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vendredi 27 juin 2025
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«L’armée a débuté un massacre» : en Cisjordanie occupée, les Palestiniens pris pour cible

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En Cisjordanie occupée, après la guerre contre l’Iran, les tensions reprennent entre les habitants des colonies israéliennes, colonies illégales selon le droit international, et les Palestiniens. Plusieurs attaques de colons ont dégénéré en affrontements violents et entraîné des tirs de l’armée israélienne. Dans un village au nord de Ramallah, quatre personnes sont mortes sous les balles des soldats de l’armée d’occupation. L’un d’eux avait 13 ans. 

Pendant que Gaza est affamée et ses habitants assassinés par dizaines tous les jours, la Cisjordanie occupée essuie les attaques meurtrières des colons sionistes.

Pour la deuxième fois cette semaine, le village de Kafr Malik pleure ses morts, Jaffar Hamayel, était là lorsque trois Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne. « Les colons sont venus et ont profité de notre deuil puisqu’on pleurait déjà un martyr », relate Jaffar Hamayel.

Le village réuni pour les obsèques d’Ammar Hamayel, 13 ans, a vu des Israéliens interrompre la cérémonie en incendiant voitures et maisons. L’armée assure avoir ouvert le feu en réponse à des tirs des habitants.

« Il n’y avait pas de tirs de notre côté, et trois personnes se sont fait tirer dessus juste à côté de moi. Ils ont commencé à tirer pour tuer, ils visaient les têtes ou le cou », décrit Qaher Al Naji. Il a les yeux rougis par la douleur et la voix tremblante. Un de ses enfants a été blessé et un autre, Mohammad, 20 ans, est mort sous les balles de l’armée.

Pour la deuxième fois cette semaine, le village de Kafr Malik pleure ses morts, Jaffar Hamayel, était là lorsque trois Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne. « Les colons sont venus et ont profité de notre deuil puisqu’on pleurait déjà un martyr », relate Jaffar Hamayel.

Le village réuni pour les obsèques d’Ammar Hamayel, 13 ans, a vu des Israéliens interrompre la cérémonie en incendiant voitures et maisons. L’armée assure avoir ouvert le feu en réponse à des tirs des habitants.

« Il n’y avait pas de tirs de notre côté, et trois personnes se sont fait tirer dessus juste à côté de moi. Ils ont commencé à tirer pour tuer, ils visaient les têtes ou le cou », décrit Qaher Al Naji. Il a les yeux rougis par la douleur et la voix tremblante. Un de ses enfants a été blessé et un autre, Mohammad, 20 ans, est mort sous les balles de l’armée.

Il regarde le corps de son fils enveloppé dans un drapeau palestinien, porté en hommage par la foule. « On était choqués de voir l’armée aider les colons », ajoute-t-il. « Les personnes qui ont blessé et tué les jeunes, ce ne sont pas les colons, les habitants arrivaient à les contrôler… Et l’armée a débuté un massacre. »

Des vidéos montrent les tirs des soldats israéliens sur des Palestiniens non armés. Le soutien marqué de l’armée d’occupation aux colons les poussent à une violence indiscriminée, selon ce jeune homme, ami d’une victime.

« Ils nous traitent tous comme des ennemis, que ce soit un enfant, une vieille dame, un homme âgé ou un bébé, ils pensent qu’un bébé deviendra une menace plus tard pour eux, donc ils décident de le tuer maintenant », dit-il.

« Personne n’est là pour nous défendre, ni l’Autorité palestinienne, ni les pays arabes, ni le reste du monde », conclut l’un des habitants endeuillés.

Avec Rfi

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