3 mai 2024
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Le Collectif des enseignants dénonce le travail de déstabilisation des syndicats autonomes

Université Djilali-Liabès de Sidi Bel Abbès

Le Collectif des enseignants dénonce le travail de déstabilisation des syndicats autonomes

Avant même la grande grève des universitaires de 2006, un travail de déstabilisation des syndicats autonomes revendicatifs et représentatifs a été entamé. Tous les moyens ont été mis à contribution pour éradiquer toute forme de travail ou lutte syndicale effective au sein de l’université algérienne et dans tout le secteur. L’absence de représentation syndicale des enseignants a permis de faire passer des réformes, comme le système LMD, sans moyens ni adhésions des premiers acteurs, à savoir les enseignants. La crédibilité de l’université est malmenée par différents scandales, encouragés et rendus possibles par des textes irréfléchis et concoctés en vase-clos, et l’enseignant jeté à la vindicte de la société. Plusieurs acquis ont été remis en cause par le truchement de « textes d’application’’.

A l’université de Sidi Bel Abbès, la situation critique a amené les enseignants à s’organiser en collectif et élire un comité qui sera leur représentant et porte-parole auprès de l’administration. Cette expérience a connu ses premiers succès après la première réunion tenue avec le recteur. Des problèmes ont été soulevés, certains ont trouvé leurs solutions et la résolution des autres doit passer par la concertation et le dialogue. L’accumulation des problèmes et l’absence de suivi ont fait naître une autre bureaucratie extramurale qui touche ; dans certaines situations; à la crédibilité et la dignité même de l’enseignant. L’exemple de la gestion du budget des stages par une certaine banque est bien édifiant. Un organisme externe qui s’ingère dans des considérations qui sont des prérogatives de la seule université. De même, les statuts des logements font que l’enseignant se retrouve dans une situation de précarité, alors que le même « problème’’ a trouvé sa solution dans d’autres villes universitaires. Les enseignants de l’université de Sidi Bel Abbès et leurs représentants syndicaux ont connu des périodes de persécutions. Sensible, le collectif des enseignants de l’université de Sidi Bel Abbès se sent entièrement concerné par les harcèlements, intimidations et mauvais traitements subis par certains enseignants et syndicalistes d’autres universités.

Il dénonce : – Les comportements indignes de certains responsables d’établissements. – Le recours abusif à la justice pour museler toutes les voix discordantes. – Le recours à la violence physique pour faire avorter toute idée d’organisation syndicale. – Les chantages pour dissuader les enseignants de toute forme de lutte. – La manipulation des instances pour légaliser les dépassements et les décisions illégales prises à l’encontre des enseignants.

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Le collectif des enseignants apporte tout son soutien agissant aux collègues syndicalistes des universités de Mascara, Alger3, Bordj Bou Arreridj, et autres, harcelés, persécutés où licenciés. Il dénonce aussi les brutalités envers les médecins résidents lors de leur manifestation à Alger le mercredi 03 janvier 2018. Le collectif est convaincu que seule l’implication totale des enseignants, pour la refondation d’un syndicalisme représentatif, démocratique et autonome, est capable d’imposer la réhabilitation de l’université. Cette réhabilitation passe entre autres par le respect du droit et des lois, L’instauration d’un vrai partenariat social,

Le respect de la dignité de l’enseignant et de la personne humaine, La lutte contre tous les maux sociaux qui gangrènent l’université et Le respect de l’autonomie et des franchises universitaires.

Sidi Bel Abbes, le 17/ 01/2018

 




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