27 avril 2024
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Le contentieux algéro-français : un fonds de commerce pour les deux pouvoirs

France Algérie

L’Algérie jadis en guerre, en dépit d’une nécessité pressante de soutien international afin d’aboutir à son indépendance, n’était inféodée à aucune puissance étrangère. Encore moins à une quelconque idiologie archaïque et rétrograde.

Aujourd’hui l’indépendance acquis, pour la survie d’un régime d’intrus autocratique et autoritaire, notre pays est spéculé dans de sordides bazars du Golfe et le marché aux puces de France. Ce pouvoir continu encore à s’accrocher aux jupons de cette dernière, pour deux raisons. D’abord, c’est la bas qu’il se soigne et fait les transactions de ses affaires fructueuses.

Ensuite, ce pays qui a une dérisoire influence sur les pays européens, est la seule fissure qui lui reste sur le monde libre pour rester en vie. En contre partie, il fourgue les richesses de notre pays. Ce qui fait, si la canalisation est obstruée en France sa fétidité se répand dans les palais du régime d’Alger.

Les milieux de la régence d’Alger tombent dans le piège tendu par l’hexagone. Ses services médiatiques s’attaquent à une chaîne de télévision qui a projeté une fiction sur l’Algérie. La raison est que le cabinet noir de la junte militaire est nominalement cité dans des affaires de corruption dans l’achat d’armes. Ce qui fait réveiller les démons de « qui tue qui » selon eux, où ils ne sont pas en mesure de différencier entre la fiction et la réalité. A moins qu’il y a quelque chose de lourd qui pèse sur la conscience des gradés, concernant la période terroriste des années 90.

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Quand les généraux sont encensés par un mince passage médiatique international, les fanfares et les grosses caisses de tambour raisonnent à longueur de semaine. Le contraire, c’est les canons qui sont dressés contre la main étrangère invisible.

De l’autre côté, une zizanie dans le coulisses des palais d’Alger, entoure l’affaire franco-française de l’indemnisation des harkis.

Cette question de harkis qui tiraille les esprits en France, ce pays veut bien partager la responsabilité avec l’Algérie, à ce quelle ouvre ses portes aux traîtres. Il faut demander au président français, si la France avait ouvert grand les bras aux Vichystes à la fin de la deuxième guerre mondiale !

A mon humble avis non. Même les femmes qui avaient eu des aventures amoureuses avec de simples soldats allemands, ont été scalpées et traînées dans les rues de France, par des imposteurs comme des trophées d’héroïsme. Cette France d’aujourd’hui, qui continue encore dans  le mensonge et la déformation de la réalité de 132 ans colonialiste, de non droit, de sévices et de misère d’algériens, se détourne de ses affres. C’est elle demandée un jour, les véritables raisons qui ont conduit ces individus à devenir ses supplétifs ? Ou bien cela reste un secret d’Etat, de ne pas étaler sur la place publique la face cachée, de la grande république des droits de l’homme.

Mais, on ne peut pas se dédouaner infiniment, en occultant la vérité et laisser le champ libre aux lobbyistes et aux nostalgiques de l’Algérie française, au nom de la démocratie et aux dépend du peuple algérien. Il arrivera le jour, où ce pays sera forcé de se regarder en face, l’atrocité ignominieuse dont il est responsable. D’ailleurs cela a commencé, avec la reconnaissance de ses deux odieux crimes de patriotes algériens et l’indemnisation des harkis après six décennies de mépris.

Il y a plusieurs motifs, qui ont conduit ces individus à trahir leur pays, dont voici quelques exemples, que la France tente encore de voiler. D’abord, l’indigence, l’ignorance et la complexité imposées par la force, comme une arme de soumission. Ensuite les tortures psychologiques, les menaces quotidiennes de l’administration coloniale qui ont conduit à la peur, puis la psychose et les promesses de monts et merveilles de la  soldatesque française des S.A.S.

Dans un climat de terreur sadique au quotidien, le plus dur des dures s’affaissera sous le poids des pressions, qui occasionnent des souffrances morales et des douleurs physiques.

A l’indépendance de notre pays l’Algérie, ces harkis sont livrés à leur sort. En Algérie ils ont été jetés du bord des bateaux partant pour l’hexagone. En France, avec des enfants de bas age, ils ont été parqués dans des baraques des ghettos loin des villes, ou la colonisation a continuée son désastre loin des regards. Après que presque l’ensemble des harkis ait disparu de ce bas monde, en cette conjoncture électoraliste la France pense à eux, pour épater leurs progénitures qui est un potentiel vivier de voix. .

Au déclenchement de la guerre de libération en 1954, chacun était libre de choisir son camp. Mais la France coloniale, s’est rabattue sur les plus faibles socialement et déniés de la culture du savoir, qui présentaient la proie facile de la chaire à canon. Même après leur arrivée en France, ils sont restés des indigènes sans aucun droit, ni une vie descente.

Pour revenir au régime d’Alger, il serait de mauvaise foi de sanctionner la lignée des harkis qui ont fautés. Ils sont innocent et seront un atout en plus, pour l’Algérie, donc il serait judicieux de leur ouvrir les portes de leur pays natal. Raison de plus, pour ne pas servir de tremplin à la haine franco-française.

Amar Issad

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