuite placé en détention provisoire. 

Comme les intimidations policières ne suffisent plus pour faire peur aux millions d’Algériens qui manifestent toutes les semaines, le pouvoir a remis au goût du jour les vieilles méthodes du tristement célèbre DRS chère à Toufik Mediene, aujourd’hui en détention provisoire.

Bien entendu le très auguste ministre de la Justice ne trouvera rien à redire sur ces pratiques. Seul le résultat compte : l’organisation d’une présidentielle de façade.